4.Faux espoir

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- Bon les gars moi je vais rentrer avoua imran

Je checkais les garçons et leur disais au revoir, ils ne comprenaient pas.

- Je vais aussi y allais , il se fait tard

Imran m'attrapait par le bras et me m'éloigner loin des autres.

- à 2h ,desend

- Pourquoi

- Tu verra

Je ne calculais pas ce qu'Imran me disait et m'en foutais un peu d'ailleurs. Je disais au revoir aux garçons et regardais mon ange gardien qui venait de me proposer de me ramener dormir chez lui. Arrivée dans cette fameuse ascenseur, il me disait.

- Sarah est ce que tu à aimer...

Je lui coupais la parole et hulais

- Arrête de dire mon prénom à chaque putain de début de phrase.

- Pourquoi ?

- Parce que tu te vois ? Tes yeux, ton odeur, tes muscles, ta voix disant mon prénom, ça me donne envie de t'embrasser.

- Bah fais-le.

- Non, tu n'es pas un gars pour moi.

- Mais je peux très bien changer.

- Non Aymen, tu ne changeras jamais. Ça fait 2 jours que je te connais et...

Il me plaquait contre le mur de l'ascenseur et ancrait son regard dans le mien.

- Sarah, s'il te plaît, laisse-moi une dernière fois.

- Une dernière fois quoi, Aymen ?

- Sentir tes lèvres sur les miennes, j'en ai tellement envie, me chuchote-t-il en m'attrapant par les hanches.

D'un coup, l'ascenseur se mettait à trembler et tomber lorsque tout à coup je me réveillais, me rendant compte que ce n'était qu'un rêve.

- Ah, tu es enfin réveillée, Sarah. Tu t'es évanouie quand Aymen t'a proposé de te ramener chez lui.

- Mon rêve était magnifique, Miriam.

- Tu as rêvé de lui, c'est ça ?

- Quoi ? Non, mentai-je en levant les yeux au ciel.

- Tu mens ?

- Bah bien sur que je mente, comment tu sais, mdr ?

- Parce qu'on est faits pour être amis. Bon, alors tu me racontes ce rêve.

Je lui racontais mon rêve.

- Wow, tu fantasmes carrément sur lui.

- Chut, ne parle pas si fort.

- Ne t'inquiète pas, ça sera notre petit secret. Attends, regarde par la fenêtre, Hamza et son frère sont en train de parler.

J'avais l'impression que chaque fois elle voyait Aymen ou Hamza, quand j'étais là, c'était toujours comme si c'était fait exprès.
Je mettais ma tête en dehors de la fenêtre pour les écouter, ils parlaient de choses pas très intéressantes, et d'un coup, y'a Aymen qui disait:

- Quand Sarah était défoncée, elle m'a dit que je lui plaisais et que...

Je n'avais pas réussi à entendre le reste de sa phrase, car mon bracelet venait de cognait contre la paroi de la fenêtre. Et Aymen m'avait remarqué ; il était putain de entrain de monter les escaliers. Il m'avait vu . Merde !

—  Sarah, je vais t'enculer, ta race.

Dans ma tête, j'étais vraiment en train de me dire :Bordel, il n'y avait pas une journée où tu pouvais ne pas insulter toi.
Il arivait dans la chambre, et je n'avais pas mon voile, il soulevait la couverture, et je me levais,bah oui je n'allais pas continuer à faire semblant de dormir alors qu'on voyait mes cheveux.

Les épines de ta rose EN PAUSE EN RÉÉCRITURE ET CORRECTION Où les histoires vivent. Découvrez maintenant