Quand l'astre couchant viendra loger
Son ombre rougeâtre dans l'horizon léger,
Je repenserai à mon globe que j'ai si
Souvent plongé dans ton esprit interdit.En repoussant les portes de ton Royaume,
J'ai joint mes mains vers mes yeux, ait prié
Pour que ne cesse ce rêve dans mes paumes,
Car jamais pareil Homme n'avait vu telle bonté.Là-bas, dans une sensation d'Éden,
Se trouvait des perles prodigieuses,
Des trésors impensés dignes d'une Reine,
Que tu cachais pourtant comme une pieuse.Petite cachottière, quand la Lune sommeillait
Tu en profitais pour dévoiler tes humbles arcanes !
Car même si tu étais une solitaire que rien n'effraie,
Rares étaient ceux pouvant t'approcher, comme la biche de Diane !Tu cherches la vérité, ne fabule pas,
Énonce les faits comme le ferait un sage,
Et permet au monde de te suivre dans tes adages,
Puisqu'il y trouve la paix et la foi.Ce génie sibyllin, que le monde ignore,
C'est ta botte secrète, telle la splendeur d'un cygne !
Car nul mots ne peuvent te décrire, excepté cette ligne :
La parole est d'argent, le silence est d'or.À la tendre et douce personne qu'est mon amie, M.P.
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Petits poèmes au clair de Lune
PoetryRecueil de vers façonnés par le temps et les émotions.