Pures Émotions - L'Amour - XX - Poème final de la section

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Sous les tardives vesprées de la nuit,
Tu étais là, assis, chantant un conte,
Le conte de notre amour, Arcadie bénie,
Une idylle qu'aucune harpie n'éhonte.

Ton visage, tes mains, ta peau,
Tout est sujet à de nobles poésies,
Des poésies où je semble un sot,
Puisque l'amour fait de moi un étourdi.

Je ne sais pas où j'irai sans toi
Mon éternel compagnon,
Tu es ma boussole éclairée, mon roi,
Tel un astrolabe montrant la direction.

Et quand l'inconfort me guette,
De tes bras ardents, digne d'un saint,
Tu me ressuscites, il faut que je l'admette,
Et me fait joindre les célestes jardins.

Pendant que je compose nos églogues,
Tu dépeins tel un peintre bien sage,
D'un air serein et pédagogue,
Notre passion sous forme d'images.

Et sous l'azur permanent de l'océan,
Et du voile fastidieux de la voûte,
Nous serons-là, effleurés par le vent,
À chanter l'amour une fois pour toutes.

L'Amour

Petits poèmes au clair de LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant