CHAPITRE 11

74 8 2
                                    

12 septembre 1986, 21h45.

Nous avons finis notre devoir et la nous sommes entrain de manger des raviolis à la sauce tomate. Eddie m'a proposé de rester un peu plus longtemps avec lui ce que j'ai accepté. Je suis un peu gêné car nous mangeons l'un en face de l'autre et il arrive parfois qu'il me regarde. Et j'avoue ne pas être à l'aise quand on me regarde manger.

Eddie: Tu es mignonne quand tu mange princesse..~

Je remonte mon visage vers lui ce qui fait que nos regard se croisent. Je me sens légèrement rougir, personne ne m'a jamais fait de compliment comme ça, j'avoue ne pas savoir comment réagir.

Merry: Co...Comment..?

Je fais comme si je n'avais pas compris ce qu'il m'avait dis tout en essayant de garder le contrôle de mes jambes qui commence à trembler. Il continu de me regarder mais cette fois en tenant sa tête avec sa main comme si il m'admirait.

Eddie: Pourquoi tu m'as évité toute la semaine? On s'entend bien pourtant.

De peu je m'étouffe avec un raviolis mais réussi à rattraper la catastrophe en déglutissant deux fois.

Merry: Je ne t'ai pas évité. J'étais juste..fatiguée.

Il m'observe sans dire un mot, je vois dans son regard qu'il n'a pas cru un seul mot que je viens de prononcer mais je ne peu pas lui dire la vérité. Son regard devient insistant alors je baisse les yeux vers mon assiette de raviolis et continu de manger.

Eddie: Mouai, je vais faire comme si je te croyais.

Il se lève de table puis va s'installer sur son canapé où se trouve une guitare électrique qu'il prend en main pour commence à jouer une mélodie douce. Je pose ma fourchette sur la table et me tourne vers lui, je vois que ses yeux sont fermés surement pour mieux se concentrer sur les notes. Je l'observe jouer avec admiration, il n'a pas fait une seule fausse note depuis qu'il a commencé à jouer. Mes yeux, qui étaient posés sur sa guitare remonte jusqu'à son visage qui lui semble apaisé et heureux. Ça se voit qu'il est dans son élément. À ce moment la je me rend compte à quel point il a un beau visage, il me ferait presque penser à un ange tombé du ciel, un ange qui n'a pas sa place dans ce monde de brute..

Eddie: Tu aime bien?

J'étais tellement perdu dans mes pensées que je n'avais pas remarqué qu'il s'était arrêté de jouer. Je reprends mes esprit et le regarde dans les yeux.

Merry: Pardon? Qu'est ce que tu m'as dis?

Il ricane en me voyant paniqué puis me répète sa question.

Eddie: Je t'ai demandé si tu aimais bien ce que je jouais? C'est une chanson sur laquelle je travail depuis quelques jours.

Merry: C'est magnifique, enfin je veux dire..c'est très jolie.

Eddie: Ou alors j'ai ça aussi.

Il replace bien sa guitare sur sa cuisse puis se remet à jouer mais cette fois un morceau beaucoup plus violent que le précédent, un peu comme ceux qu'il avait mit dans la voiture tout à l'heure. Je grimace un peu car je ne m'attendais pas à quelque chose comme ça. Je me lève de sur la chaise puis vient m'assoir sur le canapé près de lui. Une fois son morceau fini, il se tourne vers moi avec la fierté qui règne sur son visage.

Merry: C'est moins mon style mais oui, c'est bien.

Je rigole par gêne car je ne sais pas trop quoi lui dire d'autre. Il rapproche son visage du mien et plisse les yeux.

Eddie: Tu écoute du métal?

Merry: Euh non pas vraiment, moi je suis plus, Prince, Queen, Cyndi Lauper..

|| Un sourire suffira|| •E. Munson•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant