CHAPITRE 14

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15 Septembre 1986, 16:10.

Je viens de sortir du cour de math mais je n'ai pas vus Eddie, il n'est pas venu ce qui me surprend car il m'avait dit qu'il y serait. Je fais rapidement le tour du lycée mais je ne le trouve pas. Je décide donc de quitter l'établissement, je le verrai peut être demain. Sur le chemin en direction de l'arrêt du bus, je me souviens du petit coin tranquille dans la forêt où j'ai parlé à Eddie pour la première fois. Je fais demi tour et marche en direction de la forêt qui se trouve derrière le lycée. Après cinq bonne minutes de marche j'atteins la forêt. Je continu ma course vers l'endroit favoris du métalleux. Je le vois au loin, qui est assis sur le banc, il est dos à moi. En le voyant, je suis de suite rassurée, j'avais peur qui lui soit arrivé quelque chose ou qu'il est fais une fuite, enfin je m'étais inventée pleins de scénarios plus horrible les un que les autres. Je me rapproche de lui et vois de la fumé près de lui, il doit surement être entrain de fumer mais je me demande pourquoi il a séché le cour de math.

Merry: Ah tu es là, je t'ai cherché partout.

J'accélère un peu le pas jusqu'à atteindre la table. Je m'assois en face de lui mais je me fige en voyant son visage. Il est pleins de blessures, sa joue est bleuté avec plusieurs égratignures, sa lèvres est ouverte et son nez saigne. Même les phalanges de ses doigts sont mutilées.

Merry: Eddie qu'est ce qu'il t'es arrivé???

J'approche ma main de sa joue pour voir ses blessures.

Eddie: Oh ça? .. Aïe! C'est pas grand chose, juste quelques brutes qui me sont tombés dessus parce que j'ai parlé à une certaine Merry Miller, tu l'as connais par hasard? C'est une chouette fille!

Je le regarde de travers avant de lui donner un coup dans l'épaule avec mon poing. Il n'arrive jamais à être sérieux deux minutes, c'est sérieux ce qu'il se passe la.

Merry: Arrête ça Eddie... C'est pas drôle... Le pire c'est que c'est de ma faute.

Il rigole légèrement tout en venant se frotter le bras la où je l'ai cogné. Une fois que j'ai bien auscultée ses blessures et vus qu'elles n'étaient que superficiel, je me laisse tomber sur le banc tel un zombie. Ça ne fait que quinze jours que je suis arrivée ici et voila qu'un élève qui était déjà harcelé au paravant, ce fait en plus battre parce qu'il a osé m'adresser la parole. Son sourire disparait pour laisser un regard inquiet prendre place. Il écrase son joint contre la table puis penche sa tête sur le coté pour mieux me regarder car je viens de baisser la mienne vers le bas.

Eddie: Eh Merry, je vais bien.... Regarde moi.

Je monte lentement mes yeux vers lui avec une mine boudeuse, j'ai horreur que les gens souffrent par ma faute. Il supporte déjà les fausses accusations des gens qui le pense coupable de la tuerie de l'an dernier et en plus des élèves viennent l'empêcher de fréquenter certaines personnes.

Eddie: Qu'est ce que je t'ai dis tout à l'heure? Je veux voir un sourire illuminer ton visage.

Merry: Non Eddie, je n'ai pas envie.. Ce n'est pas normal ce qu'ils t'ont fait! C'est moi qu'ils auraient du frapper et pas toi! C'est moi qu'il a mit en garde et non toi...C'est injuste..

Je sens les larmes me monter aux yeux du aux nerfs, Eddie me regarde sans vraiment savoir quoi faire. Je sens une larme s'échapper de mon oeil alors je baisse la tête pour éviter qu'il me voit. J'entends qu'il se lève du banc et s'avance vers moi. Il est maintenant assit à mes cotés. Il attrape mon menton et redresse ma tête pour qu'il puisse me regarder dans les yeux. Mes larmes ont inondés mes joues, je peux sentir l'air frais venir se cogner contre ma peau humide. Avec ses pouces, il vient essuyer mes larmes tout en essayant de former un petit sourire.

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|| Un sourire suffira|| •E. Munson•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant