Chap 28 - Dimanche matin après la sieste

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Encore dans le flou, les yeux clos, je sens des papouilles sur mon bras, pourquoi me dérange-t-on ? Je dormais si bien.

- Re-bonjour, ma petite puce.

- Hello, Don Juan ; ça va ? Dis-je tout en me frottant les yeux, quelle heure peut-il être ?

- Bien et toi, la sieste était bonne ?

- Oui après ce que tu m'as fait subir ; j'en avais bien besoin !

- Alors ma belle, que veux-tu faire aujourd'hui ? Veux-tu que je te fasse à déjeuner ? Par contre cette après-midi j'ai déjà quelque chose de prévu mais je peux décommander si tu préfères qu'on passe la journée ensemble. Tu n'as qu'un mot à dire et je suis ton homme. Avoue-t-il avec un franc sourire

- Non, non je vais rentrer chez moi, faut que je termine des dossiers.

Son sourire s'est effacé instantanément, sérieux il est déçu que je rentre, il n'a rien de mieux à faire que de trainer avec moi ?

- Vraiment ? déjà ? Tu ...

- Je suis chez toi depuis hier soir tout de même, tu devrais en avoir marre de moi !

J'ai vraiment espoir qu'il acquiesce, que je puisse rentrer rapidement

- Là tu trompes, il m'en faut beaucoup plus pour en avoir marre, je ne suis même pas certain de réussir à en avoir de toi chipie. Il faudrait être fou pour ne plus vouloir de toi. Ses yeux rieurs n'annoncent rien de bon, il se met à me chatouiller sous la couette

- Arrête. Etouffe-je tout en riant mais arrête. Je vais faire pipi dans ton lit, si tu continues,

- Ah non OK OK j'arrête, mais si tu dis à nouveau des bêtises, je recommence mon arme secrète : attaque de chatouillis

- Tu débloques mon petit. Puis-je t'emprunter ton t-shirt ? Stp

- Bien entendu,

- Merci

Je l'embrasse rapidement ; me lève, m'enroule dans la serviette encore humide de ma douche, file dans la salle de bain, récupère mes affaires, me vêtit uniquement de son t-shirt. Ici j'ai emporté toutes mes affaires.

J'ouvre le placard de l'entrée, jette ma crème dans mon sac, j'enfile ma veste, il arrive à grande enjambés, je sens qu'il va à nouveau cherché prétexte pour que je reste, mais non merci, passer ma journée au lit très peu pour moi !

- Ah tu t'en vas vraiment ?

- Heu oui, il le faut, merci pour tout c'était sympa

- Pourquoi il le faut ? C'était plus que sympa non ?

- Oui c'est vrai ! dis-je en jetant un regard dans l'entrée pour être certaines de n'avoir rien oublié

- J'ai l'impression que tu prends la fuite !

- Pas du tout, qu'est ce qui te passe par la tête ?

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je l'embrasse furtivement et sors ; il me suit uniquement vêtu du bas de jogging ; me plaque contre l'ascenseur et m'embrasse comme il sait si bien le faire.

La porte de l'ascenseur s'ouvre, je me faufile à l'intérieur à reculons afin de pouvoir le repousser s'il tente de pénétrer dans la cabine

- Quand est-ce que l'on se revoit ?

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