Chap 15 - 2ème sortie avec Ryan

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Ayant respectée les consignes de Monsieur mon kidnappeur, il est au téléphone quand j'arrive au parking mais raccroche dès qu'il me voit et arrive à ma hauteur, je ne pose pas de questions et met mes affaires dans mon coffre.

- Je suis garée par-là, tu viens ma Lady ?

Suivant son regard vers les véhicules, je me souviens de notre soirée où il était en moto ! Je panique, rien qu'en pensant au vent qui va s'immiscer sous mes vêtements et fouetter ma peau.

- Nous pouvons prendre ma voiture si tu veux ? as-tu oublié que je suis frileuse ... alors ta moto... ne me motive pas vraiment.... Rétorque-je en grimaçant avec l'espoir qu'il accepte ma proposition

- Non non un gentleman se doit de conduire sa Lady, je te réchaufferai, fais-moi confiance !

Oui enfin je n'ai pas envie de finir mon week-end au pieu avec la crève ! Me tendant son coude, j'y glisse mon bras qu'il s'empresse de bloquer.

- Gentleman toi ?

Si je le titille durant le trajet peut-être que j'aurai un peu plus chaud.

- Ose dire que je t'ai manqué de respect

- Pour l'instant je n'ai pas à me plaindre...

- Parfait ... dis-moi ma jolie la barrière ne te manque pas ? Il regarde dans sa direction tout en continuant à marcher.

- La barrière non ça va ! Elle était gelée ! En revanche pour ce qui s'est passé c'est une autre histoire...

Me bloquant en posant ses mains sur mes hanches, il plonge ses yeux dans les miens, heu qu'ai-je fais de mal ?

- Ah oui ? que s'est-il passé ? je crois que j'ai besoin d'une piqure de rappel... Annonce-t-il d'un sourire aguicheur tout en se rapprochant de mon visage

- Heum...

Fuyant son regard, sous peine de ne pas réussir à garder mon sérieux, j'adore le faire mariner.

- Rien ... non... j'ai dû rêver il ne s'est rien passé sur cette barrière, juste le froid qui m'a congelé les neurones...

Une tape sur le nez, plissant son regard ténébreux, je ris n'arrivant plus à me retenir,

- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, pour cette fois ! Si ma lady veut bien se donner la peine de monter dans ma voiture.

Il m'ouvre la portière d'une AUDI R8 rouge, ça lui correspond tellement tape à l'œil et belle gueule.

- Merci, alors pas de moto aujourd'hui ? Dis-je heureuse il y aura du chauffage durant le trajet

- Non, mais je t'emmènerai faire un tour avec grand plaisir quand tu en auras envie.

- Attention, je te prends aux mots mais on attendra qu'il fasse au moins 20 ° à l'ombre, d'accord ?

- Tout ce que tu voudras ! Note bien que je tiens toujours parole !

- OK chef, c'est noté ! dis-je en faisant le salut militaire

- Canaille, j'ai adoré que tu me nommes chef ! me murmure-t-il a l'oreille lorsque je passe devant lui pour pénétrer dans la voiture. Si jamais tu veux y aller avant le printemps, je te réchaufferai ne t'inquiète pas !

- Quand je te dis que je suis frileuse je ne plaisante pas ! j'espère que tu es aussi chaud qu'une bouillote...

Il a un regard coquin, il faut que je lui coupe l'herbe sous le pied

- Heureuse que tu aies pris la voiture par ce temps gris et humide.

- Quand je taf, je prends ma caisse c'est plus pratique pour y mettre les outils que le mini coffre de la moto ! Attention je ferme la portière. M'annonce-t-il en me souriant.

Durant le trajet, après avoir enclenché le chauffage, il me parle de sa journée d'hier où il était complètement à la ramasse, arrivé en retard au travail, heureusement que la patronne l'apprécie

- Un beau gosse comme toi, il suffit d'un sourire et on te passe tout.

- Ne crois pas cela, ce n'est pas le cas ! Rétorque-t-il en fronçant les sourcils tout en s'insérant sur l'autoroute.

- Là c'est moi qui ai du mal à te croire, tu peux obtenir beaucoup de la part des femmes j'en suis sûr !

Il ne relève pas et continue son récit.

Le soir, malgré la fatigue, il est tout de même allé à la salle de sport pour voir si une certaine princesse violette était présente.

Je souris une princesse, moi ? l'image qu'il a de moi et bien loin de la réalité. Je suis bien loin d'être une petite nénette à sauver, j'ai un fort caractère et je suis indépendante, je n'ai pas besoin d'un preux chevalier, un homme pour le côté charnel de temps à autres me suffit, autrement besoin des mecs pour les gros déménagements et pour ça j'ai les copains de mes amies ou la société de déménagement, je me suis toujours débrouillée ... et ça continuera comme ça ! Être dépendante d'un homme ! oh non merci ! je passe mon chemin ! Je suis trop bien dans ma routine de célibataire ! Et surtout je suis libre de faire ce que bon me semble, sans rendre de compte à personne, mis à part moi-même. Et entre nous c'est déjà bien suffisant.

Bref il est rentré chez lui, déçue encore une fois. J'ai un petit pincement au cœur, je sais que cette réflexion me vise directement.

Il remarque que mon expression a changé et pose sa main sur mon genou, profitant de son arrêt au feu rouge pour me relever le menton et voir au plus profond de mon regard.

- Tes yeux sont vraiment magnifiques, on doit te le dire souvent.

- Merci et oui il est vrai que j'ai souvent eu ce compliment.

Arquant son sourcils une demi-seconde avant de faire réapparaitre son doux regard.

- Ne prend pas mal ma réflexion on se rattrapera, tu as de la chance que je n'ai pas ton adresse si non j'aurai débarqué hier soir avec une bonne bouteille ou un pot de glace ....

- Menthe pépites de chocolat. Dis-je au tac au tac

- Quoi ? ... Ah pour la glace (il rit) ce n'était pas pour la déguster, je pensais à une autre utilisation

- Fait un peu froid pour utiliser de la glace, un sextoys aurait pu faire l'affaire, beaucoup moins froid et souvent vibrant, ce sont de bonnes sensations, tu devrais essayer... dis-je en tournant ma tête dans sa direction

Waouh son regard ... ces yeux pétillent, il râcle sa gorge. Il est tellement stupéfait que le véhicule derrière nous lui klaxonne pour qu'il avance, le feu est vert.

- Heum ... oui ... Oui ça peut être envisagé, tu es pleine de surprise, une femme exceptionnelle ! nous sommes arrivés ma puce.

Une femme exceptionnelle, moi ? Je me gausse, ce compliment uniquement parce que je lui parle d'un sextoys, il me demandera de l'épouser quand il verra la collection de jouer que j'ai, j'aspire l'intérieur de ma joue afin d'éviter de rire en imaginant l'expression du visage qu'il aurait !

Son signe de tête en direction du lieu, me sors de ma rêverie et je suis son regard par la fenêtre, effectivement un beau restaurant italien d'après le nom qui ne peut prêter à confusion LA TABLE ITALIANO.

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