Chap 18 - HANGAR : cerveau turbine à 200 000

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Je reste sans bouger un instant, j'essaye de rassembler les morceaux, non mais il me fait quoi.... Et mon cerveau qui m'envoi « j't'tavais allumé les signaux de détresse – stop »

« t'as pas bougé ton cul – stop »

- T'es sérieux ? criais-je sans m'en rendre compte

- Désolé fa...

Ah nan nan n'y a pas de désolé, il est tarré ce mec ! je rétorque en lui coupant la parole ! il se prend pour qui ? Putain ! Impossible qu'il me sorte une excuse pour ça ! ça ne se fait pas et y a rien qui peut justifier ce comportement !

- OK ! Dans ce cas merci pour ce que tu as fait. Ce n'était.... Pas mal. A une prochaine ou pas ! Crachais-je en m'éloignant

- Quoi ? hey mais tu vas où ? Mélodie attend !

Il vient de m'appeler par mon prénom ? C'est bon j'ai eu ma dose ! Me dirigeant le plus rapidement possible au vestiaire, reprendre ma veste et mettre mes chaussures, je suis fâchée ! Fâchée nan c'est un euphémisme, je suis dans un état bien pire que ça, un ou dix niveaux au-dessus de simplement fâchée.

Il me fait jouir et arrête car monsieur a un rendez-vous, mais qui pense à ça pendant qu'il fait jouir une personne ! Qui ? Beh Ryan ! Si encore il avait été pompier, médecin ou une profession avec astreinte d'urgence, une question de vie ou de mort, là j'aurai compris car ça aurait été compréhensible MAIS là c'est quoi son excuse un rendez-vous, tu peux arriver avec quelques minutes de retard ! surtout si c'est pour la bonne cause ! Hey donner un orgasme à une femme c'est une cause noble !

Le pire dans tout ce bourbier, il ne me court pas après ! Il ne me retient pas ! Pffff je suis certaine, il va aller voir une autre femme, mieux golée, plus sexy qu'il aura envie de baiser ; il m'a fait jouir juste pour avoir une bonne conscience de sa dragouille entamé au sport ou pour un pari avec ces potes, me souviens de leur remarque à la salle « à mon avis tu vas en baver pour te mettre avec elle ! » « Tu n'vas pas la pécho facilement »

Ou alors ce qu'il a tripoté l'a déçu pfff je savais que cette histoire n'aboutirait pas et dire que je risque de le voir à chaque fois que j'irais à la salle de sport ! Quelle merde ! Tant pis j'irai le matin avant le boulot, lui va toujours le soir en semaine donc aucun risque de le croiser.

Je suis arrivée au parking devant le restaurant... et merde je tape du pied, c'est vrai .... Putain de bordel de merde ! fais chier, fais chier, fais chier, grrr je passe mes mains énergétiquement dans mes cheveux ! Ma voiture n'est pas là, je suis obligée de repartir avec lui ! La poisse ! Peut-être que je pourrais retourner à la salle de sport à pied, je dois juste retrouver mon chemin, vive le smartphone. Y a surement un bus qui pourrait me ramener au plus proche de la salle, au pire je prends un UBER, hors de question de remonter en voiture avec lui ! Ou qu'un employé du restaurant peut me ramener. Oui je vais faire ça. Allez demi-tour direction l'entrée du restaurant.

Mon pouls s'accélère quand j'entends ses pas se rapprochés, l'entrée du restaurant me parait soudainement bien loin.

- Ma puce, tu vas me dire ce que tu as ?

- Ma puce ?

Là tout de suite j'ai juste envie de meurtre ; finalement la bâche pourrait m'être utile ! Il n'aurait pas dû refermer à clé ce hangar !

- Que se passe-t-il ?

- Parce que tu as du mal à comprendre ma réaction, peut-être ?

Si tu n'avais pas remarqué que j'étais fâchée, le ton de ma voix est plus qu'explicite.

- Tu auras bien compris pourquoi je ne te cours pas après, je savais que tu ne pourrais pas t'enfuir étant donné que tu n'as pas ton véhicule. Et je devais tout remettre en ordre, éteindre la lumière, verrouiller la porte, etc M'annonce-t-il d'un ton doux et posé

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