Bonjour à tous, au début cette histoire devait être un O.S., mais j'ai eu beaucoup d'inspiration et ça s'est transformé en histoire. J'espère que le premier chapitre vous plaira.
P.S. Comme vous allez le comprendre au fur et à mesure des chapitres, j'ai décidé de ne pas faire mourir Évelyne Roche (je la trouvais trop cool et je pense qu'elle peut être utile pour nos deux flics) et de faire revenir Audrey Roche ( comme ça la famille est presque au complet).
Florence: « Ce baiser, entre nous, ça voulait rien dire. On est d'accord ? »
Pascal: « Ça c'est vous qui le dites, pour vous voiler la face. »
Florence: « Je ne me voile absolument la face, c'est vous qui vous faites des films. »
Pascal: « Je sais ce que j'ai ressenti lorsque je vous ai embrassé. Et je sais aussi que vous avez répondu à mon baiser. Alors je vous pose une seule question, pourquoi est-ce que vous voulez pas être avec moi? »
Florence (d'une voix incertaine): « Non mais vous vous emballez capitaine. Je n'ai jamais répondu à votre baiser. Et de toute façon, je suis votre commissaire et vous savez tout autant que moi que même si je le voulais, je ne pourrais pas sortir avec vous. »
Pascal (en tournant le dos): « Alors c'est pour ça que vous ne voulez pas que l'on soit ensemble, c'est parce que vous avez peur. Et bien sachez que vous êtes lâche. »
Florence (les larmes commençaient à lui monter aux yeux): « Je ne suis pas lâche, je suis réaliste et je n'ai pas envie de vous perdre car c'est ce qui arrivera si on nous découvre, le procureur nous séparera automatiquement et... »
Pascal (en se retournant vers elle): « Et ? »
Florence: « Et je peux pas vivre sans vous, parce que je suis folle de vous et que vous imaginer loin de moi est impossible. Parce que depuis hier soir, je peux penser qu'à vous et je peux me souvenir que de la sensation de vos lèvres sur les miennes. Mais même si j'ai peur, je vais tenter le coup car je veux pas vous dire que je vous aime trop tard, car je veux pas perdre plus de temps. »
Après lui avoir dit ce qu'elle avait sur le cœur, Florence baissa les yeux.
Pascal: « J'ai deux choses à te dire. De un, au stade où on en est, est-ce qu'on pourrait pas se tutoyer ? » Elle acquiesça d'un signe de tête. « Et de deux, moi non plus je veux pas te perdre. Parce que je t'aime à la folie et qu'après un avant-goût de tes lèvres, je suis devenu addicte. »
Sur ce, il passa deux doigts sous le menton de sa commissaire pour la forcer à relever la tête et l'embrassa. Il l'enserra à la taille et elle passa ses bras autour du cou de son capitaine. Lorsqu'ils se furent séparés de quelques millimètres seulement, Pascal demanda:
Pascal: « T'es vraiment bien chez toi ? »
Florence: « Oui, j'ai une magnifique terrasse avec une belle vue sur le lac, une grande cuisine même si je ne m'en sert que très peu, quand il vient, Jules a sa propre chambre. Que demander de plus ? Pourquoi cette question ? »
Pascal: « Je te demande ça parce que t'aurais pu venir à la maison lorsqu'on aurait fini cette affaire. »
Florence: « Alors là, c'est très tentant, mais j'ai un meilleur plan. Tu viens chez moi, on profite de la terrasse, on mange et on regarde un bon film sous un plaid. »
Pascal (en la taquinant): « Ok, mais à une condition, on cuisine tous les deux. J'ai pas envi de finir empoisonné. En plus, cela va te permettre d'utiliser ta cuisine. »
Florence (en le raillant): « Ah, ah, ah. Moques toi de mes capacités en cuisine. (fataliste)Mais au moins, avec toi, on est sûr de manger quelque chose. »
Ils se séparèrent et repartirent au commissariat chacun de leur côté, mais avec la présence de l'autre dans leurs pensées. Une fois arrivée dans son bureau, Florence prit peur, et si Pascal le racontait à toute l'équipe ? Elle n'osait même pas imaginer ce qui se passerait. Elle décida donc de le faire venir dans son bureau dès qu'il arriverait. Dès lors qu'il eut passé la porte du commissariat, la blonde appela le capitaine dans son bureau. Il entra et ferma la porte:
Pascal: « Tu ne peux déjà plus te passer de moi? »
Florence: « Oui mais pas que. J'ai oublié de te dire, je veux pas que toute l'équipe apprenne pour toi et moi. »
Pascal: « Pourquoi? »
Florence: « Parce que c'est tellement nouveau et j'ai pas envi que quelque chose vienne gâcher ce qu'on est entrain de construire tous les deux. Je peux pas te perdre, pas maintenant....ni jamais. »
Pascal: « Ne t'inquiète pas, personne ne saura que je t'aime à la folie et tu ne me perdras pas. Je te le promets. »
Il repartit dans l'open Space et fit comme si de rien n'était. Elle le rejoignit et ils débriefèrent le début de l'enquête. Elle organisa les équipes et ils partirent chacun de leur côté. Lorsqu'ils revinrent, ils n'avaient pas plus d'infos et ce fut Nicky qui les débloqua. Alors que Florence allait aller voir le procureur, le capitaine la stoppa:
Pascal: « Si je peux me permettre, tu pourrais essayer de t'entendre pas trop mal avec lui? »
Florence: « Pourquoi? »
Pascal: « Parce que c'est notre première grosse affaire avec lui et que la dernière fois que tu t'es mal entendue avec quelqu'un en le rencontrant c'était moi. Et regarde nous maintenant. »
Florence: « Serais-tu jaloux? »
Pascal: « D'habitude je ne le suis pas, mais quand ça te concerne, je change radicalement. »
Florence: « Ah... Ne t'inquiète pas, je vais essayer de pas créer de conflit...J'ai bien dit je vais ESSAYER. »
Elle s'en alla voir le remplaçant d'Évelyne mais l'entrevue ne se passa pas comme prévu et elle s'en alla furieuse. Elle revint au commissariat et ils décidèrent d'aller interroger la fiancée de Victor. La commissaire prit Pascal avec elle et ils allèrent à la clinique vétérinaire. Ils interrogèrent la jeune femme et ressortirent:
Pascal(en soupirant): « Et ben, elle l'aime, son mec. »
Florence: « Elle a peur de le perdre. Normal. J'pense que son alibi est bidon. »
Pascal: « Ouais, mais ça prouve pas qu'il est coupable. »
Florence: « C'est pas ce soir qu'on trouvera des preuves. »
Pascal: « Oui d'ailleurs on aurait pu aller boire un verre, mais je vous le propose pas. »
Florence: « Non, j'ai déjà quelque chose de prévu. »
Pascal: « Quoi? Un rendez-vous galant? »
Florence: « Oui. Pourquoi? Ça vous intéresse ? »
Pascal (en s'approchant d'elle): « Et qui est l'heureux élu? »
Florence: « Il est brun, musclé, beau-gosse et il a pas mal de tatouages. »
Pascal (il avait continué de s'approcher): « Un peu comme moi quoi? »
Florence: « Oui, un peu comme vous. »
Elle unit leurs lèvres et elle sentit le capitaine sourire. Ils se séparèrent et elle dit:
Florence: « Est-ce que tu peux m'amener chez moi pour que je puisse me préparer ? »
Pascal: « Avec grand plaisir. »
Ils montèrent dans la voiture et elle mît sa main sur celle de son capitaine.
Et voilà, le premier chapitre est posté, j'espère qu'il vous a plu ! On se retrouve très bientôt pour la suite !
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Cassandre et Roche
FanfictionEt si lorsque Pascal avait embrassé Florence, cela avait voulu dire quelque chose...