Cuisiner

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Le réveil sur le téléphone de la commissaire réveilla cette dernière et elle vit un post-it sur la table basse disant « Je suis sorti chercher du pain. Je t'aime mon amour! ».

Elle sourit en le lisant, il pensait vraiment à tout

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Elle sourit en le lisant, il pensait vraiment à tout. Il avait compris que si elle ne savait pas où il était, elle paniquerait, car elle penserait qu'il avait regretté. Elle se lava, s'habilla et se coiffa. Elle alla dans la cuisine et trouva SON capitaine en train de préparer le petit-déjeuner. Elle passa dans son dos et l'enlaça tendrement par derrière. D'abord surpris, il se retourna rapidement et la prit dans ses bras.

Florence: « Merci pour le post-it. »
Pascal: « Ravi qu'il t'ai plu. »

Il déposa ses lèvres sur celles de sa belle puis se retourna pour éviter que le contenu de la poêle ne brûle.

Florence: « Qu'est-ce que tu nous prépare? »
Pascal: « Du pain perdu avec du café et des tartines grillées. »
Florence: « Ça promet d'être le meilleur petit-déjeuner que je mange depuis plusieurs mois. »
Pascal: « Tu cuisine si peu que ça? »
Florence: « Je ne cuisine quasiment jamais. La plupart du temps, je commande ou je fais décongeler quelque chose. »
Pascal: « En gros, ton téléphone et le micro-ondes sont tes meilleurs amis en cuisine. »
Florence: « C'est totalement ça. »
Pascal: « Et bien, avec moi, tu vas prendre goût à la vraie nourriture. »
Florence: « J'espère ! »

Ils finirent de cuisiner, mirent la table et commencèrent à manger.

Florence: « Hum...Mais c'est super bon ! »
Pascal: « Le pain perdu? C'est une recette de ma mère. »
Florence: « Et bien il faudra qu'elle me la donne. »
Pascal: « Je lui demanderai la prochaine fois que je la verrai. »
Florence: « Tu veux lui dire? »
Pascal: « Quoi? »
Florence: « Et bien...toi et moi. »
Pascal: « Seulement si tu m'autorises, mais oui, je comptais. »
Florence: « Alors oui, je vois pas pourquoi elle ne pourrais pas le savoir. »
Pascal: « Alors je lui dirai lorsqu'on aura résolu l'affaire. »

Ils finirent de manger et Pascal partit chez lui se changer. Au bout de 30 minutes, elle partit au commissariat et y trouva le capitaine assit sur un des bureaux de l'open Space. Ils avaient convenus de ne pas arriver en même temps pour ne pas éveiller les soupçons de leurs équipiers. Ils firent un rapide débriefing et la commissaire partit avec Marchand dans la ferme des Bélangers. Dans l'après-midi, alors qu'elle entrait dans l'open Space, Florence entendit:

Marchand: « Putain, Pascal. J'ai l'impression d'entendre ton père. Victor, ce qu'il fait de mieux, c'est mentir, mentir. Mentir, il fait que ça! Tu vois pas? »
Pascal: « Non, ce que je vois c'est un mec qui a la trouille et qui sait pas comment réagir. Et si c'est lui qui a tué Lola Perrin, tu crois franchement qu'il serait assez con pour foutre le corps dans le hangar où il a tué la petite Bélanger dix ans plus tôt ? »
Marchand: « Victor c'est pas un meurtrier calculateur, c'est un impulsif. Et le hangar pour lui c'est, c'est symbolique. Et oui! »

Elle décida d'intervenir:

Florence: « Faut reconnaître que ça se tient Pascal. »

Et voilà, elle s'y mettait pensa l'interpelé. Si elle continuait comme ça, il était perdu. Il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Sur ce, elle s'en alla à la clinique vétérinaire de Mathilde. Après les déclarations de la mère de cette dernière, ils interpellèrent Victor, qui fut emmené au commissariat où il fut interrogé par Pascal. Après l'interrogatoire, elle alla voir le procureur, avec qui elle eut une forte discussion, et elle revint dans le commissariat de très très mauvaise humeur. Lorsqu'elle leur raconta ce qu'elle lui avait dit, chacun le pris d'une façon différente mais Pascal fut le seul qui l'encouragea. Une fois qu'elle eut donné ses directives, elle alla dans son bureau pour travailler mais elle y fut rejointe par Pascal. Il referma la porte derrière lui et s'approcha d'elle:

Pascal: « Salut. »
Florence: « Salut. Comment tu vas? »
Pascal: « C'est plutôt à toi que je devrais te le demander parce que, c'est vrai que j'ai rigolé en face des autres, mais je veux pas que tu t'en aille. »
Florence: « Je vais pas m'en aller sauf si tu te mets pas au travail et donc, que tu me trouves rien. »
Pascal: « Ok, mais avant de retourner bosser, je vais te donner de l'énergie. »

Sur ces mots, il l'embrassa. Lorsqu'ils rompirent leur baiser, Florence répondit:

Florence: « C'est vrai que c'est efficace. »
Pascal: « Je peux te redonner de l'énergie comme ça quand tu veux. D'ailleurs, est-ce que tu veux venir chez moi ce soir? »
Florence: « Bien sûr que oui ! »
Pascal: « Alors je te laisse et essayes de plus faire de vagues. »
Florence: « Oui chef! »

La journée se finit et ils réussirent à avancer dans l'enquête. Pascal était parti depuis une bonne demi-heure lorsque Florence referma son ordinateur, attrapa son manteau et partit. Elle rentra chez elle, mît une combinaison noire et des bottines noires et prit sa voiture pour aller chez son très cher capitaine.

Cassandre et RocheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant