Islem - Ta haine a su calmer mes peines

𝕻𝖗𝖔𝖑𝖔𝖌𝖚𝖊

As Sālam ou 'Alaykoūm wa Rahamtūl-Lāhi ita'āla wa baarakatūh, avant de commencer, je tenais à dire que cette histoire comportera des sujets en rapport avec le suicide, la mutilation, la dépression et pleins d'autres sujets de ce genre. Donc si vous êtes sensibles, je vous prie de ne pas lire, je tiens à préciser aussi que l'un des passés des personnages de cette histoire est le mien, je ne citerai pas lequel alors c'est pour cette raison que je vous demanderai d'être poli à l'égard des personnages. Bonne lecture.

OMNISCIENT

Islem, une jeune fille à la peau matte, à la chevelure noire et aux yeux en amande marrons noisette d'un contraste éclatant, est à la fac, pour réaliser son rêve : devenir Ingénieur.

Elle avait tout pour plaire, elle avait tout pour elle, son allure de jeune femme indépendante et sa cicatrice qui commençait de son arcade pour venir joindre le bout de son nez, lui donnait un air plutôt charmant et unique.

Islem n'était vraiment pas du genre à aimer les histoires de romance. L'amour ? Pff. C'était clairement le dernier de ses soucis, ce sentiment l'écœurait tant, et bien pourtant...

originaire de la Syrie et d'Algérie, la petite Islem en a bien vécu des choses, les histoires de ces pays qu'elle aimait tant la fascinait.

Son père, qui, fut mort d'un cancer lorsqu'elle n'avait tout juste que  6 ans, sa mère Soumaya décida de rebâtir une nouvelle vie avec ses enfants, Islem, Ryhem et Azhar, en Syrie, qui est son pays d'origine.

Ryhem, la grande sœur d'Islem, était, à ce moment là, âgée seulement de deux ans de plus que sa sœur, tandis que Azhar, le plus grand, était âgé de dix ans.

La misère était installée en Syrie, ce pays pourtant si beau et joyeux, fut plongé dans les bombardements et les cris.

Les pleurs, la souffrance, la solitude, la famine, le désespoir, le chagrin, la peur et le désastre, régnaient à présent dans ce pays.

Un jour, Soumaya sentait que c'était la fin, elle n'en pouvait plus et décida alors, d'un pas déterminé, de combattre pour sa survie et celle de ses enfants.

Cela faisait à présent deux années entières qu'ils vivaient là bas, la petite Islem avait à présent huit ans, Ryhem dix ans et Azhar, douze ans.

Soumaya avait seulement atteint l'âge de trente quatre ans, leur père fut décédé quand il en avait trente cinq, ce fut si triste car c'était un bon père, toujours souriant, toujours là pour les autres, toujours là pour ses enfants..

Les deux amants avaient trois ans d'écart, c'était un couple reconnu de tous, ils ne vivaient pas dans le grand luxe, mais Rayhan, le père, faisait tout pour que sa famille ne manque de rien.

Et d'ailleurs, son prénom qui n'est autre que Rayhan, correspondait bien avec son âme, la douceur...la douceur qu'il avait dans ses mots, la douceur qu'il avait dans sa manière de faire, de penser, de s'adresser aux gens.

Sa mort fut un terrible choc pour Soumaya et ses enfants, c'était un homme si pure...il ne méritait pas.

Soumaya n'avait plus de famille à présent, ils leur avaient tourné le dos car Rayhan, son mari, était d'origine Algérienne. Mais aussi parce qu'autrefois, c'était un homme très dangereux, qui n'avait aucun compatis pour les autres.