"- Tu as détrôné la science."
L'un était amoureux de la science, désintéressé de tout sentiment.
L'autre tombait inlassablement sous le charme de son regard et de son sourire.
Et ensemble, ils découvrirent la Beauté simple d'émotions naissant...
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— Senku arrête de faire le gamin et accompagnes moi, soupira la blonde.
— En plus j'ai besoin d'être seul dans ma cabine, compléta Ryusui pour aller dans le sens de la fille.
— Tss.
Senku se leva et suivit Kohaku dans les couloirs du bateau. Il avait une étrange sensation dans la gorge, une sorte de noeud qui ne voulait pas partir.
— Kohaku, ce n'est pas par là le pont, remarqua le scientifique.
— Je le sais, nous allons faire un petit détour avant.
La blonde s'arrêta devant une porte et toqua.
— Kohaku !
— Alors Youzuria, tu as ce que je t'ai demandé ?
— Oui, entrez.
— Suis-moi Senku, ordonna la blonde.
Les deux entrèrent dans la cabine que Youzuria se partageait avec Kohaku et y trouvèrent Taijū.
— Il m'a aidé pour choisir la couleur, expliqua la fille en rougissant.
— Pas besoin de te justifier Youzuria, ria son amie.
Senku ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il voyait sur le lit des vêtements pliés et mis en pile, sûrement ceux qu'ils avaient ramené du quartier général avant d'embarquer.
— C'est pour quoi cette chemise ? demanda t-il.
— Pour toi Senku, habilles-toi avec ça c'est important, répondit avec entrain Taijū.
— Pourquoi je dois enfiler des vêtements aussi chic ? soupira le vert.
— Tu n'as pas le droit de poser de question et nous sommes dans l'interdiction de répondre, sourit la brune.
— Je n'ai pas la tête à jouer ce soir...
— Arrête de chipoter et enfile ça, on attend dehors, râla Kohaku agacée de l'air supérieur et détaché qu'affichait Senku.
Il finit par accepter, enfilant la chemise en lin et ferma chacun des boutons. Sans surprise, l'image de Gen les lui arrachant venait prendre place dans sa tête. Stop. Ce n'était pas le moment de penser à lui. Il enfila le pantalon qui était plié sous le haut puis sortit.
Comprenant très vite qu'il n'allait pas avoir plus d'information, Senku suivit sans dire un mot traînant des pieds. Sérieusement ? Il se trouvait pathétique, il était dans cet état seulement parce qu'il n'avait pas eu de réponse ? Mais c'était devenu n'importe quoi, il était carrément dépendant du magicien... Il marchait en fixant ses pieds mais fut très vite stoppé dans sa course en se cognent dans le dos de Taijū qui s'était arrêté.
