"- Tu as détrôné la science."
L'un était amoureux de la science, désintéressé de tout sentiment.
L'autre tombait inlassablement sous le charme de son regard et de son sourire.
Et ensemble, ils découvrirent la Beauté simple d'émotions naissant...
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— Gen j'en peux plus, j'en ai marre de toi vraiment, soupira le scientifique.
— Hein ?
— Tous les jours c'est la même chose, depuis que l'on a embarqué sur le navire et que l'on se partage cette minuscule cabine c'est devenu insupportable. Ça ne me dérangeait pas dans notre ancienne pièce parce que l'on avait de l'espace mais là je ne peux plus travailler dans de bonnes conditions.
— Mais qu'est-ce qui te prends d'un coup ?
— J'en ai clairement marre de tes calçons et de tes vêtements qui traînent partout, râla Senku.
Gen dût faire un grand effort pour se retenir de rire. Son petit Senku lui faisait une crise pour ça ? Bon c'était vrai qu'il abusait un peu à laisser ses vêtements en plan. Il se leva de la couchette et embrassa tendrement le vert qui ne répondit pas.
— Je te fais la tête si tu n'avais pas compris foutu mentaliste, râla t-il.
— Je sais et je m'excuse, je ferai attention.
— C'est exactement la quinzième fois que tu me dis ça et je suis sûr à trois-cent pour-cent que tu vas recommencer dans à peine deux jours, soupira le vert.
— C'est très possible...
— Écoute-moi bien, maintenant que nous vivons dans cette microscopique cabine, il va falloir que tu ranges tes affaires, je ne peux même pas faire un pas sans marcher sur l'un de tes vêtements...
— C'est vrai que j'abuse un peu... Je vais faire des efforts.
— Tss me regarde pas avec ces yeux là mentaliste, j'ai l'impression d'être méchant...
— Tu veux que je te regarde comment alors mon petit Senku ?
— Je sais pas mais pas avec tes yeux de victime comme ça.
— Pourquoi ça te dérange à ce point ? demanda le magicien.
— Parce-que ça me donne une folle envie de t'embrasser alors que je suis censé faire la tête pour te faire comprendre que je suis énervé.
— Ne te retiens pas mon petit Senku, embrasse-moi, sourit le bicolore.
— Si tu ne l'avais toujours pas remarqué je suis énervé contre toi là, vu que tu es incapable de ranger tes affaires c'est moi qui le fait et ça me fait perdre un temps précieux.
— Encore une fois je m'excuse, que faut-il d'autre pour que tu ne fasses plus la tête ?
— Rien.
— Tu es vraiment un enfant.
— Et toi tu m'énerves avec ta tête, même si j'ai quelque chose à te reprocher j'ai toujours la folle envie de fondre sur tes lèvres, c'est insupportable, râla le génie.
