7- Suis ton coeur et non ta tête

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  Senku se réveilla sentant quelque-chose reposer sur son torse

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Senku se réveilla sentant quelque-chose reposer sur son torse. Il ouvrit les yeux et aperçut Gen endormit sur son buste. Tout d'abord, il ne comprit pas très bien ce qu'il faisait dans le même lit que lui puis, il se souvint qu'hier, comme il avait froid, il avait décidé de s'incruster dans le sac de couchage du magicien.
Doucement, il passa ses doigts sur les joues de l'endormi puis remonta jusqu'à ses cheveux qu'il caressa délicatement en souriant. Ils étaient comme il les avait imaginé, doux, fins et agréables à toucher. D'un coup, Gen ouvrit les yeux et sous la surprise, Senku le gifla en poussant un cri.
Bien sûr qu'il n'avait pas fait exprès, c'était sorti tout seul sous le coup de la surprise...

— Espèce de scientifique fou mais qu'est-ce qu'il t'a pris ?

— Je te jure Gen que je n'ai pas fait exprès, elle est partie toute seule.

Le mentaliste se releva et ramassa les deux couvertures puis partit sans attendre le scientifique.

— Tu fais la tête ? Demanda t-il en essayant de tenir la cadence soutenue du bicolore.

— Effectivement.

— Je suis désolé.

— Je m'en fiche, j'ai mal.

— Tu vas pas me dire que moi, avec ma force de moineau, je t'ai fait mal.

— Et bien si, tu m'as bien réveillé d'un coup. Je suis passé des caresses au claque j'avoue que ça m'a fait tout drôle, râla t-il.

— T'étais réveillé ?

— Oui, gros imbécile, j'avais trouvé ça mignon mais là tu m'as vexé.

Senku ne savait pas s'il devait rire ou pleurer. D'abord Gen avait tout sentit quand il avait passé ses doigts dans ses cheveux ensuite, il avait giflé le pauvre mentaliste qui n'avait rien demandé et maintenant il lui faisait la tête.

— Gen, tu comprends pas que c'est mon instinct de survie ?

— Te fous pas de moi, t'as pas d'instinct de survie et puis je ne suis pas un danger.

— T'as ouvert les yeux au mauvais moment.

— Donc tu me gifles et c'est ma faute ?

— Tu sais quoi, gifle-moi comme ça on est quitte, ça te vas ?

Cette fois ci, Gen ne put s'empêcher de rire. Il avait beau être un scientifique brillant, il n'était pas très futé.

— Pas besoin mais je demande réparation, dit-il en souriant.

— Réparation ? Comment veux-tu que je fasse ça ?

— Débrouille-toi, tu es l'intellectuel après tout.

Le vert réfléchit quelques instants puis, ne voyant que ça, il se mit sur la pointe des pieds et déposa un doux baiser sur la joue de son camarade.

Pour ton royaumeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant