Mon Roi, Ma Reine.

Chapitre 10

Chifuyu : Ella ?

Chifuyu venait de me raconter comment il avait fait pour que Lilly supprime cette stupide photo.

Ella : oui désolée, je réfléchissais juste.
Chifuyu : tu me crois ou pas ? J'espère que tu ne m'en veux pas.

Je re serrais un peu ma main sur la sienne, et le regarda dans les yeux.

Ella : pourquoi je t'en voudrais ? Tu as juste supprimé une photo qui bousillait un peu ma vie.
Chifuyu : je suis content alors.

Un silence s'installe entre nous. Je sépare nos mains, et Chifuyu ouvrit la bouche pour parler mais la referma aussi vite. Il voulait me poser une question.

Ella : oui Chifuyu ?

Il joignit ses mains, croisant ses doigts, et me regarda ensuite avec assurance.

Chifuyu : tu sais, Hinata et Takemichi sortent ensemble...

Effectivement, je le savais déjà. Mais je savais aussi qu'il n'avait pas finis sa phrase et le laissa alors finir.

Chifuyu : et donc, parfois, Hinata reste avec nous ou viens faire des sorties avec nous. En sachant ce qu'il s'est passé y'a six mois, Takemichi préférait que ce soit elle qui vienne dans son groupe et pas lui car il ne voulait pas te blesser ou te déranger. Je disais donc que Hinata viens souvent pendant nos sorties, et ce week-end, on va à la patinoire tous ensemble. Ca te dirait de venir ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me demande ça. Je réfléchis un moment, levant les yeux au ciel, puis les redescendant, en croisant le regard de Chifuyu.

Chifuyu : après, si tu veux pas je t'en voudrais pas, au contraire, je comprendrais.

Il avait l'air stressé et n'était plus aussi sur de lui. Je lui souris, pas un énorme sourire mais plutôt un petit, qui le rassura un peu je pense

Ella : je vais y réfléchir aujourd'hui, on en reparle ce soir ?

C'est à son tour de me sourire. Pas un sourire confiant comme les autres, mais plutôt un sourire triste. Il pense sûrement que je vais lui dire non, ce qui est compréhensible : on se reparle depuis seulement une semaine à peine, voir moins, et je lui ai pardonné depuis dix minutes. Les choses vont peut être un peu trop vite.

Chifuyu : d'accord, pas de soucis. A ce soir.

Il resta deux petites secondes devant moi, à attendre, puis il passa à coter de moi, poussant la porte et s'engouffrant dans les couloirs du lycée. Je rentra à mon tour, quelques secondes après, ayant finis de penser à ce qu'il venait de se passer. Il fallait que je raconte tout ça à Sky, afin qu'elle me donne un avis, et qu'elle m'aide à réfléchir pour ce week-end.

J'avançais toujours dans les couloirs du lycée, me dirigeant vers les endroits où j'avais le plus de chance de trouver Sky. Je vérifie d'abord la cafétéria, en sachant qu'elle ne louperait jamais un repas. Mais étonnement, presque incroyablement, elle n'y était pas. Je referma la porte et me retourna, sortant mon téléphone de ma poche.

Alors que je tapais sur mon portable un message demandant à Sky où elle était car je n'avais pas le temps de la chercher : ça allait sonner dans dix minutes, je tapa maladroitement l'épaule de quelqu'un qui marchait dans le sens inverse de moi. Je m'excuse rapidement, et repris mon chemin en direction de je ne sais où, attendant la réponse de Sky, qui ne se fit pas attendre. Elle me dit qu'elle me rejoint devant la salle de musique : là où je suis actuellement.

?? : Ouais bah regarde où tu marches la prochaine fois.

Je m'arrête subitement de marcher, levant les yeux de mon portable. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines, et je me retourna, afin de voir cette personne dont la voix était reconnaissable entre mille : Lilly.

Même si je ne suis pas encore prête à affronter cette personne qui a fait de ma vie un mini enfer, je la regarde dans les yeux.

Ella : désolé Lilly, je regardais mon portable et je ne regardais pas devant moi.
Lilly : oui bah fais plus attention la prochaine fois, je ne serais pas aussi tolérante.
?? : tu vas faire quoi même ? De tes 1m50, tout ce que tu pourras faire, c'est nous gifler le genou.

La voix de ma sauveuse : Sky. Elle arrive derrière moi et passe son bras autour de ma taille, un geste habituel de sa part.

Sky : d'ailleurs, je me demande même comment ma chérie a fait pour te taper l'épaule.