𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐈𝐏𝐄𝐒, central cee

024

je poste un deuxième chapitre parce que l'autre est pas ouf, enjoy ;)

[past]

Je circule entre les rayons à la recherche d'une tenue qui pourrait me plaire.

-et ça ?, me propose mon oncle

Je regarde ce qu'il me montre de haut en bas, de gauche à droite.

-j'aime pas, disais-je sèchement

Il souffle avant de se remettre à chercher.

-c'est bon je suis là

Je me tourne et aperçois l'assistante de mon oncle qui lui apportait son portefeuille qu'il avait oublié.

Ça me regarde pas ce qu'il vont se dire, en vrai je m'en fou donc je continue de regarder quelques vêtements. Rien ne me tente ici, on va bientôt partir.

-eh Keziah ?, m'interpelle une voix

Je me tourne et vois l'assistante de mon oncle avec un cintre. Dessus ? Une jupe et une veste à carreaux noirs et blancs avec un teeshirt blanc.

Je tourne un peu mes yeux et aperçois mon oncle avec des mocassins et une paire de chaussettes hautes.

J'imagine la tenue et j'aime bien.

Je souris et prend tout ça en direction de la cabine d'essayage.

[present]

-et ça ?

-toujours pas, je répond en souriant

Il est désespéré le pauvre. Je le vois souffler et poser le jogging à sa place.

-je sais pas comment tu fais pour avoir autant d'énergie le ventre vide

-mon esprit est rempli, disais-je en déplaçant les ceintres

Il pouffe et continue de chercher.

Que il me taquine depuis tout à l'heure. Je sais que j'ai un beau sourire mais comportement Oakley.

Je vais le faire chier un peu. Surtout qu'il a jamais fait ce que je lui ai demandé quand on était au Portugal.

-viens, disais-je en lui prenant la main

J'attrape quelques habits, des accessoires et on se retrouve au niveau des cabines d'essayages.

On faisait la queue. Y'a du monde pour un jour de semaine.

-la jupe est moche, dit-il, la prend pas

Si il savait. On continue la queue sous toutes les remarques sur ce que j'avais choisis.

-moins t'aime et plus ça me plaît, disais-je en donnant les articles à la dame

Elle compte ce qu'on a puis nous donne un truc avec le nombre en question écrit. On trouve finalement une cabine vers le fond. Il a de la chance.

-tiens, dis-je en lui donnant, c'est pour toi

Il me rit à la figure. Il se tape la barre de sa vie. Les gens autour le regardent bizarrement. Je le laisse brasser de l'air tout en souriant parce que son rire est contagieux mais il faut que je reste sérieuse.

Il se calme enfin. On va pouvoir avoir une discussion.

-t'es sérieuse là ?

-plus que sérieuse, t'as pas fait ce que je t'ai demandé au Portugal