La fille d'en-haut

Chapitre 1

Petite note :

Ce que vous vous apprêtez à lire est ma toute première histoire ! Elle commence donc à dater et ne représente plus ma manière d'écrire mais j'espère tout de même que vous apprécierez !

« Libérer la fille, livrer la nous et nous vous enlèverons votre malédiction. »

C'est ce qu'on m'a dit avant que je ferme les yeux et me réveille dans une barque au milieu de la mer. 2 personnes sont présentes avec moi, un homme et une femme. Tous deux habillés pareil et ils finissent chacun la phrase de l'autre. Le temps est très pluvieux et on ne voit pas à plus de 50 mètres devant soi. La barque s'arrête près d'un port en vieux bois abimé mais en réalité il s'agit d'une petite ile avec un phare éteint. Une des deux personnes me donne une petite boîte avec mes initiales dessus « BC » je l'ouvre et à l'intérieur s'y trouve un pistolet, une photo de la fille. La fille dessus est brune aux yeux verts, un visage fin, c'est tout ce que je pouvais remarquer dessus. A peine le temps de regarder que les 2 personnes me fixent, j'ai compris dans leurs regards qu'ils veulent que je monte la petite échelle à côté de moi pour monter sur le passage en bois reliant l'île. Je range le pistolet et la photo dans mes poches puis pose la boite dans la barque et je monte l'échelle. Les deux personnes sur la barque repartent aussitôt. Je suis seul sur l'île lugubre. Les quelques lumières présentent sont assez puissante pour éclairer le chemin. J'avance vers le phare qui a l'air inhabité. Une fois devant la porte une note y est attachée avec la même phrase que j'avais entendu avant :

« Bruce Campbell, libérer la fille, livrer là nous et nous vous enlèverons votre malédiction. »

Je toque à la porte, aucune réponse. La porte est déverrouillée, je rentre alors. Le phare est silencieux et à peine éclairé. Le rez-de-chaussée étant vide je monte les escaliers, une fois arrivé en haut je n'aperçois pas le sol ni la mer. Une porte peut s'ouvrir menant à l'intérieur d'en-haut du phare là où il y a la lumière. Une cloche est attachée à la porte, je la sonne. Des bruits de trompette se font entendre comme si c'était le jugement dernier et au rythme des trompettes le ciel est éclairé rouge. Tout s'arrête subitement et la porte s'ouvre grand. J'entre puis une chaise de torture rouge est au milieu de la pièce. N'ayant pas le choix je m'y assis puis les menottes s'attachent tout seul ! Des murs se construisent tout autour de moi puis une porte avec un hublot. La machine dont je suis dedans descend puis d'un seul coup se propulse vers le haut rapidement et violemment. 30 secondes plus tard tout s'arrête et la porte s'ouvre. Un tas de fumée sort de la machine et un chant religieux se fait entendre plus loin. 

Les menottes de la chaise s'enlèvent puis je me lève et sort de la machine ascenseur. L'endroit est un long couloir chaleureux, coloré ce qui contraste avec l'ambiance du phare. Je m'avance et le chant religieux devient de plus en plus fort puis je tombe sur des personnes chantant en chœur devant un prêtre. Je me faufile à travers le groupe de religieux puis passe. Une fois passé j'aperçois la lumière du jour, je me précipite puis je tombe sur un jardin entretenu et parfait ! Une personne est devant moi je lui demande alors :

« Excusez-moi, mais ou sommes- nous ? »

-Seul la parole du prophète Cormack compte mon ami.

D'accord bienvenue chez une secte on dirait, je trace ma route et trouve enfin la sortie du long jardin. Une fois sorti un dirigeable très technologique mais avec un style Steam punk apparait. Il s'agit d'une navette proposant la route gratuite aux nouveaux arrivants. Je suis le seul nouveau. Le dirigeable se gare pour positionner la porte devant moi et celle-ci s'ouvre. J'entre alors et m'assois sur un banc et observe à travers les fenêtres. Je suis dans une putain de ville volante ! Tous les bâtiments ont une architecture Steam punk et volent ! Je n'en crois à peine à mes yeux que le dirigeable s'arrête, je sors donc. Puis j'observe, je suis à la place d'une des iles volantes, tout est si joyeux, tout est si paisible que sa en devient bizarre. Tout est trop parfait. Une personne arrive, c'est un homme habillé très élégamment, costard, chapeau, monocle, béret, puis me donne un papier. Il s'agit d'une carte de la ville qu'ils appellent « Célestia la ville paradisiaque ». Sur la carte on y voit toutes les îles, une centaine à peu près et les plus importantes ont chacune un nom. Après tout cela je m'avance dans la rue puis des panneaux indiquent que la fête en l'honneur de la fille de la prophète va commencer. Peut-être que la fille s'y trouvera je dois y aller !