05- Fiesta de bienvenida.

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Dernier cours de la journée. 16h, encore 1h30.
Je suis installée dans l'amphi seule et au fond, c'est devenu ma place préférée. Faut dire que les étudiants de ma classe ne sont pas très sociables. A part Chloe qui ne fait que parler de ses cheveux ou sa manucure personne ici n'est à l'aise avec personne. Et ça me fume de rire de les voir tous galérer comme moi je galère.

Le cours se termine et je crois que j'aurais put étrangler Chloe et son chewing-gum qu'elle mâchait comme una maldita vaca durant tout le cours. (Une putain de vache). Ça me dégoûte. Les personnes comme ça méritent de l'avaler de travers. Et qu'il reste coincé.
Sadique ? Non, juste.

Je marche dans les couloirs quand je reçois un message de Nina:

- *Nina: meuuffff !!

- Moi: ???

- Nina: T'étais au courant que l'université organisait une fête de bienvenue ce soir au gymnase?!

- Moi: Une fête ? Euh non je savais pas?

- Nina: On va y aller !

- Moi: Jsuis fatiguée Nina, longue journée j'ai plus trop la force.

- Nina: Ce n'était pas une question Ama Torres ! Tu vas venir avec moi c'est tout.

- Moi: ...

- Nina: MERCII AMORR! Jviendrais a ta chambre te récupérer et vérifier que t'es bien habillée et pas en jogging. Tu m'auras pas.
A tout à l'heuuureee!

J'allais répondre mais elle me devance:

- Nina: PS: si tu me fou un plan je te fou un poing.*

Tout ceci accompagné d'un smiley bisou. Elle me fait rire, ai-je oublié de préciser que Nina a fait de la boxe pendant 5 ans ? Puisque je n'ai pas envie de finir la soirée avec un œil au beurre noir, j'accepte.
Mais qui dit fête, ne dit pas jogging en effet. Je crois avoir emmené quelques vêtements qui feront l'affaire.

Mes pensées sont coupées par un truc que j'écrase.
Ce truc se met à souffler bruyamment de douleur.

- Oh joder !(oh putain) Lo siento je..

Je relève la tête et ne finis pas ma phrase que le tru- Adriàn. Me dévisage de son regard le plus noir.

-Oh, c'est toi. Dis je d'un ton déçue.

- Oui, c'est moi. Yaurais moyen tu regardes où tu poses tes gros pieds ? Crache t il d'un ton menaçant, pour changer.

Je lève les yeux au ciel et rétorque:

- Mes "gros pieds" comme tu dis, n'ont pas eut la place nécessaire pour passer vu que tu prends déjà tout le couloir. Pousse toi. Crachais je en le fixant dans les yeux malgré sa grande taille.

Il allait rétorquer mais je ne lui laisse pas le temps.
Je le dépasse en prenant soin de le bousculer à l'épaule. Cabrón.

A côté, je vois ses deux amis que j'avais déjà aperçu à la cafet, ils sont toujours fourrés ensemble, un trio.
Ils rigolent et se moquent de lui en mimant une sorte de Godzilla je crois ? Qui prend toute la place dans le couloir. Adriàn n'a pas l'air d'apprécier puisque quand il se retourne pour les regarder, les deux s'arrêtent aussitôt en ne bougeant plus d'un poil. Toujours dans la position d'un monstre qui attaque une ville, comme si Adriàn ne les verrais plus. C'est drôle à voir faut dire. J'ai étouffé un rire.

C'est quand mon Pitbull de chambre me regarde mauvais et que j'arrête de rire et lui lance un regarde noir. Je tourne les talons et rejoins ma chambre.

Ama-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant