13- Anónimo.

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Valencia, Université, 8:00.

Le réveil sonne. 8h.
Joder.

Nous sommes rentrés assez tard la soirée dernière avec Isaac. Après le tacos, nous avons opté pour une balade en trottinette électrique dans la ville. Elles se font louer un peu partout. Le système est simple, tu en trouves une qui traine dans une rue, l'a connectés à ton téléphone et paie pour l'utiliser. On en a trouvé deux à proximité. Perfecto.

C'était vraiment increíble! (Incroyable!).
Il avait, dans sa poche, mis son téléphone avec des musiques avec, évidemment, le volume maximal. On ne fait pas les choses à moitié donc évidemment nous avons fait des courses dans la allées vides et silencieuses. Il y avait à chaque fois match nul. On a oublié qu'elles allaient à la même vitesse.. bon, Isaac se considère comme vainqueur, laissons le dans le déni por favor.

Nous sommes donc rentrés vers minuit, sachant que j'avais des cours à réviser je n'étais couché qu'à 2h.. L'autre perro (chien) dormait déjà quand je suis arrivée dans la chambre.
Je n'aurais pas pu passer une meilleure soirée!

Bon, le réveil, c'est une autre histoire. Je déteste este mierda de réveil et je le détesterai toute ma vie.

Je lève difficilement et me dirige vers la salle de bain. Oh non. Pas lui.

- Hola le monstre au bois dormant. Me lance-t-il en se brossant les dents.

- Salut perro.

Je ne lui adressai pas un regard et me contente de me démaquiller et appliquer une crème hydratante, je pourrais lui afficher sa défaite au paintball en pleine figure et l'humilier à mon plus grand plaisir, mais le voir me fait penser à chaque fois à cette soirée où j'ai entendu ces filles parler de moi. Comme d'une fille facile. Una puta. Si son intention est réellement de faire de moi un de ses plans cul, ce qui ne serait même pas bizarre venant d'un mec comme lui, je compte bien lui montrer que je suis loin d'être une de ces groupies qui rêve de finir dans son lit. Très peu pour moi.

- Bah alors? C'est quoi cette tête de mort? Ah non attend, c'est juste ton visage. Continue-t-il en se retournant pour me faire face.

Il veut me faire réagir, en me lançant des pics.
Ses essais sont inutiles. Pourquoi? Très simplement parce que sa tonne de muscles s'étant retrouvés face à moi me déstabilisent déjà beaucoup trop. Ok, c'est un cabrón. Un cabrón incroyablement bien foutu putain.

Respire Ama, respire. Applique cette putain de crème et tire toi.

Je termine de me maquiller avec durant tout le long, son regard me lançant des coups d'œils. Je retourne à la chambre, m'habille, prépare mon sac et m'apprête à sortir quand l'autre con arrive dans la chambre à son tour et se place dos à la porte, prenant appui, croise ses bras et me lance:

- T'étais où hier?

Lo siento? (Excuse moi?).

- Ça te regarde ? Lançai-je irritée.

Il sourit malicieux, avant de répliquer:

- Non, mais j'ai bien envie de savoir.

- Ah oui? C'est vraiment dommage ça, parce que, comme tu l'as dit, ça ne te regarde pas.

Je récupère mes clés, et me place face à lui justifiant mon intention de sortir. Il ne bouge pas.

- Tu. Étais. Où. ? Je vais pas répéter et je bougerais pas.

Ama-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant