Chapitre 17

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                              Les gens tristes ont les plus beaux sourires.

                                                        -Claude Jasmin

PDV DE Santa

Nous sommes au quatrième jour de la semaine. Quelle a été ma surprise quand j'ai su que Vana passerait la semaine avec nous jusqu'au défilé. Déjà que je ne la supporte pas du fait qu'elle a beaucoup fait souffrir ma sœur et en plus continuer son manège en se faisant voir avec l'ex de celle-ci, il s'appelle Nestese. La cerise sur le gâteau, elle dort dans la même chambre que Nestese. Elle me dégoute, en faite, ils me dégoutent.

Leur chambre se trouve en face de celles de mes sœurs, moi et de celle du milliardaire. Aussi peste qu'elle peut être, puisque nos chambres ne sont pas insonorisées, sauf celle du milliardaire qui l'est, grâce à Dieu, elle fait toujours en sorte qu'on entende leurs gémissements, et ceci, chaque soir. Cela fait exactement trois nuits qu'on supporte une telle chose, mais nos parents ne sont pas en courant, car ils sont à trois étages plus hauts que nous.

Ce qui me met hors de moi dans tout ça, c'est le fait qu'elle veut humilier Santana qui elle avait une relation avec Nestese comme je l'avais dit, jusqu'à ce qu'elle et Santane les a surpris en plein ébat dans le propre lit de Santana. Et jusqu'à nos jours, puisque Santana a toujours été fragile psychologiquement, en particulier, émotionnellement, elle n'est toujours pas remise de ça.

Santane- Salut.

Santa      - Salut.

Je lui envoie une pomme qu'elle attrape facilement. Chacune de nous a pu trouver un moyen pour s'endormir, Santane, elle, a essayé avec ses écouteurs à fils, en écoutant de la musique bien-sûr. On s'assoit face à face en attendant les autres, autour du comptoir de la cuisine en silence.

Santane- Alors, comment t'as fait pour t'endormir avec ce que j'ai entendu hier soir? Demanda-t-elle les yeux sur son déjeuner.

Santa      - Pff... J'ai mis des cotons dans mes oreilles puis l'oreiller sur la tête.

Santane- Cette Barbie... je veux dire cette Raquelle n'arrêtera jamais. Corrigea-t-elle en voyant mon regard menaçant sur elle.

Santa     - Ouais, pourtant, sa grande sœur et elle sont tellement différentes.

Santane- Comme l'eau et le feu.

Ce fut au tour de Santania d'apparaitre dans notre champ de vision, avec des écouteurs elle aussi mais sans fils. Malgré ses cernes, elle est toujours jolie.

Santania- Buenos días.~ Bonjour.

Santa       - Buenos días.

Santane - Buenos días.

Santania- Ce n'est pas la peine de vous demander comment a été votre nuit vu vos têtes. Dit-elle en croquant dans sa poire qu'elle a commencée à éplucher.

Santa       - Elle le fait vraiment exprès de mettre nos nerfs à vif et attirer les foudres de Santana.

Santane  - Pourtant Santana, aussi imprévisible qu'elle peut être, sera en colère, là où elle s'y attendra le moins.

Santa        - Ça c'est sûr.

Maintenant, le milliardaire descend les escaliers habillé de ses vêtements de la veille qui lui vont tellement bien que je mords mes lèvres involontairement. À en voir sa tête quand son regard tomba sur nous, il a peut-être entendu quelques parties dans l'audio qui s'est produit hier soir.

Contrairement à mes sœurs qui sont assises en face de moi, lui s'installe à côté de moi, comme il aime bien le faire, et cela fait maintenant quelques jours que ça dure. Mais, j'avoue que j'aime notre proximité. Je lui dépose le petit déjeuner que je lui ai préparé, digne de celui d'un invité.

Santane, aussi directe, va au vif du sujet sans même dire bonjour.

Santane- Vous avez entendu ce qui s'est passé durant ces trois dernières nuits? Pourtant votre chambre est insonorisée.

Marcus   - Non, seulement hier soir, car j'étais descendu boire un peu d'eau.

Santania- Écoutez, nous sommes désolées même s'il s'agit d'une brève partie.

Marcus    - Ne vous inquiétez pas, je peux voir dans vos yeux que ce n'était pas prévu. Mais pourquoi vous ne dites rien à vos parents? Demande-t-il doucement.

Santane - Parce que nous avons peur de déclencher une guerre dans la famille Romanov.

Marcus    - Excusez-moi mais, puis-je vous demander pourquoi?

Une longue histoire à raconter. Je plains Santane, car c'est elle qui va devoir la raconter.

L'amour en sang et en rose Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant