Chapitre 28

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      Un seul regard de toi me suffira, alors je t'en prie, regarde-moi.

PDV DE Santa

Une fois chose dite, elle s'en va comme si de rien n'était avec une bouteille de lait en main. Je ne perds pas de temps et prends une douche rapide, je m'habille d'une robe flottante blanche à fleurs roses, je laisse mes cheveux au vent et me parfume quasiment de partout.

Face à la porte du bureau de papa, je prends une grande inspiration puis frappe à la porte attendant la permission de mon père pour entrer.

Vladimir- Entre ma prunelle.

C'est ce que je fis.

En me retournant après avoir fermé la porte, mon père m'appelle pour que je m'installe sur ses genoux. Je cours rapidement et croise quand même ses yeux marron sombres qui me fixent l'air satisfait, je ne sais pour quoi.

Vladimir- Alors, ça va ma prunelle? Me demande-t-il en entourant de ses bras musclés et tatoués ma taille.

Santa      - Très bien, si on oubliait ma cuisse qui me fait un peu souffrir.

Durant ma conversation avec mon père, je sens son regard sur moi, ce me fit baisser les yeux vers le déboutonné de papa pour ne pas croises les siens.

Vladimir- Ecoute, ce que je vais te dire, tu dois savoir que c'est pour ton bien.

Je sais pas pour quoi mais sa voix grave me fait un peu peur là. J'hésite un peu avant d'acquiescer.

Santa      - Je t'écoute. Dis-je l'air méfiant.

Vladimir- Voilà! Ton cousin et moi avons fait des recherches sur la tentative de fusillade et... on a conclu que la personne te voulait toi car tu es ma prunelle et puisque tu trouvais seule dans le rayon où tu étais, elle a tentée de te tuer pour m'atteindre.

Santa     - Oui, les filles regardaient dans d'autres rayons. Et?

Vladimir- On ne sait pas encore qui a tenté de te tuer et donc... j'ai beaucoup réfléchi là- dessus. On a discuté un peu Monsieur Carlsun et moi pour arriver sur un mariage arrangé. De lui avec toi. Me dit-il soudain avec le visage fermé.

Ça m'a pris exactement trente minutes pour enregistrer ce que papa vient de me dire et une fois ce délai passé, je me lève d'un bond malgré ma douleur.

Santa      - QUOI?!

Vladimir- C'est pour ton bien ma prunelle. Tu as une menace qui pèse très lourd sur toi.

Santa      - Je me fiche de cette menace!!!!!! Je veux rester ici!!!!!!!

Vladimir- SUFFIT JEUNE FILLE!!!!!!!!!!!!!!! Cria-t-il à son tour en se levant brusquement faisant tomber sa chaise.

Je ne pensais jamais qu'il ferait ça, il m'aime trop. C'est pas possible. Après avoir pris son verre de whisky qui se trouvait sur le bureau pour se calmer il reprit :

Vladimir- Après le dîner, ton mari et toi vous irez à New York. Plus tu seras écartée, plus tu seras en sécurité.

Santa     - Pourquoi «mari»?!

Vladimir- Parce que tu vas signer cet acte de mariage et... PLUS VITE QUE ÇA!!!!! Me cria-t-il, ce qui me fit sursauter.

Les larmes coulent le long de mon visage. Je ne peux distinguer de quel type elles sont car je me sens blessée, dévastée, brisée, en rage et surtout, abandonnée. Je regarde enfin le milliardaire et le vit en train de me fixer toujours impassible, il m'énerve. Je reprends mes esprit après avoir entendu ce m'a dit mon père.

Vladimir- Vas-y dépêche-toi. Tu auras tout le temps de l'observer ton compagnon.

Comment mon père a pu être aussi transformé en si peu de temps envers moi? Il se montrait dur qu'envers mes sœurs et non envers moi. J'étais sa préférée, sa protégée. Il m'interdisait même de sortir le plus souvent possible que mes sœurs, il me surprotégeait à un tel point que je suis la seule parmi mes sœurs à ne pas avoir de cicatrice ou de balafre.

Maintenant je sais ce qu'elles subissent quotidiennement, je comprends maintenant ce qu'elles endurent chaque jour, enfin, juste un peu. Il les battait même. Je me rappelle qu'un jour Santane, à l'âge de huit ans, elle passait devant moi, le visage en colère avec des larmes qui dévalaient sur ses joues, elle tenait son bras gauche en sang avec son autre bras. Je lui avais demandé qui lui a fait ça et elle m'avait répondu que c'était papa. Je n'y croyais pas car papa agissait différemment avec moi.

Un être humain ne peut pas changer un seul coup. Non, ce n'est pas mon père, ce n'est pas lui.

Je passe devant lui pour signer ce fichu papier quand je vois déjà la signature de mon futur mari. C'est avec les mains tremblantes que je signe le contrat de mariage.

Et c'est avec plus de larmes aux yeux que je cours malgré la douleur que me cause ma cuisse pour arriver dans ma chambre de célibataire, car je ne suis plus seule, je suis mariée.

Oui,mariée.



Chapitre 28. Bonne lecture, besitos et je vous aime mis amores.

N.B:Je vous en prie mis amores, abonnez-vous, likez et commentez d'avantage. Cela m'aidera beaucoup.

L'amour en sang et en rose Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant