12. Le cauchemar

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- NON !

Nous étions sur le canapé moi et Elio entrain de regarder Rosalia et Emil entrain de se chamailler.

Rosalia voulait voir son père et Emil lui interdisait.

Pourquoi ? Je ne sais pas.

- POURQUOI TU M'INTERDIS TOUJOURS TOUT ...?!

- Mais? POUR TA SÉCURITÉ BORDEL ! Tu ne le connais pas Rosalia, il est méchant, il a fait des choses que-

- Je ne l'ai jamais vu ! Et c'est ta faute toute est de ta faute Emil !

Emil se retourna sur ces mots, il avait l'air touché, je savais que Rosi ne pensait aucun mot de ce qu'elle venait de dire, mais je ne l'avais jamais comme ça.

- Je ne lui ai jamais interdit rosi, il ne se préoccupe que de ses ventes illégales et à son fric ! Si il avait voulu nous voir et prendre soin de maman il serait déjà venu ! Si je ne veux pas le voir c'est parce qu'il s'en fiche de nous, mais je lui ai jamais interdit de te voir.

Sur ces mots, il monta.

Rosalia baissait la tête et nous regarde sur le canapé.

On ne faisait même pas partis de la famille et pourtant, nous étions là.

Dans la tête d'Emil au même moment.

Pourquoi personne ne voyait ce que je faisais pour eux ?

On venait de perdre notre mère et je voulais absolument dire tout ça à cette chose qui nous sert de père.

Il regrettera peut-être.

C'était un mafieux qui vendait des choses qu'on ne pouvait pas vendre, des grosses marchandises de drogue et d'arme.

J'ai toujours refusé et il ne m'a plus parlé après qu'il ait compris que ma réponse ne changera pas.

- Emil ?

C'était Rosalia.

- Quoi ? Tu connais ma réponse !

Elle ouvrit la porte dans ma chambre.

Elle regardait autour.

- Waw, je rêve où ça sent bon pour une fois ici.

Je levai les yeux au ciel.

- Elle te fait tant d'effet? que tu prennes soin de ta chambre.

- D'abord ma piaule a toujours été propre .

Elle ricana.

"elle te fait tant d'effet ? que tu prennes soin de ta chambre".

Cette phrase me retourna l'esprit.

Est-ce que c'était vrai ? Je repensais à tous ces moments.

Elle était chiante.
Et têtue.

Mais malgré tout ça, elle me faisait perdre mes émotions, elle me rendait faible quelques fois.

- Emil tu m'écoutes ?

J'étais perdu dans mes pensées, je me retournai et la regardai.

- Je t'ai dit que j'étais désolé, tu sais, je voulais juste le voir en espérant qui me reconnaisse.

- Rosi, tu vas juste souffrir.

Elle me regarda faiblement.

C'est vrai qu'elle montrait que du courage, mais je sais qu'elle ne l'était pas assez, mon père lui fera mal.

PAUSE 𝑆𝑒𝑢𝑙𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant