17. Emil et Maïa

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Choqué après avoir entendu ces derniers mots, je regardais la pièce des yeux.

Tout le monde nous regardait, j'étais mal à l'aise.

« Je ne t'ai jamais aimé, car maintenant, je sais ce que c'est d'aimer quelqu'un. »

Nos regards se re croisèrent, il avait un visage neutre et montait à l'étage.

Il regrettait ces mots ?

J'étais réellement perdu.

La fête se terminait les invités commençaient à partir il ne restait que quelques personnes trop bourrées qui dormait sur le canapé.

Rafaël se dirigeait vers moi.

- Il vous faudra une chambre double pour ce soir ? Dit il en riant.

Je ne trouvais pas sa drôle sur le coup.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Je ne savais même pas quoi répondre.

Je n'avais rien en particulier.

Hormis le faite que les mots d'Emil me restait encore à l'esprit.

- C'est la déclaration d'Emil.

Qu'est-ce qu'il veut, Maximilio là .

Il me regardait fixement.

- Tu sais, je ne t'ai jamais aimé mais si il a dit ça ce n'est pas pour rien donc concentre toi.

- Me concentrer ?

- Bah ouais va lui parler et parle lui de tes doutes au lieu de rester comme ça.

Rafaël approuvait de la tête, mais je ne savais pas quoi faire et ce que je ressentais.

Une envie de faire pipi me surprit.

- Où sont les toilettes ?

- En haut couloir de gauche il y a des vêtements de rechange féminin neuf dans les placards si tu as envie de prendre une douche .

Je hochais de la tête.

- Merci.

Dans la tête d'Emil 15 minutes plus tard.

Qu'est-ce que je venais de faire ?

Je suis con?

Elle devait me prendre pour un gros con.

Je l'aime ? Non ... je ne sais pas putain .

Je la détestais ! qu'est-ce que je fais ...

J'étais complètement fatigué en train d'avoir du mal avec des draps de lit bordel.

Je prendrais une femme de ménage plus tard.

Rien n'allait et je me suis encore plus foutu dans le mal.

On fuit des connards, je ne suis pas encore rentré pour l'enterrement de la seule personne qui aurait pu m'éclairer à l'heure d'aujourd'hui...

En une semaine, il aurait pu se passer des choses qui aurait pu être vécue en 1 an de vie.

La porte s'ouvrait brisant toutes mes pensées.

Elle était là devant moi les cheveux humides avec une tenue ..

Pas très habillé.

- Désolé fin euh... il n'y avait que ça dans les plac-

PAUSE 𝑆𝑒𝑢𝑙𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant