14. Les blessures

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Dans la chambre d'hôtel 240.

          22 h 13.

- Maïa doucement.

Dû à l'explosion, on avait été chacun touché, Emil au dos et moi au pied et un bout de verre qui avait touché ma côte.

J'avais très mal, mais à cause du choc, je n'avais pas senti de douleur sur le moment. 

Emil essayait de retirer le bout de verre mais :

- ARRÊTE DE BOUGER.

- Tu as facile à dire toi tu me fais mal !

Il leva les yeux au ciel et désinfectait la zone qui entourait le verre.

- Tiens, prends ma main ça va faire mal là.

Ça faisait déjà mal avant ne t'inquiète pas.

Il me tendait sa main, probablement pour que je la serre quand il va retirer le morceau.

Il souleva mon tee-shirt jusqu'à ma poitrine.

- Eh oh, n'en profite pas.

Il me regarda en souriant signe que ça lui plaisait se petit jeu même si ça ne l'était.

- 1.

- 2.

- 3.

Mes larmes montaient sur le coup de la douleur.

- Aïe bordel ... Mais apprends à être délicats s'il te plaît, t'aurais pu le faire doucement.

- C'était pour toi maintenant, c'est terminé, on va refermer la plaie et désinfecter.

Après de longues douleurs et des cries interminables.

J'étais épuisée.

Après être parti en courant avec des douleurs aux pieds et dans la côte pour éviter la police et les pompiers, mais pour ne pas avoir des problèmes pour la villa.

C'est un peu normal que je sois exténuée.

Il était 23 heures et je voulais dormir,  mais j'entendais encore, Emil grommeler dans la salle de bain.

- Qu'est-ce qu'il -

Il était.

Nu.

- Euhm

- Quoi ?

Ça ne lui faisait rien ? je vois qu'il n'est pas pudique.

J'essayais de regarder ses yeux.

- Pourquoi tu grommelles comme ça ?

Il me montra son dos.

Une autre plaie ?

Il avait un géant tatouage dans le dos, j'arrivais à distinguer un lion énorme qui avait l'air méchant mais avec des traits fins, il était super joli avec des fleurs, des roses de magnifique rose.

Effectivement il avait une plaie mais pas profonde il suffisait juste de désinfecter.

- Viens, je vais désinfecter.

Je m'approchai doucement vers lui après avoir imbibé le coton de désinfectant qui frôlait sa peau.

Il recula légèrement en sentant les picotements.

Monsieur le Costaud pouvait avoir mal quelques fois.

- C'est bon ? Dit-il.

- Alors monsieur le courageux, on ne tient pas trop à la douleur ?

PAUSE 𝑆𝑒𝑢𝑙𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant