OBLIVION : la folle aventure de Reeyane (RÉECRITURE)

-III-

~Dreya~

Je me suis éveillée tranquillement aujourd'hui, ça semblait être calme dehors. J'apprécie, j'ai pu dormir comme un bébé.

Mais bon.

Encore sur mon lit, j'y reste assise et commence par tirer mes bras en avant, tout en gonflant mon dos et en soulevant mes épaules par la même occasion. J'entendis un léger craquement dans ma chair.

Cette sensation me fait toujours du bien normalement.

Pourtant cette fois-ci, je n'arrivais pas à me détendre comme auparavant. La journée d'hier me paraissait si chimérique que j'avais l'impression d'avoir trop rêvé.

Toutefois je crois avoir un plan pour m'en aller d'ici.

Il y'a un an, maman dut m'apprendre à survivre si jamais j'étais dans un endroit où je devais venir à m'échapper.

Elle m'a montré notamment à me défendre, à savoir garder mon sang-froid, à pouvoir bien observer tout ce qui m'entourait et je ne comprenais pas pourquoi, mais à l'époque elle m'enseigna aussi à construire un radeau.

Elle me disait toujours que l'on ignore ce que l'avenir nous réserve.

Elle avait parfaitement raison. Maman a toujours eu raison sur moi. Je dois la retrouver avant qu'il ne soit trop tard.

Cette île a l'air cool mais c'est un peu trop parfait pour moi. Ma réalité me manques, je voudrais revoir mes potes, taquiner mon petit-ami, toujours faire de la natation. En parlant de ça, j'avais même des concours à faire, une occasion pour moi d'être une personne respectable à travers ce qui me passionne. Pas une mais des raisons de vivre, je ne peux pas me permettre de rester ici et courir le risque de ne jamais revoir mes proches et mes activités quotidiennes.

Je décide donc de me lever car c'est pas en restant sur le lit que je vais accomplir mon objectif.

Débout, je remarqua qu'un bureau en bois fut installé dans cette chambre, il y'avait des papiers, une bouteille, une plume d'oiseau et de l'encre.

On dirait que je suis au début du dix-huitième siècle !

Mais à quel moment a-t-il été déposé ici ?

Tout est bizarre par ici, surtout que cette plume d'oiseau ressemblait fortement à celle d'un corbeau. Les enfants l'auraient-ils capturé ? Non il ne peut pas être le seul de l'île, sûrement que c'est la plume d'un autre. Et si ça se trouve je me trompes peut-être.

— Les pauvres, ils font tout pour que je reste, c'est impossible malheureusement. Dis-je absorbée dans mes réflexions.

J'ai finis par diriger ma main sur la poignée de la porte et mon corps sorti de la chambre, mon bras salua Wherdie et Alawhyn qui jouaient à la marelle pas loin de moi, tout droit mes yeux voyaient Whokim assise calmement aux côtés d'Emhow, ils discutèrent à voix basse.

Vu que j'aime le commérage, je ne me gène pas.

— Coucou ! communique-je de la main, avec un sourire aux lèvres.

Ils répondirent également.

Je m'approchais discrètement et naturellement, un peu proche, je tends l'oreille pour savoir de quoi ils parlent. Font-ils des amourettes ? Des paroles douces s'envolent-elles dans les airs ?

— Toi aussi tu penses k'elle peut encore revenir ? Questionne Whokim en susurrant.

— Dreya nou a promis. Elle doit revenir. Pour nou. Pour Grand-Frère. Pour l'île. Répond-il en se redressant.