OBLIVION : la folle aventure de Reeyane (RÉECRITURE)

-VII-

~Sur le chemin du Retour~

Une fois de plus, J'ouvre encore les yeux dans cette chambre. J'espère que ça sera la dernière.

— Non ce n'était pas un rêve ! J'affirmais en bondissant du lit, je dois y retourner ! Je finis par ajouter une fois debout.

Avant de sortir, je me suis dirigée vers le bureau pour voir mes écrits.

En effet depuis que j'ai ce meuble et de quoi écrire, je note tout ce qui m'arrive, afin de toujours m'en rappeler.

Comme quoi les paroles peuvent s'envoler mais les écrits resteront toujours.

Quoiqu'il arrive, mes lettres témoigneront mon vécu passé sur cette île étrange.

Je me suis assise pour inscrire quelques mots.

"7ème jour de ma disparition,
8h12

Après ma conversation hier avec les femmes maudites, je me dois d'aller déchiffrer le message gravé sur les cinq parchemins. J'ignore ce que c'est mais peut-être que ça pourrait m'indiquer comment rentrer chez moi.

Pour la première fois j'ai peur de savoir ce qui arrivera."

À chaque fois que je finis, je porte constamment une signature à la fin de mes propos pour justifier qu'il s'agit bien de moi à travers ces pensées.

Juste pour apprécier ce que j'ai pris pour habitude, je me suis mise à parcourir tout ce que j'avais déjà écrit jusqu'aujourd'hui.

Généralement l'inspiration me vient la nuit, en journée je griffonne parfois ce que j'ai oublié de mentionner la soirée d'avant.

Dans ma courte lecture, j'observe que j'avais émis un questionnement sur l'existence des adultes sur Oblivion.

En effet, même si ça ne me servira pas à grand chose, j'aimerais savoir où se trouvent les parents des enfants.

Maintenant que j'y penses, je crois que c'est la première chose que je devrais faire pour aujourd'hui.

S'il y'a quelqu'un qui devra m'aider dans cette situation, ça ne pourrait qu'être Owhen. Parmi les enfants, c'est le plus vif et surtout qu'il paraît m'apprécier énormément.

Après quelques minutes d'hésitation, je me dirige donc vers la porte pour sortir.

Les enfants jouaient, pas très étonnant. Cette fois ci ils semblaient faire des petits combats entre eux. Rien de bien méchant de toute évidence.

À peine sortie, Whokim et Emhow ont courus en ma direction lorsqu'ils m'ont aperçus.

— Riane ! Riane ! Commence la fille en robe à peau d'éléphant. Owhen est, Owhen est...

Elle répète et se met à pleurer sans terminer sa phrase.

— Qu'y a-t-il ?! Demandais-je le coeur battant à la chamade.

— Ne crie pas s'il te plaît, me dit Emhow en m'éloignant de l'air de jeu. Il poursuivit en me tirant. Les autres ne savent pas de quoi on va parler, donc fais l'effort de parler doucement.

J'étais surprise par sa façon de parler.

Mais mon coeur se resserrait à chaque secondes quand j'imaginais ce qui pouvait arriver au seul enfant qui était devenu mon ami.