Bonsoir tout le monde. Je reviens vers vous après mon message de cette après midi. J'ai réalisé, avec l'aide de ma grande sœur, que ce qui me bloquait c'était les Chroniques. J'avais déjà imaginé la fin, et inconsciemment, ne voulant pas que la fin arrive, j'ai créé un blocage....Les Chroniques font partit de moi, sont ancrées en moi, et si je les arrête, je meure un peu avec elles....Voilà pourquoi j'ai décidé de ne PAS les arrêter ! 100, 200 tomes, qui sait où j'irais ? Mais je mourrais de veilleisse avant la fin de cette saga ! Du coup, comme je suis un peu plus sereine, j'ai essayé d'écrire la suite et voici ce que ça donne, alors j'aimerais vraiment vos avis s'il vous plaît 🙏Et merci à shane03x Sasucath et Paulin_5 pour leur soutient ce matin ❤
**************
Les époux profitèrent de leur sommeil retrouvé pendant de longues heures encore. Ce fut tout du moins ce qui sembla à Alec lorsque le Nephilim se réveilla doucement, peu à peu, se tirant des bras de Morphée mais toujours lové en sécurité dans ceux de son sorcier. Sa respiration était calme, sereine, comme s'il venait de faire une nouvelle nuit complète de sommeil, sans cauchemars et sans troubles aucun. Leurs corps enlacés étaient étroitement liés l'un à l'autre, leurs jambes entremêlées, leurs membres nus à présents refroidis après les affres du plaisir qui les avaient réchauffés un peu plus tôt. Le Chasseur d'Ombre aux yeux cobalt sourit donc d'un air tranquille et bienheureux, comme si jamais le malheur ne s'était abattu sur ses épaules, puis il se redressa sur un coude, couvant son époux du regard. Magnus naviguait toujours entre deux eaux, son corps encore détendu de sommeil et de repos, son esprit revenant pourtant peu à peu à la réalité. Tendant une main légère, câline comme une plume, juste au dessus de lui, le Nephilim caressa le visage endormis et juvénile de son cher et tendre, sa peau vierge de tout maquillage. Il était rare que Magnus se laisse ainsi à être aussi vulnérable. Alec se souvenait, il y a quelques années de ça, lorsqu'il était revenu de son amnésie et qu'il réapprenait à vivre aux côtés de son mari, que Magnus avait prit l'habitude de dormir maquillé, et de se réveiller à l'aubre, bien avant lui, pour refaire son maquillage et ne plus jamais se montrer aussi faible qu'il l'avait été. Le Chasseur d'Ombre se souvenait également, plus récemment, qu'après son retour chez les vivants, lorsqu'il avait quitté son statut de Frère Silencieux, que l'Indonésien avait, à plusieurs reprises, refusé de pleurer devant lui, arguant qu'il avait versé assez de larmes pendant sa "mort". Aujourd'hui, l'immortel de huit cent ans passait encore par une phase critique et une période sombre. Et pourtant, bien que las de voir leur bonheur chaque fois bousculé et abîmé par les aléas de la vie, Alec savait. Il savait que ce n'était ni la première, ni la dernière fois qu'ils feraient face à ces épreuves, mais il savait aussi qu'ensemble, grâce à leur amour, à leur famille, et à leurs âmes unis, Magnus et lui se relèveraient, comme toujours.
Alors qu'il se penchait pour déposer ses lèvres sur la peau sucré et caramel de son amant, laissant un millier de baisers papillons dans son sillage, Alec sentit son homme se réveiller sous ses doigts, sensibles à ses caresses tendres et délicates, à ses soupires apaisés, et aux mots qu'il avait commencé à susurrer à son oreille. Magnus sortit donc à son tour des bras de Morphée, tiré du sommeil par les morts d'amour de son amant et par ses doigts sur son corps. Il n'y avait rien d'érotique ni de sensuel dans ses gestes. Il n'y avait que l'amour entre eux, cet amour pur et ineffable qui n'appartenait qu'à eux. Cet amour qui faisait battre leur coeur depuis des années, depuis plus de vingt ans déjà, et qui, à n'en pas douter, continuerait de perdurer pendant les siècles à venir. Ils n'en avaient jamais reparlé, pas depuis que Magnus avait cadenassé sa magie, mais Alec savait qu'un jour la mort les séparerait, il savait qu'un jour Magnus et lui ne seraient plus qu'un lointain souvenir sans la mémoire du sorcier, mais leur amour lui continuerait, justement, de vivre dans ces souvenirs, et c'était tout ce qui comptait pour lui. Le Grand Sorcier de Brooklyn, donc, s'éveilla peu à peu, soupirant d'aise dans les bras protecteurs de son homme, ses bras dans lesquels il se sentait plus en sécurité que n'importe où au monde. Ses yeux dorés à la pupille fendue se dévoilèrent lorsqu'il ouvrit ses paupières et son regard se porta droit devant lui, fixant le plafond de leur chambre. Il se sentait bien, il se sentait aimé et choyé. L'asiatique, s'il était franc avec lui-même, avouerait qu'il avait été terrifié par sa découverte de la demande de divorce orchestrée par Alec. Mais le noiraud avait su lui montrer qu'il l'amait de tout son coeur, de tout son corps et de toute son âme. Pourtant, en dépits des gestes rassurants et de ses paroles pleines de sincérité et de tendresse, Magnus gardait ancré en lui son problème le plus profond, son angoisse la plus récurante de ses deux dernières semaines. Il avait gagné le pardon de sa famille, de ses proches, de ses amis. Il avait gagné le pardon de tous, sauf d'une seule personne : lui-même. Magnus était le seul à ne pas s'être pardonné tout ce qu'il s'était passé lors de sa possession par Asmodée, et ça, Alec le savait parfaitement. Sans mot dire, après avoir déposé un baiser volatile sur les lèvres pleines et délicates de son amant, le noiraud prit sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts, et le tira à lui pour le faire se lever. Magnus fronça les sourcils mais, ayant une confiance aveugle envers son mari, se laissa guider jusqu'à la salle de bain attenante à leur chambre.
VOUS LISEZ
Heartbreaking Us {Malec Tome 9}
FanfictionAlec et Magnus ont vaincu Asmodée et on payé le prix auprès de Raziel afin de revenir parmi les vivant. Cependant, le tribu est lourd, puisqu'aucun d'eux ne se souviens de l'autre. Commencera alors pour une la course poursuite à la recherche de leur...