Seules demeurent nos lettres

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C'était tes mots, emplits d'amour autrefois

Bien des nuit j'ai dansé au bord de la folie,
Seul, rongé par la tristesse ou la colère
Souvent, j'ai erré en enfer
Comtemplant une désolation infinie

Mais un jour je t'ai rencontré
Et mon calvaire c'est terminé
Le soleil j'ai comtemplé et je lui ai ris au nez
Pâle imitation du brasier qui derrière tes yeux s'est caché

D'un regard, mon cœur tu as incendié
Une flamme en moi, tu as réanimée
Et a tes côtés je veux marcher
Me plaire et me perdre dans ce brasier

En dernier souvenir, je te rends un dernier écrit

J'ai voulu te sauver,
Pour ton sourire, tout abandonner
La désolation que tu comtemplais était celle de ta souffrance
Je t'ai tout donné, mon amour et celle que j'étais

Je me suis sacrifiée,
Le brasier de mes yeux que tu admirait
Par notre toxicité, c'est étouffé
Dans mes pleurs, noyée
J'ai voulu me protéger
Être regardée, être aimée
Pour ce que j'etait
Et pas pour ce que je voulais montrer et ce que je représentait
Je voulais pouvoir pleurer, être consolée
Avoir des bras où me réfugier
De toi, libérée
J'ai à nouveau appris à rêver,
Avec mon passé, être en paix,
Grandir, avancer, apprendre à s'aimer

L'histoire d'un amour déplacé,
Trop grand, qui m'a brisée
Belle par bien des aspects
Tragiquement, c'est terminée
Sans aucuns regrets

P. S: la première partie de ce poème est un poème que l'on m'a offert, je ne l'ai pas écrit.

Dans les méandres des âmes perdues Où les histoires vivent. Découvrez maintenant