Les paroles, les non-dis,
Ces larmes dans ces nuits d'insomnies,
T'en souviendras-tu ?
Dans ma tristesse, dans mes cris
Comme la Lune sans la Nuit,
Où me laisseras-tu ?Et si du coeur, les gardiens,
D'un amour sans écrin,
Ce cœur décharné que tu détiens,
Complainte de l'écrivain
Ne serait-ce qu'un songe ?
Lorsque la nuit,
Crépuscule qui me ronge,
D'un avenir incertain, minuitMais tu es parti,
Et mon cœur délaissé,
D'un avenir pris pour acquis,
Tendant vers les abîmes, prêt à s'effondrerEt si de mon passé, les méandres
Trop obscures, terrifiantes, oppressantes
Ensserant mon cœur jusqu'à le fendre
Perdue, égarée et pourtant vivante
Sur le chemin d'une quête solitaire,
D'un présent à bâtir, et le passé derrière
Force et courage, pour vaincre l'epouvante,
Il me faudras armer
Pour que toujours la Loreley chante
Comme une lumière, pour ne plus m'égarer