Cela est vraiment magnifique tu sais,
Et d'un triste côté, me rappelle celle que j'étais,
Emplie de haine et de désespoir,
Bête affamée rôdant dans le noir
Que je redeviens un peu plus chaque nuit
Engloutie par ce vide, échos d'insomnies
Prise par le sommeil, parfois, quelques heures,
Par les souvenirs, acculée,
Tourments qui de mon être, expose la noirceur
De mon cœur décharnéTrop éprouvantes, mes mémoires
Perdue dans la tourmante, trop souvent, ces soirs
Agitant les méandres ecartelées
De mon âme dementelée
Libérant mes larmes jusqu'a ce que la nuit succombe,
Mutilant ma chair, cherchant les réponses,
De mon enfance, mes catacombes,
Mon cœur dévoré par les ronces
Mourant dans le couchant du soleil qui s'effondre