À ma soeur, cette tempête d'étoiles
Mes tempêtes, mes orages,
Et elle est arrivée
Comme un havre de paix, un mirage,
Dans mes insomnies, aurais-je rêvé ?Sous ton regard affable,
Je ne savais que penser,
J'étais si exécrable,
A sans cesse t'ignorer,
J'étais perdue, terrorisée,
Si toi aussi, tu m'abandonnais ?
Et l'inconnu fait peur,
Quand on ne le comprends pas
Parmi mes cris et ma douleur,
Que tu ne connaissais pas
Comment tout t'expliquer, sans te briser?
Comment te dire que mon coeur allait céder, à ne jamais pleurer ?Mon passé, tu sais, que tu connais si bien,
Et du nôtre et aussi du tienToi qui chantais
Petite étoile, petite étoile
Des tes éclats de rire, dépeint sur ma toile
Et tout les mondes où tu m'emmenaisAude à l'aurore et au soleil couchant,
Au vent qui se lève et au tonnerre résonnant
Dans tout tes mondes
Ou les parapluies ont des allures de paradis
Et nos petits fantômes gambadent toute la nuit
Et les fées si fières d'elles, qui à l'aube, se pâment dans l'ondeA ma soeur,
Ma tempête d'étoiles,
A cette partie de mon coeur,
A nos radeaux à voiles
A tout ces moments, ces souvenirs,
Aux romans encore à écrireMais n'oublie jamais plus
Que tu soit heureuse ou bien perdue
Dans tes tourments, tes naufrages,
Il y aura toujours quelque part une étoile sauvage