TOP GUN : ORIGINS

Chapitre 2 : Une rencontre inattendue

*Pete*

Lorsque le commandant Stinger nous a convoqué dans son bureau après avoir sauvé Cougar, je n'avais qu'une peur, être mis à pied. Avec Goose, mon acolyte. Mais non, on est les heureux gagnants d'un allé sans retour à l'école TOP GUN ! On va pouvoir se mesurer aux durs à cuire de l'aviation américaine ! Cougar était un pilote émérite, avant d'avoir complètement vrillé à cause d'un MIG. Il a renoncé à l'aviation, nous laissant champ libre, à Goose et moi, pour combattre les meilleurs des meilleurs.

Bref, on a débarqué de notre porte avion, Goose est parti voir sa femme et son fils, et moi, j'ai tracé ma route avec ma moto, direction Miramar.

Le premier jour n'a pas été des meilleurs, on a passé huit heures le cul dans une chaise, à écouter des pilotes parler, à regarder des vidéos, à examiner des tactiques d'attaques... bref, rien de passionnant, limite barbant. Ça n'a pas empêché Goose de faire l'idiot, pliant des avions toute la journée, les envoyant par la fenêtre ouverte. Quel gamin !

Je sais déjà avec qui je vais rivaliser cette année. Tom Kazansky, alias Iceman. Ce mec est un con, arrogant, se prenant pour le numéro un... mais il oublie une chose, il oublie qui je suis, il oublie qui nous somme, Goose et moi. On ne se laissera pas faire.

Un officier vient de rentrer en trombe dans la salle de classe. On le regarde courir avec Goose, avant qu'il ne parle, ne prenant que quelques secondes pour se présenter au Commandant Jester.

-Les deux pilotes français sont sur le point d'arriver. La tour demande s'il y a des consignes précises.

J'entends la respiration de Goose se couper, avant qu'il ne s'exprime plus fort que prévu.

-Des Français ? Pour quoi faire ?

-Lieutenant Bradshaw, merci de vous taire.

Je lance un sourire interrogateur à Nick, alors que Viper vient de le recarder. Mon regard se pose sur Jester, qui nous fixe, avant de se racler la gorge.

-Maverick, Goose, Iceman, Slider, allez les accueillir. Avec diplomatie.

On s'empresse de se lever, sans demander notre reste, nous précipitant vers les vestiaires. Je crois qu'on est tous en manque de l'air, des réacteurs, de voler.

On vole depuis quelques dizaines de minutes, en dessous du Mach, en direction de l'avion ravitailleur. La tour nous a informé de la position des deux avions français, ils ne nous restent plus qu'à les trouver.

-Parle-moi, Goose.

-Rien pour le moment Mav, et toi Slider ?

-C'est vide !

-On se fait chier !

Je m'amuse à faire tanguer mon avion, essayant de patienter tranquillement, alors qu'Iceman me regarde, dans le silence. Cet homme, je ne l'aime pas. Il est cynique, bien trop sûr de lui. Et je déteste ça. La force tranquille, alors que je suis une pile électrique à coté de lui. J'aime me sentir vivant, et non un zombie comme lui, qui ne respecte que les directives.

-J'AI ! S'écrit soudainement Goose, 4 degré nord, à 60 miles, tout au plus !

-On fonce !

Enclenchant le supersonique, Iceman et moi nous dirigeons à grande vitesse vers notre objectif. Ce soir, il y aura de la grenouille en plat principal !