*Pete*
Hélène n'avait pas tord dans son jugement. Charlie n'a fait que me poser des questions sur le Mig, et rien d'autre. Et ça me blesse. Je suis donc aller chez elle, que pour son intéret professionnel. Et quand j'ai rejoins Goose, je n'ai pas réussi à lui cacher mes doutes, sur le comportement d'Hélène et Charlotte.
Quand j'ai croisé Charlie le lendemain, elle a gardé ses distances, ce qui m'a le plus blessé. Surtout quand elle m'a bien redis que les données sur le Mig était vraiment importante pour elle. Bref, elle n'a été là que pour elle, et rien d'autre. Je ne suis qu'une aide à sa promotion.Nick me fixe, alors que je joue avec un avion en plastique. A l'aeroport, nous attendons que l'avion de Carole et Bradley n'arrive. Goose a eu une permission pour son bon comportement, et donc le droit de faire venir famille et ami. Il est ravie de retrouver sa femme et son fils, et je peux que l'être moi aussi, la bonne humeur de mon ami étant largement communicative.
-J'ai dis à Carole qu'on en bavait ici, et que j'avais le cul qui pendouillait comme les vieux chiens... Je lui ai dis que tu n'avais même pas de femme !
Je rigole légèrement, continuant de fixer mon ami qui me semble stressé de revoir sa famille. Ca fait un moment, et rien est évident quand on est militaire.
-Et tu sais ce qu'elle a dit ? Si il en a pas une, il en a dix !!
Je ne peux m'empecher de rire franchement. Elle n'est pas loin du compte, j'en ai deux qui me tourne autours, mais aucune qui ne franchit le pas. Enfin... avec, ça va être de plus en plus compliqué. Depuis notre entrevue dans les vestiaires, Hélène fait tout pour m'éviter, et ne pas me parler. Même en combat, elle donne tous, encore pire qu'avec Iceman et Slider.
Goose s'est d'ailleurs fortement rapproché d'elle, ils sont devenu de bons amis, et grâce à lui et Antoine, la petite française a fortement progresser dans la langue de l'Oncle Sam.Bradley dans les bras, Carole dans ceux de son mari, nous quittons l'aeroport de San Diego.
-Alors Maverick, de ce que m'a dit Nick, tu serais amoureux d'une pilote et d'un instructeur ?
-Il t'a dit ça ? Je m'offusque.
-Je t'avais dis que c'était un secret ! Réponds Nick à sa femme avant de l'embrasser.
Ok, je suis catalogué.Aujourd'hui, nous avons encore une journée en salle. Et ça à le don de me souler. Surtout qu'ils ont décidé d'éplucher nos sessions du début de semaine. Metcalf nous défile des images, les commentant, les analysant, et rien est bon.
-Ici, le chasseur est bien placé, le moment de vérité. Le Mig est sur la défensive, il y a une chance de rompre le combat ici. Là, il vaut mieux se retirer, et sauver un des avions, que de se mettre en mauvaises posture. Charlie, vous intervenez quand vous voulez.
Je regarde l'intéressé. Elle m'esquive du regard, ne provoquant aucun contact visuel. Connasse.
-Si vous restez à porté missile trois secondes de plus, l'ennemi va shooter et casser du petit bois.
Je n'arrive plus à écouter Metcalf, et me concentre sur la blonde, qui m'ignore.
-Chalie ?
Je reviens à mes idées, et écoute de nouveau les instructeurs.
-L'appareil numéro 1 fait une ouverture en S, c'est tout à fait déconseillé.
Elle parle clairement de moi, et de ma technique de pilotage, ce qui me blesse grandement.
-Le Mig vous colle à six heures, il vous a cadré dans son viseur. Vous pensiez à quoi à l'instant présent ?
-On a pas le temps de penser, si vous pensez, vous êtes mort.
Je ne peux pas me taire, il faut qu'elle me regarde, j'en ai besoin.
-C'est prendre un bien gros pari pour un avion de trente million de dollars. Malheureusement, c'est un pari payant, le Mig ne peut pas stabilisé sa visé, Maverick exécute donc une manoeuvre verticale et assure un tir de missile. Cette attaque se solde donc par une victoire, oui, mais vous avez ici l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
Elle vient de me descendre, ouvertement, devant tout les pilotes. J'enrage, j'ai besoin de sortir de cette pièce, au plus vite, et de souffler maintenant. Je n'en peux plus, et Hélène avait raison. Pourquoi n'est elle pas là, d'ailleurs ? Je ne sais pas pourquoi, mais la voir aurait certainement calmé mes peines.Je sors, sans rien attendre, voulant fuir cette connasse blonde qui ne me laisse pas indifférent. La mettre dans mon lit était l'objectif numéro un. Je ne sais plus ou j'en suis maintenant. Dans un espèce de triangle amoureux entre Charlotte, Hélène et moi.
-Lieutenant !
La voix de la blonde sonne dans mon dos, alors que j'avance à grand pas vers la sortie. Je l'ignore royalement, montant sur ma moto, démarrant le moteur dans l'espoir de la faire taire.
-Maverick, l'appréciation de vos performances était correct ! En ce qui me concerne!
-Je n'entends rien !
J'enclenche la première, ne cherchant rien d'elle, et par à toutes vitesse. Peut-être comprendra-t-elle que je ne veux plus la voir ?Pourtant dans mon rétroviseur, je la vois me suivre comme une folle, ne respectant pas le code de la route, rien. Est-elle malade ? Est-elle folle allié ? Complètement dérangée ? Je m'arrête sur le bord de la route, rapidement suivis par elle,
-Putain de dieux, ne puis-je m'empêcher d'hurler vers sa décapotable. Et vous dites que je suis un casse cou ? En vol, c'est mon équipage et mon avion qui passent en premier !
-Je peux terminer ma phrase ?? Mon appréciation était correct, mais j'ai gardé un détail pour moi, c'est que je vois du génie en vous, mais je ne peux pas l'avouer. J'ai trop peur que les autres s'en aperçoivent. Et Je ne veux surtout pas qu'on sache que je suis tombé amoureuse de vous.
Je reste un moment interdit face à ces paroles, avant de me laisser aller, saisissant son visage en coupe, et l'embrassant avec ardeur. Je sens que cette soirée ne va pas se terminer de si tôt.
On part pour notre session de vol. La nuit a été dur, agréable mais sportive, et je n'ai pas beaucoup dormi. Et les français semblent fortement remonter contre nous, surtout quand on examine leurs sessions des fois précédentes. Leur travail d'équipe a été plus qu'exemplaire, ne nous permettant pas souvent de prendre le dessus sur eux. Ils marchent d'ailleurs devant nous, la chevelure d'Hélène s'agitent dans le vent. Je me surprend à vouloir y passer ma main. Ça semble si doux d'ici.
Wolfman et Hollywood marche à coté de nous sur le tarmac, avant que ce dernier ne m'apostrophe, de manière peut délicate.
-Eh Maverick, Ice a encore pris un point.
-Non, c'est vrai ?
Je me rend compte que je me fous ouvertement de ce que me dit Wolfman. Je suis dans un autre monde ce matin.
-A moi l'ivresse, l'ivresse de la vitesse !
Sans nous attendre, avec Goose, on se met à chanter à tue-tête, joyeusement.Avion en vol, la voix de Metcalf raisonne dans nos casques.
-Messieurs, vous en êtes à votre 19ème mission, intercepteurs et cibles multiples. Vous êtes à mi-formation. La bagarre pour la coupe Top Gun est serrée. 1er Iceman, 2nd Maverick avec 2 point de retard.
-Les voila, ces sales Foogies, à 3 nautiques, 10h.
-Ok visuel, je lance dans la radio. Deux Mirages: à gauche, 10h, virage à gauche !
-Mav, il y a un 3ème avion avec eux !
J'observe le ciel alors qu'on se rapproche fortement des français, quand je vois un F-4 se joindre à la partie.
-Bien le bonjour, Température extérieur, 43°.
-Oh non de dieux, c'est Viper !
Goose soupire dans le micro. Le vieux en mission, on va ramasser, c'est sur.On s'est fais shooter, et c'est de ma faute. Shooter par Helene, que beaucoup commencent à surnommer la Prodige. En face de moi, Antoine me regarde, un sourire aux lèvres. Il se retient de me dire quelque chose, je le vois bien. Pourtant, ce n'est pas lui qui s'en charge, mais la petite française, qui arrive, casque en main, pour se changer.
-Des manoeuvre comme ça, j'en ai rarement vue. Le seul problème, c'est qu'un jour... ça tue. On ne plaque JAMAIS son ailier. Rentre toi ça dans le crâne, connard.
Elle se barre, me laissant en plan. Nos rapports ne se sont vraiment pas arrangés, à mon grand regret , et c'est encore pire maintenant. Elle n'a pas tord, je ne peux pas la contre dire là dessus. Mais je suis comme ça, je pilote ainsi et c'est tout. Iceman sort de sa douche, et a parfaitement entendu les paroles de la pilote. Tout le monde les a entendu d'ailleurs...
-Elle n'a rien contre le pilote, mais contre son attitude. L'ennemi est dangereux, mais toi, tu es pire que l'ennemi. Tu es dangereux, et con ! Si tu n'aimes pas les gars avec qui tu voles, c'est ton droit, eux ils ont le même. Mais dans quel camp es-tu ?
Je fixe le mur en face de moi, ne répondant rien. Je n'aime pas perdre, encore moins face à une femme, pilote émérite. Mais une femme.
-En tout cas, Falcon a eu Iceman avant nous... Donc on est encore dans la course.
Je regarde Goose, assis à coté de moi, qui n'avait pas dit un seul mot depuis qu'on avait posé les roues de l'avion sur le tarmac.
-J'ai fais une boulette, et je m'en mors encore les doigts. Ce n'est pas demain que ça me reprendra.
Quelle merde je suis ....
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TOP GUN : ORIGINS
FanfictionOctobre 1986, dans le désert des Etats-Unis. A l'école Top Gun, on y forme l'élite de l'élite, les meilleurs des meilleurs du sol américain. Alors quand on annonce à deux petits pilotes Français qu'ils vont devoir s'y rendre, et jouer dans les air...