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05; The petals in the wind

05; The petals in the wind

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𝑬𝑳𝑳𝑬 𝑬́𝑻𝑨𝑰𝑻 𝑼𝑵𝑬 𝑭𝑳𝑬𝑼𝑹 𝑪𝑨𝑷𝑻𝑰𝑽𝑬

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𝑬𝑳𝑳𝑬 𝑬́𝑻𝑨𝑰𝑻 𝑼𝑵𝑬 𝑭𝑳𝑬𝑼𝑹 𝑪𝑨𝑷𝑻𝑰𝑽𝑬. Dans ce jeu qu'on appellait la vie, elle n'était pas libre. Lorsque 666 fut pleinement réveillé, elle marqua un temps d'hésitation. Sur une porte, était fixée une plaque de cuivre : CONSULTATIONS. De toute évidence, elle était dans un cabinet de médecin, sa main était enroulé d'un bandage. Elle aperçu un homme assoupi dans un fauteuil d'osier blanc, au coin de la pièce. Comme il ne bougeait pas, la brune décida d'aller le réveiller elle-même. Elle laissa tomber le drap qui la nappait, tandis qu'elle avançait sur la pointe des pieds et que la peur l'étreignait, elle respira une odeur de roses et elle éprouva un sentiment de déja-vu, comme si elle avait déjà senti ce parfum dans un autre endroit.

666 arriva à son niveau et se donna du courage pour le sortir de son sommeil. Le dormeur était grand et il portait un costume gris clair. Un willet ornait sa boutonnière. Ses pieds étaient posés un petit fauteuil. La brune le trouva plutôt élégant. Il avait l'air tellement détendu que cela lui fit de la peine de le secouer.

— Vous êtes bien le Dr. Stephen Sheffield ?

Elle avait lu son nom sur son badge. Le médecin se réveilla sans enthousiasme. Il la regarda longuement comme s'il n'en croyait pas ses yeux. 666 devait avoir une drôle d'allure. L'homme secoua la tête comme s'il voyait trouble. Il avait de beaux yeux, des pupilles noisette, pailletés de reflets d'azur et d'émeraude qui engloutissaient 666 et l'absorbaient littéralement. Stephen semblait un peu étourdi et encore trop ensommeillé pour arborer son masque professionnel qui lui aurait interdit de détailler la brune en s'attardant ainsi sur sa poitrine et ses jambes. Son regard remonta vers le visage de la jeune femme. Il avait l'air hypnotisé par ses cheveux. Ils étaient beaucoup trop longs, coupés à la diable, trop pâles et cassants.

— Allez-vous bien ? insista t'elle incertaine.

— Oui, allégua t'il en se raclant la gorge.

Il reposa prestement les pieds par terre, se leva et reduit l'espace qui les séparaient. La jeune femme devint gênée de cette faible proximité, qu'ils partageaient. Le médecins souleva ces paupières et brandit une petite lampe.

𝐏𝐀𝐋𝐄 𝐇𝐎𝐑𝐒𝐄 ► Henry Creel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant