02; Flowers in the Attic
𝑳𝑨 𝑵𝑶𝑰𝑹𝑪𝑬𝑼𝑹 𝑵𝑬 𝑽𝑬𝑵𝑨𝑰𝑻 𝑱𝑨𝑴𝑨𝑰𝑺 𝑺𝑬𝑼𝑳𝑬. La jeune femme racontait toujours les mêmes histoires, Un chapelier avec une addiction au thé, un charpentier morse, une chenille qui fumait, une reine sublime mais tyrannique, puis, du sang, des rivières de sang. Il y avait des monstres noires aux visages de porcelaine. La patiente se sentait engloutit dans ce cercle vicieux, le monde qui l'entourait se dégrader, elle étouffait, suffoquait, elle se sentait prisonnière, les monstres la mutilait, elle hurlait, se débattait, mais en vain.
— Suis ma voix 666, je suis là, à mon signal, réveille toi...
Puis tout devint noir, elle ouvrit ces yeux en les écarquillant, et s'asseya docilement pour masser sa tête. La jeune femme se trouvait dans le bureau du Dr. Bumby. Les rayons du soleil traversaient les fenêtres où d'épais rideaux bordeaux étaient accrochés. Le psychiatre glissa sur son nez ces petites lunettes rondes qui cachaient ses pupilles vertes perçantes. Il posa sa main sur l'épaule de sa patiente.
— Les souvenirs me rendent malade ! Je n'en peux plus Docteur, je veux que tout ça s'arrête, je veux vraiment oublier ce cauchemar, je veux retrouver mon esprit !
— Et tu y arrivera, mais peut être que je devrais tenter une autre méthode sur toi...
— Que voulez-vous dire par là ?
— Nos séances ne te font pas avancer, j'ai bien peur que tu ne sois..."immunisé" envers ma thérapie, j'irais demandé conseille à un médecin.
— Vous l'avez dit, tant de fois. Et...
— Tu seras libre. Les souvenirs nous enchaînent plus qu'ils ne nous libèrent. Notre séance, est terminé 666 pour aujourd'hui.
Elle était coincé dans un univers anxiogène. Le passé terrifiant, impitoyable, ne cessait de rattraper son innocence. Lorsqu'un jour elle était entré dans le bureau de Angus Bumby, vêtue d'une jupe grande comme un napperon, avec de l'acné sur le menton, en parlant par monosyllabes. Tarée, avait t'il dû se dire.
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𝐏𝐀𝐋𝐄 𝐇𝐎𝐑𝐒𝐄 ► Henry Creel
FanfictionLa nuit, quand tout est calme, le laboratoire d'Hawkins se réveille. Au coeur d'un abîme où les masques de monstre et de victime couvrent le même visage ; où tous, y compris les sauveurs, n'échappent pas aux règles qui dictent l'abomination humaine...