⚠️⛔Maltraitance des enfants, viol/non-con implicite, abus sexuel, pédophilie, pensée suicidaire, meurtres. Ces warning concernent le paragraphe entouré de ****
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L'ironie était que, depuis sa plus tendre enfance, il adorait observer le ciel se teinter d'orange. Pendant des années, à travers l'énorme trou du toit d'une chapelle en ruine, il continuait à contempler ce ciel vibrant de couleurs, inspirant bonne humeur, chaleur et optimisme. Pourtant, sa vie n'avait rien d'optimiste. Cette chaleur, émanant de cette teinte éclatante, lui faisait peur. Tout ce qu'il pouvait ressentir était une immense terreur. Il se demandait souvent ce qu'il avait fait pour mériter tout cela.
Il était né en mars, alors qu'une lune rouge ornait le ciel. La lueur écarlate se reflétait dans ses yeux. Sa peau, une fois le sang enlevé, était aussi pâle que celle d'un cadavre. Il était petit, beaucoup trop petit. Pendant les deux premières minutes après sa naissance, il ne respirait pas. On le crut mort. Au lieu de voir cela comme un miracle, ses parents y virent un signe du malin et se débarrassèrent de lui.
Grandir dans un orphelinat n'était pas facile. Les nonnes étaient strictes et n'hésitaient pas à battre les enfants pour le moindre inconvénient. La nourriture était rare, et malgré les supplications des enfants, le prêtre était toujours autorisé à s'approcher d'eux. Il ne savait pas combien de temps il pourrait encore endurer tout cela avant de suivre le chemin de certains autres enfants et de sauter le pas. Oui, Min Yoongi n'avait pas une vie facile.
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Le dos couvert de cicatrices encore sanguinolentes, Yoongi regardait avec peur et choc la pièce jaune se remplir de flammes. Il ne savait pas comment il en était arrivé là. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Le prêtre était arrivé tôt ce matin, avait discuté avec les nonnes avant de lui demander de le suivre dans la pièce jaune. C'était une petite pièce, avec seulement un lit et une chaise, que le prêtre utilisait souvent pour parler aux enfants. Le vieil homme avait tiré Yoongi à l'intérieur et avait verrouillé la porte.
L'esprit de Yoongi devint vide lorsqu'il sentit l'homme commencer à le déshabiller. À peine âgé de 11 ans, il savait que ce jour-là, l'homme ne se contenterait pas de quelques caresses. Dissocier son corps et son esprit était son meilleur moyen d'échapper à cette situation. C'est pourquoi il fut surpris d'entendre soudainement un cri de douleur qui le ramenait à lui. La main du prêtre était en feu. Il hurlait de douleur alors que le feu consumait de plus en plus son corps. Bientôt, les nonnes furent attirées par les cris d'agonie du prêtre et essayèrent d'entrer dans la pièce. Il ne fallut qu'une minute pour que le prêtre soit complètement englouti par les flammes. Ses cris s'éteignirent avec lui, mais pas les flammes.
La pièce était en feu, et Yoongi se tenait là, regardant les flammes avec crainte. Il allait mourir ici, et l'orphelinat brûlerait avec lui. Il aurait pu crier pour alerter les nonnes et les inciter à sortir au plus vite, surtout que, étrangement, les flammes n'étaient pas proches de la porte, comme si elles lui laissaient une chance de partir. Mais Yoongi ne pouvait pas bouger, il ne voulait pas bouger. Il n'y avait rien pour lui, et ces gens ne méritaient pas de vivre. Autant laisser le feu faire son œuvre.
Comme si les flammes comprenaient son état d'esprit, elles s'intensifièrent, rendant la porte inaccessible. C'était la fin pour lui, et pour la première fois, il se sentit heureux.
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Il était en vie. Il ne savait pas comment, mais il était en vie. Il n'avait aucune brûlure sur sa peau, aucune nouvelle blessure. Il se demandait comment cela était possible tout en regardant les restes fumants de l'orphelinat. Partout, il pouvait voir des cadavres carbonisés. Et malgré le fait que l'orphelinat était en plein milieu d'une forêt, aucun arbre n'avait été touché. C'était comme si le feu avait été sélectif, consumant seulement ce qui l'avait fait souffrir.

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Le Clan Kim
FantasyL'amour, doux éther des âmes, tisse des liens invisibles et puissants, transformant les cœurs en jardins florissants où chaque sourire éclot comme une rose au printemps. La trahison, sombre miroir de l'amour, surgit telle un orage impitoyable, bris...