Chapitre 32 Tu me manques

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🎶David Guetta & Anne-Marie
Don't leave me alone🎶

Point de vue de Josie 

28 décembre, hôtel.

J'ai été heureuse de les voir revenir collé l'un à l'autre, elle avait pleuré, mais elle était visiblement plus légère. On est rapidement rentré, mais on s'était mise d'accord pour rester à l'hôtel quelques jours. Henry en fut peiné, il s'attendait sûrement à ce que Ludo revienne chez lui, mais elle a encore besoin de temps. Il a été compréhensif avec elle. J'apprécie vraiment cela. Il nous a escortés à l'hôtel. Je suis entrée en première pour les laisser un peu, j'avais besoin d'une douche. Je prends Neko avec moi.

Point de vue de Ludo

Josie est entrée avec Neko et disparaît dans la salle de bain. Je suis dans l'entrée, Henry me tient la main. Au fond, je n'ai pas envie de le lâcher.

• Tu me permets de venir te voir ?

• Bien sûr.

• Je t'appellerais avant.

• Tu n'as rien de prévu ?

• Je suis libre comme l'air. On a bouclé la saison 2.

• Je suis contente pour toi.

Il me caresse la joue. Je sais ce qu'il veut, j'en ai envie aussi. Mais... Je ne sais pas.

• Je peux t'embrasser ?

• Tu demandes ?

• Je ne sais pas si on est toujours ensemble, ou pas. Je ne veux te forcer à rien. Tu veux prendre ton temps, je l'accepte. Si j'attends dans l'espoir que tu me reviennes, j'attendrai patiemment. Tu me manques terriblement Babe. Ça va faire une éternité que je ne t'ai pas embrassée, pas touchée.

• Tu exagères.

• Non... Vingt-cinq semaines, Babe... C'est-à-dire une éternité.

Point de vue d'Henry

Elle rigole doucement, Seigneur, que j'aime l'entendre rire ainsi. Je me penche vers elle, les mains sur son visage, elle ferme les yeux et je l'embrasse. J'ai l'impression qu'il s'agit de notre premier baiser, je m'embrase. J'ai du mal à lâcher prise. Ma main gauche serre sa nuque et la droite a glissé sur sa taille. Je me sépare doucement d'elle, front contre front.

• On se voit rapidement.

• OK.

Point de vue externe

Henry l'embrasse encore une fois et il s'en va. Ludo entre, elle colle son dos à la porte.

• Tu te sens comment ?

• Mal et bien en même temps.

• Pourquoi tu ne rentres pas avec lui ?

• Je ne sais pas. Comme il me l'a dit, je ne sais pas si on est encore ensemble.

• Vu le baiser que je viens de voir, la réponse me semble évidente. Tu réfléchis trop, laisse-toi porter par le flot.

Point de vue de Josie 

Lundi 24 janvier.

Trois semaines se sont écoulées depuis notre retour. Ludo a eu une folie de peinture depuis. Elle a peint une dizaine de toiles mélancoliques, mais ça veut dire qu'elle va mieux. Henry passe nous voir deux à trois fois par semaine. Apparemment, sa mère l'a un peu engueulé pour avoir fait pleurer Ludo. On a bien rigolé. Marianne l'adore. J'ai parlé à Ludo de la proposition que j'ai eu de faire une petite tournée dans différents clubs d'Angleterre, elle est fière de moi.

• Tu vas accepter.

• Mais-

• Je vais bien. J'ai réfléchi et tu n'as pas à mettre ta vie sur pause pour moi, ma sœur. Et on ne se quitte pas. Tu vas visiter toute l'Angleterre, hôtels et meilleurs clubs.

• Je t'aime, tu sais.

• Et c'est réciproque.

Point de vue de Ludo

J'ai réussi à convaincre Josie de faire ce qu'elle espérait depuis si longtemps, elle était prête à refuser cette chance, à cause de moi. Ça m'a permis de me réveiller. Henry doit passer tout à l'heure. Il a proposé à Josie de la mettre en contact avec une agence de chauffeur privé, ce qui facilitera ses déplacements. On était en train de finir de préparer ses bagages quand il arrive.

• Tout est prêt ?

• Oui. Ça ne m'aide pas que tu restes ici toute seule...

• Oh, ne t'en fais pas pour-

• Elle ne restera pas.

• Hein ?!

Je vois le monde à l'envers. Henry m'a balancée sur son épaule. Je rigole et lui frappe le dos.

• Henry !!! Dépose-moi.

• Seulement si tu reviens à la maison avec moi.

• Henry ?

• Rentre à la maison avec moi, Babe.

• ... Tu es sûr de toi ?

• J'ai jamais voulu que tu t'en ailles. S'il te plaît, Babe, reviens. La maison est devenue terne et triste sans toi.

• ... Seulement pour quitter cet hôtel qui ne m'inspire pas.

Il me dépose au sol avant de se jeter sur moi. On s'embrasse. Je ne touche plus le sol : il me tient contre lui. Il me lâche. Je dois préparer mes affaires du coup, comme ça, on libère la chambre aujourd'hui même. Je me sens encore sous le choc, fébrile, mais je me sens bien. Je range quand Henry entre, il m'enlace par le dos.

• Je suis content.

• Parce que je te suis ?

• Oui... Tu m'as manqué.

• Ça veut dire qu'on est à nouveau ensemble.

• Oh Babe, pour moi, on n'a jamais été séparé.

Je me retourne, je glisse mes bras autour de son cou, sur la pointe des pieds, je l'embrasse. Il me le rend bien, et même un peu plus, avide de tout.

• Par contre, je te préviens, ma mère va venir dîner ce soir. Je crois qu'elle va te monopoliser.

• Je prends le risque, j'adore ta mère.

• Elle t'adore aussi.

• ... Bon, je vais prendre une douche, fais comme chez toi.

Je me dirige vers la salle de bain, faire les cartons m'a fait plus transpirer que je l'aurais cru. Je mets mes affaires dans un coin et je passe sous la douche après avoir allumé ma musique, oui, j'en écoute partout. Sur le son du remix de "Talking to the Moon" de Bruno Mars, je ferme les yeux profitant de la sérénité du moment, mais je sursaute en sentant des mains sur mes hanches, un torse chaud contre mon dos, une érection collée à mes fesses.

• Henry...

• Tu me manques...

• Ne me laisse plus seule.

• Je ne ferai plus cette bêtise.

La douche a été plus longue et sympa que d'habitude. Il m'avait manqué aussi. Ses mouvements sont pressants, brutaux sans être violents pour autant. Je sens son amour. J'essaie de lui en donner autant. Mes gémissements sont une preuve suffisante à ça, comme les siens à mon oreille. La meilleure douche de ma vie. On l'a fait deux fois, de manière pressante. J'avais les mains contre les parois, il me pilonnait en me tenant les hanches. Puis il m'a retournée et soulevée pour m'empaler sur lui, le dos collé à la vitre.

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𝔼𝕩𝕥𝕣𝕒𝕚𝕥 : "Je pensais qu'on resterait à la maison aujourd'hui pour ne pas subir la pression commerciale. "

𝔸𝕧𝕖𝕔 𝕥𝕠𝕦𝕥𝕖 𝕞𝕒 𝕄𝕒𝕝𝕚𝕔𝕖

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