Chapitre 10: Sa femme

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Je me réveille sentant les rayons de soleil m'éclairer le visage. Je regarde à côté de moi les filles dorment toujours. Je me lève et commence à faire le petit déjeuner avec tous les événements de la veille. Quand j'y repense ça me fait rire elle en a eu pour son compte.

J'entends la porte de la chambre et Mélanie et Jena sortent de la chambre avec des têtes merdiques. Mdr!

Moi : Bien dormi ?

Mélanie : Hum...super bien

Jena : Je peux avoir du café s'il te plaît ?

Moi (en lui servant son café) : Vous n'y êtes pas allées de main morte hier soir

Mélanie : Elle a eu ce qu'elle méritait

Jena : Et c'était qui elle d'abord

Moi (riant) : Donc vous vous êtes jetées sur elle sans savoir qui elle est

Jena : Bah quand on m'insulte je réagis point barre

Moi : Dans tous les cas c'était sa femme

Mélanie : Ah ! Eh bah ça alors ! Et est-ce qu'il t'a appelé ?

Moi : Non et d'ailleurs il n'a pas intérêt à le faire

Jena : Pourquoi ?

Moi : Je n'ai pas besoin de quelqu'un d'instable qui ne sait pas ce qu'il veut

Mélanie : Tu sais très bien que c'est toi qu'il veut mais c'est simplement sa situation actuelle qui le lui empêche

Moi : Arrête de le défendre

Mélanie : Je ne le défends pas je dis tout simplement la vérité

Jena : Ne laisse pas ce petit détail de rien du tout gâcher ce que tu veux vraiment

Moi : Oui et après je passe pour quoi la maîtresse c'est ça ?!

Mélanie : Arrête un peu Stéphanie tu sais bien qu'il est en instance de divorce

Moi : Bref je n'ai plus envie de parler de ça

On s'est ensuite préparée pour aller à l'université. On est assises dans la cour quand Pascal se ramène. Fais chier...

Pascal : Bonjour les filles

Nous : Bonjour

Pascal : Je voulais m'excuser auprès de vous pour ce qui s'est passé hier soir

Mélanie : Ce n'est pas bien grave

Jena : Et puis on a pu se défouler

Moi : Jena !

Jena : Désolé...

Pascal : Stéphanie je peux te parler deux minutes s'il te plaît

Mélanie me donne un coup de coude.

Moi : Heu oui...

Je me lève et on se met à l'écart.

Pascal : Je suis désolé pour ce qui s'est passé

Moi : J'avais bien compris la première fois figure toi

Pascal : Je ne veux pas que tu sois fâchée contre moi Stéphanie. Je tiens vraiment à toi et je veux vraiment essayer quelques chose avec toi

Moi : Si c'est pour vivre tous les jours ce qui s'est passé hier non merci. Quand vous serez enfin libre peut-être je dis bien peut-être qu'il y aura quelque chose entre nous

La sonnerie a retenti et je suis allée en cours.

Le soir je suis rentrée chez moi et j'ai reçu un appel de Pascal.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a encore ?

Pascal : Stéphanie ne me repousse pas

Moi : Je t'écoute

Pascal : Je crois que je suis amoureux de toi

Mon cœur rate un battement.

Pascal : Stéphanie ?

Je n'ai plus de mot et je raccroche.

—Trois semaines plus tard—

Ça fait presqu'un mois que j'essaye d'éviter Pascal. Quand j'ai cours avec lui je me dépêche de sortir, je ne réponds plus ni à ses appels ni à ses messages. Mais je suis toujours aussi troublée par l'aveu qui m'a fait.
Le soir après les cours je rentre chez moi. Je viens à peine de rentrer quand quelqu'un cogne à la porte. Je vais ouvrir et tombe sur Pascal.

Pascal : Bonsoir Stéphanie

Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?

Pascal : Je suis venu te voir. Je peux entrer ?

Je me décale et le laisse entrer.

Pascal : Pourquoi est-ce que tu m'évites ?

Moi : Parce que...

Pascal : Ne fais pas ça Stéphanie je ressens des choses pour toi et tu le sais

Moi : Ouais c'est ça

Pascal : Tu peux réagir comme tu veux mais je sais que je ne te laisse pas indifférente

Moi : Et qu'est-ce que ça peut faire ?!

Pascal : Regarde moi et dis moi que tu ne ressens absolument plus rien pour moi et dans ce cas cas je te laisserai tranquille

Moi : Heu...je...

Pascal : Dis le qu'est-ce que tu attends ?

Moi : Je...ne...je

Pascal : C'est bien ce que je pensais

Sans me laisser le temps de réagir, il me tire vers lui et pose ses lèvres sur les miennes. J'essaie de lutter mais je me laisse faire et noue mes bras autour de son cou. Hum ce baiser que j'attendais depuis longtemps enfin je l'ai, c'est doux, lent et passionné. J'en ai des papillons dans le ventre et le cœur qui bat la chamade. Il me relâche d'un coup et me regarde dans les yeux. Il dépose un léger baiser sur mes lèvres et me souhaite bonne nuit avant de s'en aller. Je referme la porte et me glisse dessus.

Amour, Passion & TrahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant