Amour, Passion & Trahison

Chapitre 20: Le torchon brûle

**Dans la tête de Pascal**

Après être sorti de l'hôpital, je suis rentrée chez moi. J'ai demandé à Marla de passer pour qu'on mette les choses au clair. Le temps qu'elle arrive je vais prendre une douche. Je sors de la douche et je la trouve debout dans le salon.

Moi : Assieds toi

Marla : Merci

Moi : Dis moi Marla c'est quoi ton problème

Marla : De quoi tu parles ?

Moi : Ça t'arrive d'agresser les gens comme ça sans raison ?

Marla : Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles

Moi : ARRÊTE ÇA ! Je sais bien que c'est toi qui  as poussé Stéphanie dans les escaliers !

Marla : Ouais et alors ?! Elle l'a bien mérité ! C'est à cause d'elle que tu as tenu à divorcer

Moi : Ça n'a absolument rien avoir avec elle ! De toute façon je ne voulais plus être avec toi alors arrête ta comédie

Marla : Je continue de croire que j'aurai pu te reconquérir si elle n'avait pas été là

Moi : De toute façon on n'est plus ensemble alors cesse de perdre ton temps

Marla : C'est bien fait pour toi !

Je lui assène une gifle sans qu'elle ne puisse réagir.

Moi : Que je sois avec elle ou pas, tu n'as plus intérêt à t'approcher d'elle. Dégage maintenant

Je lui tourne le dos et elle s'en va. Ma vie est un véritable foutoir...

*Dans la tête de Stéphanie*

Je suis à l'hôpital pour un petit contrôle.

Dr Morel : Tout va bien mais évitez de trop bouger votre abdomen est encore fragile mais sinon ça va

Moi : Ok merci docteur

Je prends mes béquilles et mon sac et sors de son bureau. Je traverse le couloir et soudain je bute contre un torse mais alors là très dur. Je lève les yeux et telle ne fut pas ma surprise de voir Dr Rodrigue en face de moi.

Moi : Dites-moi que ce sont des coïncidences ou je finirai par croire que vous m'espionnez

Dr Rodrigue : Hum dans ce cas je préfère dire que ce sont de simples coïncidences

Moi : Je vous l'accorde

Dr Rodrigue : J'espère que ça va mieux

Moi : Oui beaucoup mieux

Dr Rodrigue : Et d'ailleurs vous viendriez me voir pour que je vous enlève votre plâtre

Moi : Ah super ! Et dans combien de temps ?

Dr Rodrigue : Oh dans environ 1 semaine ou 2

Moi : Ok tant mieux

Dr Rodrigue : Je peux vous raccompagner ?

Moi : Oh non je ne voudrais pas vous déranger

Dr Rodrigue : J'insiste en plus avec ces béquilles je suis sûr que ça doit être barbant de marcher

Moi : C'est d'accord

On sort et se dirige vers le parking. Il m'aide à monter et on se met en route. Je lui indique l'adresse et pendant le trajet on fait la causette, il est vraiment sympa en fait.

On arrive et il m'aide à nouveau à descendre.

Moi : Vous n'allez pas quand même m'aider à monter les marches

Dr Rodrigue : Ça ne me dérangerait pas

Moi : Merci encore et bonne journée

Dr Rodrigue : À vous aussi

Il remonte dans sa voiture et je rentre à la maison.

Mélanie : Bah dis donc tu as fait vite

Moi : Oui je me suis faite raccompagnée

Mélanie : Hum et par qui ?

Moi : Tu ne devines pas ?

Mélanie : Le docteur Rodrigue c'est ça ?

Moi : Oui c'est ça. Et puis avec mon plâtre je ne me voyais pas refuser

Mélanie : Oui je comprends et dis...si votre relation évolue dans un autre sens, si tu vois ce que je veux dire, tu comptes faire quoi ?

Moi : Je ne sais pas Mélanie pour l'instant je n'ai pas la tête à ça

Mélanie : Tu l'aimes encore ?

Moi : Oui...mais même si ce n'était pas le cas cette histoire avec Pascal et Jena ça m'a complètement détruite. Tu n'imagines pas à quel point

Mélanie : Je sais bien mais ne condamne pas tous les hommes à cause de lui

Moi : Ouais ça ira t'inquiète

Le lendemain, on décide d'aller faire un peu de shopping histoire de se changer les idées.

On défile dans les boutiques les unes après les autres. On sillonne dans les rayons quand on se rend compte que Pascal et Jena sont également là et merde...

Pascal : Bonjour Stéphanie

Moi : Salut...

Jena : T'es obligé de lui dire bonjour ?

Moi : Bah bien sûr qu'il est obligé vu qu'étant avec toi il essaye toujours de me reconquérir

Jena : Quoi ?

Moi : Je te passe les détails

Jena : Espèce de pute ! Tu n'as pas intérêt à t'approcher de lui

Moi : Je n'en ai pas besoin il le fait tout seul. Et détrompe toi c'est toi la pute dans l'histoire

Mélanie : C'est bon Stéphanie on s'en va

On termine nos courses et on rentre à la maison. Je prends mes affaires et les range dans l'armoire. Hum il faudrait que je songe à me retrouver un appartement. Je ne pense pas avoir envie de retourner dans mon ancien appartement. Je ne pense pas avoir envie de retourner dans mon ancien appartement où il y a d'ailleurs trop de souvenirs.

**Dans la tête de Pascal**

Jena : Pascal ? C'est quoi cette embrouille tu m'expliques ?

Moi : ...

Jena : C'est à toi que je parle non ?

Je n'écoute pas tout ce qu'elle dit. Je suis perdu dans mes pensées. Je pense à Stéphanie...elle a tellement changé en si peu de temps. Elle s'est endurcie. Ce n'est plus la femme faible et fragile qui m'a surpris avec sa meilleure amie. C'est à présent une femme tenace et affirmée qui ne se laisse plus marcher dessus. C'est perdu dans mes pensées que je me rends compte que depuis tout ce temps Jena est en train de parler.

Moi : Tu ne peux pas la fermer un peu ?!

Jena : Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas défendu tout à l'heure ?

Moi : Pourquoi veux-tu que je contredise quelqu'un qui a raison ?

Jena : Ah donc tout ce qu'elle m'a dit c'est vrai ?

Moi : Bien sûr

Jena : Ah bon ! Ok elle ne paie rien pour attendre celle-là

Moi (en la saisissant par le poignet) : Surtout ne t'avise pas de la toucher

Jena : Aie aie ok ok c'est bon j'ai compris

Je la lâche et elle se tient le poignet. Je la laisse là et je sors en claquant la porte. Il faut que je me débarrasse d'elle parce que là elle commence sérieusement à me pomper l'air.