Saveur des tropiques 2

2K 12 0
                                    

Je m'observe dans le miroir, j'admire mon visage. Un sourire ne me quitte pas depuis la veille. J'ai préparé mon bain tout ce qu'il me faut c'est plonger dedans.
Il se rapproche de moi, il se colle un peu plus. ses lèvres se pose sur mon cou, ma tête bascule en arrière je le lui offre en fermant les yeux. Profitant des sensations qui se répandent en moi chaque fois que nos deux corps se touche. Mon bras à l'arrière de sa nuque, je reçois ce qu'il a me donner, je lui prends tout.

Ma respiration s'accélère tandis que je sens le brassier peu à peu rejoindre la pointe de ma féminité. Il me retourne, et s'empare dans un baiser torride qui me fait le désiré aussi fort que la mort, beaucoup plus que la vie. La serviette tombe à mes pieds, je me retrouve nue sur son regard inspecteur. Le regard qu'il posa sur moi provoqua ma destruction. Lentement, il louche sur ma poitrine douleureuse dont les tétons me font souffrir. Il inspecte mon ventre puis la chute de rein où son logé un bon nombre de collier de perles qu'il caresse du bout des doigts, je frissonne. Il regarde mon pubis qu'il effleure de son majeur et ramène son regard sur mon visage. Son regard profondément ancrée dans le mien, il me caresse avec paresse. Ma respiration suit chacun de ses mouvements, je tremble, j'ai mal, c'est indécent.

Du dos de la main, délicatement, je caresse son visage le coeur battant à la chamade. Je le touche et pourtant c'est moi qui qui fond. Peau contre peau, air contre air, les yeux clos, nous fusionnons, plus rien n'existe, plus rien ne subsiste. Et pourtant, malgré ce total abandon l'un à l'autre, il me manque. Sa peau contre ma peau me démange, me picote, m'electrifie, j'ai besoin de ma dose de lui
La flamme grandit de plus en plus en moi, je perds le contrôle, je perds la raison. Pas besoin de mots on se comprend et c'est suffisant.

Nos lèvres se joignent, je lui transmets mes envies, chacunes de mes pensées lui ai dédié. Je lui cède mon corps, je suis sienne je suis perdue. Sans me quitter des yeux, il me pose sur le comptoir de la salle d'eau. Ses gestes sont lent, il est patient, scrute la moindre de mes réactions et moi je suis impatiente, je fonds à chaque baiser, je brûle sous son regard ardent, je meurs sous son toucher fiévreux.

Il mord la chair près de mon oreille qui me fait perdre la tête, j'inspire.
Sa langue humide effectue d'un lent mouvement de va et vient entre mes seins, j'expire.
Il lèche mon nombril où se tient un percing avec ferveur, je tremble.
Il pose un baiser chaste sur mes lèvres, je gémis.
Il descend, encore plus bas toujours plus bats,je suis foudroyée. Mon sang bouillonne en moi, des centaines d'étoiles défilent devant mes yeux clos.  Son souffle contre ma chair humide me fait basculer la tête en arrière. Mon corps se tend, mon âme ressens et mon cœur manque plusieurs battements.

Il prend son temps, savourant sa victoire de me voir affaiblir, de me voir soumise à son bon vouloir. Je suis obsédée par sa langue que je veux en moi, torturé par ses doigts que je veux sur mon clito, sur mon corps, partout. Sa langue humide le fait l'effet d'une décharge électrique lorsqu'elle se pose sur mes chairs unique. Je ne respire plus, je ne suis que sensation, ressenti et larve de feu.

Sa langue experte sait exactement quoi faire, comment le faire. C'est bon,j'en tremble tant c'est exquis. Sa détermination sur ma chair me réjouis, me fait gémir et défaillir.  Le feu dévore mon sexe déjà bouillonnant, le vertige s'infiltre dans mes hanches. Je mouille à en inonder la mer, à déborder des rivières, à dévaster l'océan. Ses doigts en moi, son pouce sur mon clito, sa langue sur ma fleur sensible, moi fondant sur lui, touchant le ciel. Je grogne, je faiblis tant c'est exquis.

Il va et je viens, je viens et il accélère. Mes hanches s'ondulent contre sa bouche faisant danser mes perles.  Au loin j'entends les gouttes de pluie marteler contre la vitre,cet instant ne pouvait être plus magique. Mon sexe palpite à vive allure, je suis au bout du précipice, prête à défaillir. Ma respiration se bloque mon corps se métamorphose. Les larmes au yeux j'attends ma délivrance, ma récompense, ma condamnation.

Soudain tout s'arrête, je ne le sens plus en moi, je ne le sens plus sous moi. Mon corps est décontenancé. Les sensations menacent de me détruire. Je grogne d'impuissance,de colère et putain de désir. Je ne reste plus en place ne sachant plus quoi faire. Ma poitrine est lourde, mon sexe est...dur. Je gigote incapable de me soulager car ayant les poignets fermement retenu par lui. Je le déteste,je le désire, je veux pleurer je veux jouir. C'est insoutenable et pourtant la frustration à si bon goût.

Il me porte jusqu'au rebord de la baignoire ou il m'allonge. Il bloque mes poignets en haut de ma tête.
De son autre main il relève mon menton et dépose ses lèvres dans mon cou. Mon coeur s'emballe, mon corps frisonne, mes pieds se frotte

Son engin entre ses mains, il tape mon clito et le fait entrer profondément en moi. Je gémis. Il le ressort et recommence, me faisant gémir de plus en plus fort. Je mouille, je me débats, complètement en transe, je jouis. Mes hanches accompagne ses mouvements. Il lâche mes poignets, je m'aggripe a lui aussi fort que le peux. Une main agrippe mon cou, l'autre soulève mes hanches donnant encore plus de profondeur à ses coups. Nos souffles s'emmêlent, nos yeux s'attachent, nos corps en symbiose, nos cœurs sont côte à côte. Il accélère, j'halete le souffle coupé, la vue brouillée. Il martelle mon bas ventre, ses coups redoublent d'intensité, je vais m'évanouir.

Il passe sur le dos, je monte sur lui. Ses mains  sur ma hanche m'aide à garder la cadence. Je prends les rênes, je reprends le contrôle.Ma poitrine balance, mes seins cogne, je me cambre, profitant de la vue à travers la vitre. La pluie qui tombe, la mer qui se déchaîne, les arbres qui tremble, moi sur lui. L'orgasme dévastateur me terrase,mes membres sont en feu, mon sexe se contracte tant qu'il vient avec moi,en moi. Je m'écroule sur lui tandis qu'un éclair fend le ciel de superbe.

                             🌹

Je me réveille dans le lit, nue et serrer contre lui. L'horloge sur la table affiche 9h30. Prudemment je sors du lit sans le réveiller. J'ai mal partout. Faut croire que dormir coller-serrer c'est pas bon pour les muscles, enfin sa et là partie délirante de sexe dans la salle de bain. Rien que dis penser je salive encore.  Dire que ça a eu lieu il y a à peine quelques heures.
J'entre dans la salle de bain  et ressort trente minutes plutard vêtue d'une combi-short fleurie et plus fraîche qu'à mon réveil. Munie de mon appareil photo et de mon portefeuille, je quitte la chambre en silence

Nuit Blanche (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant