Electrique (EXTRAIT DE PULSION)

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Il est sur scène mais son regard est posée sur moi. Je m'accroche tant que je peux a la barre de fer que je sens dans mon dos. La sensation de puissance qui me traverse le corps me rend toute chose.
Je me frotte la barre, manipulant mon cerveau de sorte à penser que c'est lui. Que l'air qui me caresse le cou est du à sa bouche qui embrasse mon cou. J'imagine que la chaleur qui s'installe dans mes hanches est du à ses mains pressés sur ma taille.

Il faut que je le rende fou, il faut que je sois comme je n'ai jamais été. Que je devienne celle que j'ai toujours envier parce qu'à cet instant, j'ai envie de baiser aussi fort que mon âme puisse le supporter. J'ignore si c'est l'alcool qui me fait tourner la tête ou l'effervescence de ce moment, le danger de la situation. D'où je me tiens n'importe qui en levant les yeux vers moi pourrais me surprendre, là maintenant. On pourrait me voir me toucher comme je le fais maintenant. Me regarder caresser la pointe de mes tétons à travers le tissu de ma robe tandis que mon autre main frotte ma cuisse lentement.

Je suis possédée parce que sinon je serais morte de honte et jamais je n'oserai me plaire à autant de luxure, a faire ce que je dois faire. Non je ne pense  pas, je subis. Je m'excite et je suis si bien tandis que mon rythme cardiaque est tellement endiablé que même respirer semble être une torture.

Je me caresse devant ses yeux tandis que lui, il chante. Il me dévore du regard je lui dévoile à quel point je me fais du bien sans lui. Je me touche remonte un peu plus ma robe, dévoilant ma peau nue. Oups... Je ne porte pas de culotte, le froid de la barre contre mon sexe me rend presque électrique. Sa voix ensorcelle mes oreilles, je gémis en me mordant la lèvre. Je baise la barre sans détacher mon regard du sien. Ma fente humide glisse le long du fer, dur et froid. Je glisse lentement, je glisse sûrement, ma cryphine comme un lubrifiant facilite le glissement qui remplit mon bas ventre de délicieuse sensation que je veux lover en moi encore longtemps.

Je gémis sans le quitter du regard, je veux voir comment il se sent mal d'être loin de ma chatte qui ne demande qu'à être démonter. Mon culot a l'air de le choquer, oui de là où je me trouve je vois a quel point il est troublé, je vois ses nerfs se gonfler et se dégonfler tandis que peu à peu il perd le contrôle.

Je vais imploser tant je me perds dans mes sensations. A cet instant il n'y a que moi, moi baisant la barre, provocant le lead vocal du groupe qui joue dans la boîte dans laquelle je me trouve. Je me suis jamais sentie aussi désirée, aussi belle, aussi provocatrice et perverse. Je me suis jamais sentie aussi femme. Je le veux maintenant, mon corps est couvert de chaire de poule tandis que je manque de m'évanouir. Mon souffle se raréfie plus rien ne compte pour moi, juste mon corps. Je donne des coups de plus en plus rapides, avide de cette sensation qui s'empare de chaque pore de ma peau.

Je suis ivre de cette sensation de fraîcheur contre mes lèvres chaudes qui dégouline. C'est le genre de sensations à laquelle je pourrais vite être accro. Est ce qu'on me regarde, est ce qu'une autre personne me voit prendre mon pied contre cette barre? Je ne le sais pas, je sais juste que lui me voit. Il me voit et ce qu'il voit me donne encore plus envie de me faire plaisir. Je vais imploser,je veux plus, je le veux lui, là maintenant... s'enfonçant en moi.

Mes jambes faiblissent et malgré moi, je m'éloigne de la barre. Je m'installe dans l'un des canapés sans pour autant le quitter de yeux et je constate qu'il n'en perd pas une miette.
Son doux visage est torturé, sa main s'agrippe au micro quant à sa voix...Sa voix est devenu rplus rauque encore. On dirait qu'il est a deux doigts de faire un malaise et pourtant, il ne détourne pas le regard.

J'écarte les jambes tant que je peux, lui dévoilant ma chair frémissante qui se gonfle de plus en plus tant l'excitation est grande.
Il est dans un état que je ne lui connais pas. Lui toujours sur de lui se décompose littéralement sous mes yeux, et moi je frissonne tant je kiffe.
J'imagine ses lèvres sur les miennes. A la place de mes doigts se sont les siens qui me fourmillent en moi. Je sens son souffle sur ma peau alors mes doigts se plantent dans le canapé. Ouf, cette chaleur qui terrasse mon être est insupportable et à la fois si divine.

Ma main s'active de plus en plus sur mon abricot, me plongeant presque dans un état de démence qui peu à peu paralyse mes membres. Peu à peu je sens un incendie s'éveiller à l'intérieur de moi.

Enfin je découvre cette sensation donc j'ai longtempps entendu parler sans que jamais je ne pu l'atteindre. Ce sentiment de plénitude qui contracte tout nos muscles douloureusement, je me sens presqu'au bout de la crise cardiaque. C'est comme si toute vie cessait, notre cerveau s'arrête après le dernier souffle qu'on réussit à capturer puis... Plus rien. Le vide. La mort.

Une goutte de sueur perle le long de ma colonne vertébrale. Soudain je revis à nouveau. Je retrouve le rythme endiablé de ma respiration tandis que des étoiles multicolores explosent sous mes paupières closes.

Alors c'est à sa que ressemble plaisir. Alors c'est ce que sa fait de voir le paradis en ayant les pieds sur terre. Je pourrais très vite devenir addict à ce sentiment de paralysie électrique qui fait vriller le corps et la raison. Accro a cette déferlante de sensations toutes plus délicieuses les unes au autres. Enfin je peux mettre un visage sur toi. Enfin j'ai pu te toucher du bout des doigts. Et je suis prête à recommencer. Encore.

J'ouvre les yeux et je le vis. Il est là, me détaillant avec une mine indéchirable. Je deglutis tant je suis impressionnée. Je regarde une nouvelle fois la scène pour être sûr de ne pas être entrain de me tromper. Son groupe a été remplacé par un autre, il se tient là, tout près de moi. Sexy a se damner, je tremble tant je me sens honteuse maintenant. J'ai peur de sa réaction et malgré tout je suis je ne regrette rien.

Il se rapproche précipitamment de moi, et moi je reste figée, bloquée à même le canapé, guettant la moindre de ses réactions en vain. Du bout des doigts il caresse ma joue avec une douceur je ne lui connait pas. Il se rapproche de mes lèvres qu'il effleure a peine. Je vibre sous lui, je mouille encore pour lui.

Il fonce sur mes lèvres dans un baiser à en donner le vertige. Nos dents s'entrechoquent tant il est violent. Sur ma langue je sens le goût métallique du sang. Est ce le mien ou le sien?  Je l'ignore je me laisse porter par la frénésie du moment. Nos gestes sont précipités, rien n'est contrôlé et pourtant nous semblons tellement synchroniser. Le plaisir est notre but, l'adrénaline est notre moteur.

Lorsqu'il entre enfin en moi, sa chaleur éclipse tout ce que j'ai ressenti avant. Le bruit de nos ébats résonnent dans la pièce et se perd dans le chaos de la boîte. Son air devient mien, le frottement de nos corps ne formant qu'un m'excite plus que de raison. Je vais bientôt rencontrer le plaisir et rien que de le savoir je deviens fébrile.

                       

Nuit Blanche (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant