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May était au cimetière. May aurait dû être en cours. Mais May n'était pas du genre à suivre les règles. Elle était assise, en face de la tombe de sa mère.

«Salut maman.. Ça fait longtemps que je suis pas venue te voir. Tu sais, rien ne s'arrange. Oxford est.. Horrible. Il est si.. Narcissique ! Prétentieux ! Orgueilleux ! Hypocrite ! Menteur ! Et.. Je ne vois plus Éric. Oui, je l'appelle maintenant Éric, justement par rapport au fait que je ne le vois plus, et ce n'est plus mon père, pour moi. Il m'a expliqué qu'il ne pouvait supporter le regard que je portais sur lui. Je suis en colère contre lui maman. Mais ne t'inquiète pas, je ne pleure pas. À vrai dire même si je le voulais, je ne le pourrais jamais. Mes yeux sont comme le Sahara maman. Aucune goutte n'a jamais coulé. Oui, je suis invincible. Tu entends maman ? Invincible. Personne ne m'atteint. Toutes les remarques que l'on me fait, glissent sur moi comme de l'eau. Sinon, question étude, je ne sais pas si tu serais fière de moi. Mes résultats sont médiocres et je me fais systématiquement collée ou renvoyée. Au fait, Éric fait construire de nouveaux lotissements pour de nouveaux arrivants. Tu n'aurais pas voulu voir ça maman. Les lotissements sont bien tenus, grâce aux domestiques, mais les personnes qui les habitent sont des bêtes sanguinaires. Et, tu sais que Éric veut que, Oxford et moi, nous portions tout le temps nos armes ? De ce côté la, Oxford et moi sommes d'accord, on ne veut pas ça.» Elle reprit son souffle et baissa la tête. «Je t'... Non maman je n'y arrive pas. Je n'y arriverai jamais. Jamais je ne pourrai dire ça à qui que ce soit.»

Elle se leva et partit comme si de rien n'était. En se rendant chez elle, elle croisa un membre du gang.

«Startiffalory.» Salua celui-ci.

Elle hocha la tête et continua son chemin quand une main lui mis quelque chose dans la bouche. Une odeur forte monta et puis, trou noir.

Deux heures plus tard, Oxford rentrait chez lui en se demandant ou était passé May. Il s'attendait à voir comme d'habitude ses affaires étalées mais ne vit rien. Il prit son portable et l'appela. Messagerie. Il commençait à paniquer et partit voir son père.

«Mickaël ?»

«Oui fils ?»

«May.»

«Oui ?»

«Je suis sûr qu'il se passe quelque chose. Elle n'était pas là de toute l'après midi elle a manqué sport elle ne manque jamais sport elle répond pas à son téléphone elle est pas rentrée et elle rentre systématiquement à cette heure !!» Il avait hurlé ça, paniqué.

«J'avertis les troupes.»

Mickaël semblait préoccupé par ça.

À l'autre bout de la ville, May se réveilla, attachée à une planche, par terre. Elle se demanda si ils s'était aperçu de son absence. Elle remarqua alors qu'elle n'avait plus ses bracelets.

«Fuck.» murmura-t-elle.

La porte s'ouvrit alors, laissant apparaitre une jeune femme et un homme l'air légèrement plus âgé.

«Je fais quoi là ?» demanda May.

Elle ne semblait pas du tout impressionnée par cette situation. Elle souriait et semblait à son aise. Semblait.

«Ta gueule, connasse. Enlève ton sourire. Ton père. On veut du fric. »

Elle garda son sourire et ricana.

«Vous croyez qu'il donnera le moindre centime pour moi ? Vraiment ? Ahah, je pourrais mourir il s'en foutrait pas mal ahah, il reste Oxford ahah»

Elle partit dans un franc éclat de rire ce qui lui valu un coup dans le ventre de la part de la fille. Cette dernière la toisa puis sortit en murmurant quelque chose au garçon. L'homme s'approcha d'elle et lorsqu'elle voulu bouger, elle se rendit compte qu'elle était ligotée aussi des pieds. Elle ne pouvait en fait absolument pas bouger.

L'homme s'allongea au dessus d'elle.

«Enleve toi de la, connard !» cria-t-elle.

Il la regarda avec fureur. Et prit un couteau. Il lui montra avant de l'enfoncer lentement dans la cuisse de la jeune femme. Voyant qu'elle ne réagissait pas, il tourna la lame, plusieurs fois, mais il n'obtint toujours aucune réaction de celle ci. Déçu, il lâcha la lame et la toisa. Il commença à la déshabiller malgré les protestation de la jeune femme, qui fut giflée fortement, rendant ses joues rouges et du sang sortant de sa bouche. L'homme laissa sa bouche s'aventurer sur le corps de la jeune femme complètement nu qui criait. Il se déshabilla alors et la, la jeune femme comprit ce qu'il avait l'intention de faire. Ses cris redoublèrent. L'homme, exaspéré, pris de force la tête de la jeune femme et inséra son organe génital dans la bouche de celle-ci. Il la tenait par les cheveux et lui faisait faire des va et viens. May était désespérée. Au bout d'une dizaine de minutes, il enleva enfin son pénis de la bouche de May avant de lui éjaculer sur tout le visage. Il se rhabilla et sortit, alors qu'un autre homme arrivait. Celui ci se déshabilla à son tour avant de regarder la jeune femme. Il commença par lui donner des coups, partout, la faisant saigner, lui faisant avoir des bleus. Content de lui, il s'allongea par dessus elle et joua avec ses seins. May hurla et protesta, mais l'homme la gifla tellement fort que lui même eu mal. Il descendit ses mains et mit un doigt à l'intérieur de May. Elle cria. Il sourit satisfait et en rentra un deuxième, puis un troisième. Les larmes perlerent aux coins des yeux de May. Il se releva alors et mis son pénis avec brutalité dans le vagin de la jeune femme, qui hurla de douleur. L'homme alla de plus en plus vite pour lui faire mal, en continuant de la griffer, la frapper, et l'insulter. Satisfait pour aujourd'hui, il se rhabilla et partit, laissant May salie et nue.

ApparenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant