Un mois après tout cela, une guerre fut déclarée entre le gang de Oxford et Startiffalory, les Stars, et un gang rival, les Diamond. Baptiste et May n'allait plus au lycée, et May s'assurait à toujours pouvoir être là en cas de bataille. Cet événement avait fini d'engloutir le peu de sentiment positif qu'avait May par rapport à Oxford. Elle était plus sombre que jamais.
«May ! Ils arrivent à droite !»
Elle tourna son arme vers sa droite et tira à l'aveuglette. Soudain, deux mains vinrent appuyer sur la gorge de la demoiselle. Elle se servit de ses entraînements de cheerleader pour faire une rotation et donner un coup de pied dans la tête de son adversaire avant de se retrouver sur son dos, et d'appuyer à son tour ses mains sur la gorge de l'homme. Enfin elle le reconnu. Elle eut une montée de rage quand elle reconnu le fils Diamond. Il la propulsa contre un mur et elle en profita pour ramasser un couteau par terre avant de se relever. Elle sauta sur l'heritier du camp adverse et enfonça son couteau dans le cou de son adversaire. Le sang jailli et lui brouilla même la vue, mais elle essuya ses yeux et pût voir le jeune homme tomber par terre puis arrêter de bouger, les yeux vides. Elle sourit puis alla chercher ce dont elle avait besoins.
Les règles étaient simple; lorsque l'on tue quelqu'un d'important du clan adverse, on le signale par des coups de klaxons. Les personnes à proximité entendent et le répète. Chaque gang à son son. Le notre était très grave et lugubre. Nous devions sonner trois coups si c'était le chef, deux coups si c'était l'hériter, un si c'était le bras droit. Elle sonna alors deux fois et elle entendit un cri inhumain qu'elle reconnu comme étant celui du chef Diamond.«C''est tout pour aujourd'hui !»
Elle se réveilla alors en plein cours d'histoire avec à ses côtés Oxford.
«Je sais pas de quoi t'as rêvé mais tu m'as planté un stylo dans la main.»
«Fuck.»
Il sourit et secoua la tête.
«Serieux t'as rêvé de quoi ?»
«On était en guerre contre les Diamond et.. Non mais sérieux pourquoi tu veux savoir ? Ton cul !»
Elle se leva brusquement faisant tomber sa chaise et attirant les regards vers elle, puis prit ses affaires et sortit en claquant la porte. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'était le directeur dans les couloirs, qui la vit.
«Mademoiselle Startiffalory, suivez moi donc, s'il vous plait.»
Elle le suivit à contre coeur dans son bureau.
«Il me semble que vous aviez beaucoup été absente ses derniers temps.»
«P't'être, p't'être pas.» répondit May avec un sourire insolent.
«Bon. Quoi qu'il en soit, ce soir vous n'irez pas en colle. Un rendez vous a été pris avec votre père. Et, aussi monsieur Oxford et son père.»
May ricana. Son père ? Il allait sûrement bien s'en foutre de tout ça. Il allait écouter le directeur comme toujours depuis le primaire, et partir sans rien dire à sa fille. La vérité est que Éric était fière de sa fille. Elle était forte, elle lui ressemblait à son âge. Le regard en plus. Elle semblait une parfaite copie de Éric Startiffalory.
«Ecoutez, je sais très bien qu'avoir un père comme le votre n'est pas évident. Cependant, vos notes sont catastrophiques et votre comportement va avec. Ne vous laissez pas embrigader dans toutes ses histoire. Votre père n'est pas un modèle.»
Le directeur disait ce qu'il pensait, mais il savait aussi que si cela venait aux oreilles du père de May, il serait dans de sales draps. Mais c'était une homme courageux. Enfin, courageux, non. Il ne mesurait pas le danger.