Chap 8 : L'accident

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- Dis, fit Christine une fois relevé, tu as eu un petit accident non ?

Elyas venait à peine de reprendre possession de ses pensées et les mots de la jeune femme n'eurent aucun sens dans ses oreilles. Il l'a regarda avec de grands yeux brillants au fond complètement vide.

Devant le regard hagard d'Elyas, Christine pointa son entrejambe avec un sourire plein tendresse. Elle ne se moquait en rien, elle semblait simplement empli de pitié.

Peu à peu, Elyas commença à ré-émerger. Son esprit était encore embrumé mais le mouvement de doigt de Christine le fit rapidement tilter.

Il baissa les yeux, pris d'une pannique soudaine. Par chance, son pentalon sombre ne laissait pas facilement apparaître l'auréole qui s'était formé. Pourtant, il comprit instantanément ce qui lui était arrivé. Le lange avait doublé de volume dans l'étroitesse de son entre jambe et une chaleur humide baignait son sex et ses fesses. C'était peut être la honte ou bien autre chose mais il avait l'impression que le liquide mal absorbait lui brûlait la peau comme de la lave en fusion. Et, comme pour ne laisser encore moins de doute sur son état, la fuite laissait échapper une forte odeur d'ammoniaque.

Il s'empourpra à nouveau, ses joues ayant à peine euent le temps de dérougir.

- Je... Je... bégaya-t-il difficillement.

Devant sa détresse, Christine s'empressa d'intervenir.

- Eh, ce n'est pas grave. Au contraire, il fallait bien que tu fasse ton premier pipi dans une couche et il valait mieux que ça arrive maintenant alors que nous ne sommes que deux. Et puis, ajouta-t-elle d'un air un peu gêné, c'est un peu ma faute aussi. J'ai sûrement mal mis ta couche. C'est sans doute pour ça qu'elle a fuit, désolé.

Pour accompagner ses mots, Christine lui tendit la main, un large sourire déssiné sur les lèvres. Elle rayonnait d'une bienveillance authentique qu'Elyas reçut en plein cœur. La honte l'accablait mais cette main tendu vers lui avait pour mérite de la museler un instant.

Il la saisit et se releva d'un bloque, constatant de plus belle les dégâts qu'avait fait son accident. Sa couche avait non seulement fuit sur l'avant mais aussi à l'arrière, surtout à l'arrière. Ses fesses étaient trempées et une petite flaque se dévoilà sous lui. Une fois debout, il sentit le poid du lange devenu bien plus lourd. Si lourd que les agraffes mal fixé avait lâché et que la couche ne tenait plus sur ses hanche que grâce à son pentalon.

La sensation était abominable. La couche pendait lamentablement entre ses jambes et l'odeur d'urine était maintenant insupportable. Son nez en semblait imprégné, il avait l'impression d'être intégralement recouvert de sa propre pisse.

Une mimique de dégoût naquit sur son visage alors que ses yeux ne pouvaient plus lâcher son entrejambe humide. Ses mains se tendirent aussi loin de lui que possible comme pour ne pas se toucher et ses jambes se fléchirent pour limiter le contacte de la couche humide avec sa peau.

Devant ce spectacle, Christine lui tendit à nouveau la main.

- Allez vient, fit elle, je vais t'emmener à ta chambre pour que tu te nettoie.

Elyas se sentait humilier, réduit, infantilisé mais il ne put refuser la proposition. Il rejeta tout de même la main qui lui était tendu en avançant comme pour se prouver à lui même qu'il n'était pas un bébé.

Ils s'engagnèrent dans les couloirs et chacun des pas qu'Elyas faisait étaient une torture. La couche avait doublé de volume. Il était maintenant obligé de largement écarter les cuisses, lui donnant une démarche si infantine. Et malgré cet écartement, ses jambes appuyait tout de même sur le lange qui se mettait à couler le long de sa cuisse tant il était mouillé. Des bruits le suivaient aussi à chacun de ses mouvement, le crissement devenu habituel mais aussi le son plus humide d'une couche trop pleine.

Au PensionnatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant