Chap 12 : Charlie Et Louise

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Il resta planté là, devant ce grand bâtiment de briques rouges. Il avait une architecture différente des autres comme si Elyas avait réussit à quitter cette affreux pensionnnat pour se retrouver dans un tout autre endroit. Ces fenêtres arrondies, l'absence de moulure autour des portes et son unique étage tranchaient avec les vieilles pierre que le jeune homme avait croisé jusque là. Enfin, ses briques n'était pas toute jeune non plus. Certaines s'étaient ternis contrastant avec leurs apparante état préservé.

Enfaîte, le bâtiment ressemblait a une ancienne usine posé là aléatoirement au détour d'un enieme sentier de gravier. Elyas avait simplement suivit le plan qu'il avait glissé dans sa poche avant de sortir. Il s'était perdu dans ce dédale de jardin et de bois avant enfoncer dans une touffe de sapins verres foncés. Derrière les aiguilles et les branches basses, le bâtiment s'était dévoilé.

Aprés s'être enfuit du réfectoire, il avait fallut de longues minutes à Elyas pour remettre ses pensées en ordre. Il avait saisie son emploie du temps et son plan et avait presser le pas vers ce bâtiment, le bâtiment des classe de seconde. Et, maintenant qu'il y était, transit de froid et d'angoisse, il n'arrivait pas à y entrer.

Le jours commencait à peine a pointer le bout de son nez mais aucune lumière ne s'échappait des vitres. Durant un instant il fut rassurer à l'idée d'être le premier arrivé, retardant le moment fatidique ou il apparaîtrait à nouveau en publique ainsi vêtue. Mais l'angoisse ne mit pas longtemps à le tirailler. S'était il trompé de salle de classe, de bâtiment, d'heure ? Était-il au bonne endroit ? Il pensa un instant à sécher les cours. Après tout, le Pensionnat semblait gigantesque et il lui serait facile de se cacher dans les forêts ou bien même de s'enfuir. Mais, où irait-il ? Et puis, la dernière fessée qu'il avait reçus claquait encore dans sa tête.

Dans son dos, des rires etouffés par la brise lui parvinrent et son sang se glaça. D'un bond il se retourna et vit deux jeunes filles s'approcher à travers les arbres. Elles ne semblaient pas encore l'avoir remarqué, discutant entre elles sans un regard en avant. A leurs vue, Elyas fut pris d'un sentiment de soulagement mêlé d'une envie de se jeter dans les fourret. Il resta tout de même planté là sans bouger sachant qu'il ne pourrait de toute façons pas les éviter.

Elles n'étaient plus qu'à quelques pas de lui lorsqu'elles levèrent les yeux. La honte se lisait sur le visage d'Elyas et dans sa posture.

- Hey, mais ces le nouveau ?!

Il y avait une sorte d'excitation dans la voix de la jeune fille qu'Elyas n'arrivait pas à interpréter. Elles s'approchèrent d'un pas plus pressé et elles comblèrent la distance en un instant.

- Elyas c'est ça ?

Elles étaient toutes deux bien plus jeunes que lui. Elles ne devait pas dépasser les 15 ans au vue de leurs traits encore enfantins et celle qui venait de lui adresser la parole était obligé de lever la tête pour lui parler. Sa peau cuivrée laissait apparaître quelques boutons d'acnés qu'elle avait tenté de masqué derrière du fond de teint. Ses cheveux d'un noirs abyssales formait une frange qui aurait merité une taille, masquant presque ses yeux plissés. Il n'y avait pas une once d'agressivité dans sa voix ou dans son attitude.

- Oui... bredouilla-t-il timidement.

Malgré la différence d'âge flagrante, Elyas restait intimidé, au contraire l'humiliation entre ses cuisse était d'autant plus grande. Il se sentait terriblement impuissant comme un enfant face à ces jeunes filles.

- Moi c'est Charlie et elle c'est Louise ! s'exclama-t-elle surexcitée en enlaçant les épaules de son amie.

- Salut, fit Louise d'un air presque un peu gêné.

Elle était déjà bien plus grande que Charlie et pourtant Elyas la dépassé déjà d'une bonne dizaine de centimètres. L'une de ses oreille s'était extirpé de la masse de cheveux frisés sur sa tête et de multiple petit troue témoigné d'anciens Helix et même d'un targus. Un bridge sur son nez manquait aussi à l'appelle. Son attitude témoigné d'une certaine lassitude qui contrastait violemment avec l'énergie débordante de sa camarade.

- Je suis trop contente de te rencontrer ! repris Charlie. Je suis là délégué de la 2nd 2 et on m'a charger de m'occuper de toi, de t'aider à t'intégrer. C'est vraiment génial que tu sois là. Tes le premier garçon que je vois dans l'établissement...

Elle contourna Elyas sans cesser de parler mais le jeune homme avait cessé de l'écouter. Son trop plein d'énergie de bon matin se ressentait dans sa parole à la cadence bien trop élevé. Le cerveau d'Elyas toujours endolori par la honte n'arrivait simplement pas à suivre le rythme.

Il resta planté là à regarder Charlie s'éloigner sur le chemin.

- Ne fait pas attention, murmura Louise qui était resté au côté de lui. Elle est toujours comme ça. On s'y habitue.

Après quelques instant, et une bonne dizaine de mètre d'avance, Charlie s'apperçut que ses deux camarade ne l'avait pas suivit. Elle se retourna brusquement un aire étonné sur le visage.

- Bah alors, vous venez ?

- Ralentit un peu, répondit Louise sur un ton amusé. Laisse au commum des mortels le temps de se reveiller avant de lui balancer toute ton énergie.

- Ah, pardon...

Ses joues rougir de gêne alors que Louise commençait a reprendre son chemin. Toute cette interaction sembla complètement absurde à Elyas qui ne put retenir un gloussement qui décontracta ses muscles qui n'avait cessé d'être tendu depuis l'affaire du réfectoire. Il décida de les rejoindre son cœur s'étant un peu apaisé.

Mais le premier de ses pas eveilla un crissement que même le vent n'arriva pas à camoufler. Le malaise dans sa démarche qui l'empêcher de serre les jambes n'avait pas non plus disparue et la honte monta à nouveau en lui. Il s'arrêta le visage rouge les larmes lui montant. Cette sensation infantile ne le quittera donc jamais. Quoi qu'il fasse, jamais il n'arrivera à se libérer de cette couche.

Louise remarqua l'arrêt brutale du jeune homme et son visage qui s'était effondré.

- Eh, fit-elle avec tendresse tout en jouant avec une mèche de cheveux avec ses doigts, n'est pas honte. T'es pas la première élève à porter des couches...Enfin le premier élève.

Les mots firent se retourner Charlie qui s'aperçut à son tour de l'état d'Elyas. Elle se précipita vers lui pour lui attraper les mains.

- Mais oui on ne te juge pas, le rassura-t-elle. On sait que les filles non pas était cool tout à l'heure au réfectoire mais ce ne sont que les garce de terminale. Elle se sente plus pissé parce qu'elle se crois adulte mais pas plus tard que la semaine dernière Manon a pris une fessée deculoté devant tout le monde dans la salle commune.

Elle avait enfilé un grand sourire d'une bienveillance angélique. Ce simple sourire se planta dans le cœur d'Elyas qui ne put retenir une larme. Se faire rassuré par une gamine de 13 ans quand on en a 17 aurait put être humilliant mais Elyas se sentait rassuré. Finalement il n'était pas le seul à se faire humillier entre ses murs.

- Merci...

Au PensionnatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant