Chapitre 6 - Hugo

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Naelya avait l'air plutôt surprise et ravie de ma surprise de ce matin, malheureusement il a fallu qu'au lycée, Victoria arrive et m'emmène avec elle, et malgré la déception que j'ai lu dans les yeux de Naelya, j'ai suivi à contre-cœur à Victoria. 

Hier soir, Naelya m'a repoussé, pourtant, je ne peux m'empêcher de penser au sourire qu'elle a fait lorsque qu'elle a découvert la surprise que je lui ai faite. Et même si Victoria, essaye de tout faire pour gagner mon attention. Il n'y a que Naelya dans mes pensées mais la petite blonde, me ramène à la réalité. Et à vrai dire... Elle est plutôt mignonne malheureusement je pense qu'elle ne pourra jamais comprendre mes blessures. Et surtout ... je ne pense pas qu'elle pourrait m'aider à les soigner... Naelya, elle, m'aide, il suffit juste que j'arrive à la voir. 

La journée se finit enfin, je range rapidement mes affaires et cherche du regard, celle qui depuis ce matin, ne sort pas dans ma tête. C'est là que je la voie seule, sortir du lycée, les écouteurs dans ses oreilles. Alors poussant quelques gens sur mon chemin, je cours la rejoindre pour faire le trajet. Mais pourtant, quand j'arrive à sa distance, elle ne me parle pas et ne me dit rien. Alors soit elle ne m'a pas entendue arriver comme la dernière fois, soit elle m'ignore.

-Naelya...

-La fille blonde n'est pas avec toi ?

-Tu m'évites à cause de Victoria ?

-Oh pardon, je ne connaissais pas son prénom. Et pour répondre à ta question, je trouve que tu serai mieux avec elle en amie, plutôt que moi. Moi, je t'ai repoussé. Elle, elle ne cherche que ton attention. 

-Oui peut-être qu'elle cherche mon attention, pourtant c'est à toi que j'ai proposé de devenir mon amie. 

-Oui c'est vrai mais Victoria serait une bien meilleure amie que moi, pourquoi t'entêter à devenir amie avec une fille qui est tellement brisée ?

-Parce que j'en ai envie. Tu sais on a tous ses propres blessures à guérir... Je ne connais pas les tiennes, mais ce que je sais c'est qu'on ne peut pas comparer ses blessures... On a des blessures qui appartienne au passé et d'autres à venir... Mais pour les prochaines, tu ne crois pas qu'on pourrait les traverser ensemble ? 

-Je ne sais pas...

-Et toi, pourquoi t'entêtes-tu à me tenir à l'écart ? 

-Depuis que je suis toutes petites, j'ai tenu les gens à distance car une fois, que les personnes apprenne ce qui m'est arrivé. Ils ont pitié... et plus jamais il ne me regarde comme avant. Ils ne me regarde plus normalement. C'est pour cela que maintenant, je ne veux plus que les gens sachent, ce qui m'est arrivé. Désolé...

- Naelya... Je te promets que si un jour, tu me parles de tes blessures, je serai là pour  t'écouter et t'aider à panser tes blessures. 

-C'est si gentil... merci ... Vraiment...

-C'est tout à fait normal, c'est à cela que serve les amis.

-On est même pas encore amis. 

-Oui mais on le sera bientôt donc c'est tout comme. 

-Je n'ai jamais dit que je deviendrais ton amie prochainement... 

-Oui mais je le veux. Et je finis toujours par avoir ce que je veux, il suffit d'y croire. Donc je crois à notre future amitié.

Dans ses yeux, je vois que je l'ai touché. Et ça me fait plaisir, car depuis le début, je suis sincère avec elle. Et je me fais la promesse, que je lui ferai apprécier ses cicatrices. Et lorsqu'on arrive devant sa maison, je lui prends sa main et dessus, lui fait un léger bisous. Elle rougit et j'aime quand elle rougit, elle est belle, très belle. Et j'espère que parmi ses blessures, ne se cache pas son cœur brisé par un garçon. Je ne le supporterai pas. Comment brisé le cœur d'une fille aussi magnifique ? Non ce n'est pas possible que ce soit ça... 

Je rejoins mes parents dans la cuisine, et ils me demandent comment s'est passé ma journée. Je leur raconte et notamment ma discussion avec Naelya. Et ma mère prend la parole pour me dire : 

-Et pourquoi ce ne serait pas toi, qui t'ouvre en premier ? Si tu te confies à elle, ce sera peut-être plus facile pour elle par la suite, non ? Je sais que c'est très difficile de s'ouvrir mais peut-être que tu peux commencer à t'ouvrir par des choses faciles, comme tes passions par exemple ? 

-Maman ! C'est ça ! Tu es un génie ! Ce soir je lui donnerai rendez-vous pour voir le coucher de Soleil. Problème... c'est que je n'ai pas son numéro, ni ses réseaux sociaux... 

-Écris lui une lettre et mets-là devant sa porte, en plus, cela prouvera que tu veux vraiment la voir. 

-Je vais faire ça. Merci pour tes conseils. 

Je me lève, l'embrasse sur la joue et court dans ma chambre. Je m'assoie à mon bureau, et commence à écrire. 

« Tout me semble si simple, les mots sortent tous seuls lorsque je pense à toi. Je ne te demande pas de t'ouvrir à moi ou pas tout de suite. J'attendrais si tu en as envie. Ce que je te propose à travers cette lettre, c'est de me rejoindre vers 20h chez moi, je vais m'ouvrir à toi ce soir. Afin que tu puisses mieux me connaitre. Et pour cela, je vais te montrer quelques choses que j'aime énormément ! J'aimerai énormément marier la fille qui saura faire battre mon cœur là-bas. C'est quelques choses qui est très sacré pour moi et les personnes que j'y emmène là-bas sont très importante pour moi. À toi de devenir importante pour moi. J'espère que tu accepteras de venir ce soir ! À tout à l'heure peut-être.  »

Je mets mon nom en bas de cette petite lettre, mets mes chaussures et me précipite dehors pour atteindre la maison de Naelya. Je dépose la lettre devant sa porte et sonne. De loin, j'attend qu'elle ouvre la porte pour voir sa réaction. 

Cher Père-NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant