L'incompréhension s'installa, te laissant perplexe.
- Quel copain ? Demandas-tu, en débarrassant ton assiette pour la mettre dans le lave vaisselle.
- Bah Félix ? Continua Hyunjin, lui non plus ne comprenant pas plus.
Tu revins alors t'asseoir en face de lui, les sourcils froncés.
- Mais je ne sors pas avec Félix, qu'est-ce que tu racontes ?
- Je croyais que...Rien, laisse tomber. Tenta de changer de sujet Hyunjin, ne se sentant pas très intelligent.
- Pourquoi croyais-tu que nous étions ensemble ? Tu questionnas avec curiosité.
- Pour rien.
- Dis-moi ?
- Je...Bah, le nouvel an. Se résigna à avouer le jeune artiste.
Tu mis un instant à te remémorer.
Oui, ce soir là, Félix avait fait semblant de t'embrasser.- Mais Hyunjin, il avait fait semblant ce soir-là ! C'était pour que les filles qui le stalkaient le laissent tranquille. Tu lui expliquas, en esquissant un sourire.
- Donc...Pendant quatre mois, j'ai vraiment cru que vous étiez ensemble alors que... Pas du tout ? Réalisa-t-il, outré de sa bêtise.
Cela te fit pouffer.
- Tout à fait. Approuvas-tu pendant qu'il mettait à son tour son assiette dans le salle vaisselle.
Tu te mis alors à bailler à t'en décrocher la mâchoire.
Hyunjin ne manqua pas de le remarquer.- Toi, c'est au lit. File te coucher. Dit-il en prenant un air faussement militaire.
- Mais c'est ton lit, tu es sû-
- Justement, c'est mon lit, donc tu le prends. Coupa directement Hyunjin en affichant une mine fière.
C'est ainsi que tu te retrouvas seul.e, dans un appartement que tu ne connaissais pas il y a trois heures, dans le lit de quelqu'un d'autre.
Il avait beau n'être que 23h, tu n'avais pas osé dire à Hyunjin que tu n'arriverais pas à dormir.
Tu tournais et te retournais dans le lit, dans la couette, cherchant une faille dans ton cycle du sommeil inexistant afin d'enfin grappiller quelques heures de repos.
Mais bien sûr, cela n'arriva pas.Alors tu te levas.
Tu sortis du lit et de la chambre, discrètement pour ne pas réveiller un potentiel Hyunjin endormi.
Tu passas devant le canapé, et l'y vit, bien endormi, recroquevillé sur lui-même, le visage apaisé.Il a l'air d'avoir froid.
Ce fut à cet instant que tu remarquas que la porte du balcon était ouverte.
Alors tu pris la décision d'aller la fermer, mais l'appel de la vue qui s'y projetait l'emporta.
Tu allas donc sur le balcon, admirant les lumières artificielles de la ville, depuis le plus haut étage.
Et ton regard se porta en bas.
Le sol était bien loin.
Et affreusement tentant.
Tu regardais par dessus la fine barrière transparente qui te séparait de...Non.
Tu songeas à tes amis. Ces huit idiots qui te faisaient toujours sourire.
Tu songeas au futur, qui sera peut-être meilleur.
Tu songeas au fait que peut-être que tout allait changer.
En t'animant de "Peut-être" un espoir se recréera.Peut-être.
Tes mains étaient fermement aggripées à la barrière.
Si tu passais maintenant...Tous ses efforts n'auront servis à rien.
Mais en même temps, qui sait si cela servira ?
Il m'ouvre le chemin. Pourquoi pas le bonheur ?
Et si il renonce ?
Je sauterai.
Il est ta dernière chance ?
Ma seule chance.
Alors qu'un combat interne faisait rage à l'intérieur de ta tête, tu entendis sa voix.
Un brin de douceur dans son timbre.
Et beaucoup d'inquiétude dans son ton.- Minjin, recule.
Hyunjin s'approcha doucement de toi, comme d'un animal blessé.
Tu te retournas vers lui en lâchant la rambarde.- Ne t'en fais pas, je regardais simplement. Le rassuras-tu.
Il te tendit alors sa main, et tu remarquas aisément qu'elle était tremblante.
Tu la saisis sans hésiter.- Tu m'as fait peur...
Et tu aurais parié ta vie qu'il était sincère.
Cela te pinça le cœur.- Excuse-moi...Je ne voulais pas.
Tu rentras alors avec lui, et alors qu'il fermait la porte du balcon, tu eus une notification.
En l'ouvrant, tu y vis un message de tes parents.
"Où es-tu ? Rentre immédiatement !"
Par dessus ton épaule, Hyunjin le lut.
Et, sans que t'y attendes, il prit ton téléphone des mains et l'éteignit.
Le jeune homme t'amena près de canapé, se mit assis avant de passer ses mains sur ta taille pour te serrer contre lui.- Hyunjin, qu'est-ce que tu f-...
- J'ai peur.
Il t'avait dit ça...Avec une sincérité étonnante.
Il s'allongea, te gardant contre lui, ses mains dans ton dos.- De quoi ?
- J'ai peur de te perdre. De te faire du mal. Ou juste de ne pas t'aider assez.
- Mais bien sûr que s-
- S'il te plaît, j'ai peur que tu t'en ailles. Reste avec moi. Te suppliait-il presque.
Quelqu'un s'inquiète pour moi.
Ils s'inquiètent.
Et il s'inquiète.
Par ma faute.
Je suis horrible...Alors tu plongeas simplement ta tête dans son cou, respirant son léger parfum, et le serrant contre toi en espérant le rassurer.
Rapidement, il se rendormit.
Et tu ne tardas pas à sombrer dans les songes merveilleuses du sommeil que tu n'avais plus vu depuis bien longtemps.Le matin et sa légère chaleur d'Avril arrivèrent, s'infiltrant avec douceur dans l'appartement, les oiseaux piaillant une nouvelle journée.
Mais vous dormiez.
Profondément.
C'est alors que la porte d'entrée s'ouvrit.
Et un Minho sauvage apparût en compagnie de Jisung, clefs à la main.Ils entrèrent dans le salon en riant, avant de se stopper net en découvrant les deux corps entremêlés qui dormaient sur le canapé.
- Mais-...Je rêve ? Demanda Jisung, à voix haute malgré tout.
- On rêve pareil alors mon p'tit. Renchérit Minho.
- J'avoue que c'est étonnant. Fit l'écureuil en s'approchant de vous.
- Le plus étonnant c'est qu'ils soient vêtus en fait. Ricana le plus vieux, s'attirant un soupir exaspéré de la part de son ami.
- On les réveille ?
- No-
Hyunjin s'éveilla.
Petit temps d'incompréhension.Toi + Lui + Dormir ensemble + intrus + C'est en fait Jisung et Minho + Keskispasse = Redémarrage du système.
- Qu'est-ce que vous foutez ici ? Demanda Hyunjin, les yeux encore à moitié fermés.
- Alors toi, va falloir nous expliquer mon cher. Fit Minho avec un regard sous-entendu.
Et c'est à ce moment que tu t'éveillas aussi.
- Fantastique le réveil sous les projecteurs.
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On approche tout doucement de la fin mes amis UwU
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𝑇𝑒𝑥𝑡 𝑚𝑒. | 𝐇𝐰𝐚𝐧𝐠 𝐇𝐲𝐮𝐧𝐣𝐢𝐧.
Fanfiction𝐔𝐧 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐨 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐛𝐚𝐧𝐜 𝐝'𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐜. 𝐔𝐧 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝐄𝐭 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬.