18. 𝙿𝚛𝚒𝚜𝚘𝚗 𝚋𝚛𝚒𝚜𝚎́𝚎.

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Pourquoi pas ?
Pourquoi pas essayer ?
Tenter ?
Tout à y gagner et finalement rien à perdre, pourquoi aurais-tu refusé la précieuse aide de tes amis qui s'étaient réunis pour...Te sauver ?
Comme une souris aux griffes d'un chat jouant avec elle, peut-être qu'ils sauront être ceux qui te libèreront de ces barreaux mortels.
Ta dernière chance.
Alors te voilà, dans la rue, au bas de ton immeuble.
Juste en compagnie de Bang Chan, Hyunjin et Jeongin, pour intervenir si nécessaire.
Les autres s'étaient mis en embuscade plus loin, attendant le verdict du dernier combat.
Hyunjin était en train de t'ajuster le discret micro sur ton haut, le cachant avec habilité, pour pouvoir saisir lesdites preuves qui manquaient.

— Fais bien attention à toi. Reviens dès que tu peux. Te dit Bang Chan, l'air grave.

Tu aquiesças.

— j'espère que ça va aller. Courage...Murmura Jeongin, l'air très préoccupé.

À nouveau, tu aquiesças.
Hyunjin t'adressa un simple regard...Auquel tu n'y compris qu'une seule chose ;

Reviens.

Te voilà alors seul.e, à grimper une à une les marches interminables du building.
Chacune t'approchant un tout petit peu plus du paroxysme de l'histoire, le point culminant, le dénouement insensé auquel jamais tu n'aurais pu songer sans eux.

Mais le bonheur n'a pas de prix, dit-on, pas d'étiquette ni de magasin où se le procurer.
Alors, même avec la crainte que le plan échoue, tu avançais.
Parce que si tu ne tentais pas, cela échouait de la même manière, sans jamais avoir quelque chose à gagner.
Juste un enregistrement.
Juste une phrase, peut-être un coup, cela suffirait.
Suffirait à pouvoir partir de cet endroit étouffant, provocant mille et un mal-être.
Et s'en aller avec eux.
Une dizaine de marches en plus furent grimpées.
Tu penseras à l'après...Plus tard.

De leur côté, les huit garçons stressaient.
Qui serait parfaitement calme dans une telle situation ?
Il y avait en tous une part de doute.
Mais jamais un seul instant l'un d'eux songea à partir.
Parce que l'amitié...Ce qui peut lier plusieurs personnes ainsi...C'est bien plus puissant qu'une quelconque peur absurde et égoïste.

Avec lenteur tu ouvris la porte de l'appartement.
Cela produisit un léger grincement qui t'arracha un frisson.
Le micro était bien allumé, alors tu t'avanças en refermant derrière toi.

— Lee Minjin. Viens ici. De suite.

C'était la voix glaciale de ton père en provenance du salon.
En serrant la mâchoire, tu t'y rendis, les poings fermés, la cœur battant à vive allure.

Et évidemment, ce n'était pas pour dire bonjour qu'il t'appellait.
Une première claque se perdit.
Traçant la première empreinte rouge sur ta joue, qui se mutera en bleu.
Ces bleus que tu te tuais à cacher aux yeux de...

Hyunjin.

Le savoir en bas, à t'attendre avec les autres t'arracha un sourire juste... Rassuré.

— Comment oses-tu sourire avec une telle insolence ?! Fit ta mère entrant dans la pièce.

Mais tu n'écoutais déjà plus.
Toi, qui avait la capacité de t'extraire dans les contrées de tes pensées, n'étais plus vraiment là.
À la seule différence ; Ces contrées étaient bien souvent sombres et calcinées. Mais, là, en cet instant, elles rayonnaient.

Parce que tu n'écoutais et ne répondais pas, les coups se perdirent encore sur ton corps déjà abîmé.
Tes deux parents s'énervaient violemment dans l'appartement, face au "manque de respect" que tu leurs faisais.
Tous deux criaient, cassaient les vases coûtant pour la plupart une fortune, tandis que toi, au milieu, tu n'étais qu'un simple pantin inanimé.

𝑇𝑒𝑥𝑡 𝑚𝑒. | 𝐇𝐰𝐚𝐧𝐠 𝐇𝐲𝐮𝐧𝐣𝐢𝐧.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant