J'avais accompagné Thomas et Minho aux portes Est du labyrinthe, ils étaient partit avec le petit cylindre métallique dans le but de trouver la sortie. Thomas avait parler à Minho de retrouver la fille coûte que coûte. Ce dernier m'avait lui aussi donner sa promesse.
Pourquoi lui avais-je demandé à lui ? A eux ? Je ne pouvais placer ma confiance quand très peu de personnes ici et Thomas et Minho en faisaient partit. Je n'arrivais même plus à faire confiance à Alby depuis qu'il avait vécu la transformation. Il avait radicalement changé.
J'avais encore du mal à faire confiance à Teresa, elle s'était retrouvé entourer de garçons qu'elle ne connaissait pas, dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, livré à elle même. Elle avait vécu ce que nous avions tous vécu. C'était la seule fille avant que l'autre n'arrive et ne reparte subitement. Et puis Thomas lui faisait confiance, une confiance aveugle d'ailleurs.
Après que les deux coureurs soit partit dans le labyrinthe je m'étais dirigé vers les plantations et avait commencé mon travail au côté de Zart, mon maton. Nous étions sarcleurs avec quelques autres blocards. Thomas et Minho avait étaient les deux seuls à vouloir aller dans le labyrinthe. Tout les autres coureurs avait abandonné l'idée quand Alby c'était fait piquer en plein jour.
Quand c'était arrivé à Ben, tout le monde avait était choquer et même surpris mais quand Alby avait subi la transformation plus personne n'osait retourner là dedans. Comme si avec Alby et tous les autres, nous ne formions plus qu'un et que maintenant qu'il était faible nous étions tous vulnérable.
Vers midi je n'allais pas manger, trop occuper à réfléchir, je préférais m'isoler dans la salle des cartes. Hypothèses après hypothèses, questions après questions. Observant la table couverte entièrement de notre maquette géante du labyrinthe. Je repensais, je revoyais. Il me fallut du temps pour comprendre mais je me souviens de ce que Minho m'avait dit : "Chaques séquences s'ouvrent et se ferment chaques soirs, depuis notre arrivée. Il y en a huit au total. "
Et si elle s'était enfuie dans le labyrinthe et s'était perdue dans l'une des séquences ?
Quand la fille s'était enfuie, qu'elle séquence était ouverte ? La six ? La quatre ? Non, je fermais les yeux et repensais : " C'est un schéma. Un schéma qui se répète en boucle. Cinq, deux, sept, trois, six, quatre, un... Et ainsi de suite. " D'abord la cinq ensuite la deux. Puis la six et la quatre ou peut être était ce la sept ? Oui c'était la séquence sept qui était ouverte à ce moment là.
Elle s'était enfuie dans le labyrinthe, elle s'était enfuie et... elle est resté bloquer dans la séquence sept qui s'est refermé ensuite. Non ! Cela voudrait dire qu'elle y était toujours ? Seule ? Terrifiée ? Impossible, Minho et Thomas on courut dans le labyrinthe de long en large sans l'a trouver, mais la séquence sept était fermée.
Non, elle était ouverte puisque que c'est le jour de sa disparition qu'ils avaient trouvé l'objet métallique dans cette même séquence. Ils ne l'ont pas trouver Newt, me dis-je, elle n'était pas là bas. Elle ne se trouvait pas dans le labyrinthe.
Ou peut être que si, il fallait que je trouve Thomas et Minho. Je devais leur faire part de mes hypothèses. Après tout c'était eux les coureurs, ils sauront me dire ce que je veux savoir.
Il fut un temps où j'étais moi aussi coureur, j'ai arrêté du jour au lendemain. Un griffeur, j'ai vu cette saloperie de machine humainement mécanique, nous ne trouvions aucune sortie et tout le monde commençait à perdre espoir, le suicide me parut être la meilleur des solutions pour fuir d'ici. Je n'ai pas réussi et maintenant j'ai une jambe droite douloureuse qui me rappelé a chacun de mes pas l'erreur que j'ai commise.
Elle fonctionne toujours, ma jambe droite me permet de marcher et de courir seulement je boîte énormément. Ce n'est pas visible si on n'y prête pas attention mais beaucoup y font attention. Je suis le boiteux du bloc.
Je finissais à l'infirmerie peu avant la fermeture des portes. J'avais travaillais dans les potagers toute la journée, j'étais épuisée.
Distrait j'avais laisser la binette au sol, je mettais ensuite occupé de planter des carottes et avait malencontreusement marché sur la binette me prenant le manche de plein fouet. Le manche avait frapper mon arcade ce qui l'avait ouverte. Zart s'était d'abord moquer mais en voyant le sang s'était vite excuser, prenant un peu plus au sérieux ma blessure "de guerre" avait-il dit.
Ça ne saignait pas trop et ce n'était pas trop grave mais il avait fallut que j'aille voir Jeff non seulement pour qu'il vérifie l'état de ma jambe mais aussi pour qu'il puisse recoudre mon arcade. J'avais le droit à une vérification chaque semaine depuis ma tentative désespérée de suicide.
Assis sur le lit d'hôpital je laissais Jeff désinfecté la plaie.
- Qu'est ce que t'as en ce moment ?
- De quoi tu parle ?
- T'es bizarre. Tout le monde le dit au bloc, il y a même des rumeurs qui courent.
- Du genre ?
- Newt est dépressif. Il a perdu sa jambe droite a cause de son suicide qui à mal tourné. Il aimait la fille qui a disparut, sa doit pas être facile les ruptures amoureuses. Et pleins d'autres de ce genre...
- Ce sont des crétins. Je m'en fiche de cette fille qui a disparut et puis je ne suis pas dépressif.
- N'empêche que t'es distant et c'est depuis sa disparition.
- La ferme.
- Tu vois ? Tu ne les faits. C'est pas ton genre non plus ça. C'est plus du Gally que du Newt.
- N'importe quoi, je...
Je n'eut pas le temps de finir. La porte s'ouvrit violemment sur un Chuck essoufflé et en sueur.
- Les coureurs sont revenus, dit il entre deux inspirations.
- Qu'est ce qui se passe ? Où est Thomas ? Dis-je en me levant d'un bond.
Des pas résonnèrent dans le couloir et je vit Minho entré dans la chambre d'en face, un corps dans les bras.
- Qu'est ce qu'il s'est...
Avant que je ne finisse ma phrase, Thomas apparut dans l'encadrement de la porte m'empêchant de passer pour rejoindre l'asiatique. Une idée me vint en tête. Et si ils l'avaient retrouvée ?
- Nan, c'est pas possible. Vous... ?
Ce que Thomas me dit ensuite confirma mon hypothèse. Elle était là. À nouveau en sécurité au bloc.
- Elle te réclamait et elle s'est évanouie.
Je sortais, Thomas et Jeff ne me retinrent pas. Ma blessure attendrait. Je m'arrêtais sur le pas de la porte, regardant le corps inerte sur le lit en face de moi. Minho l'avait dépose et recouvert d'une couette. Je m'approchais tout tremblant.
- Est ce qu'elle est... Morte ? Demanda Chuck, curieux.
Ce fut Minho qui lui répondit non de la tête. Je me penchais au dessus du lit. Mon coeur battait à tout rompre.
Elle était là. Les lèvres bleus de froid, les yeux clos. Toute tremblante. Elle était si faible, si vulnérable que le moindre courant d'air l'aurait briser.
Les cheveux en bataille, la peau couverte d'égratignures et de bleus. Une entaille recouvrait une partie de sa joue droite, le sang était frais.
Ils l'avaient retrouvé, vivante.
Un nom me vint en tête, je ne savais pas comment ni pourquoi. Il m'apparut tout simplement, comme un souvenir s'éclipsant du brouillard qui entourait ma mémoire. Les yeux humides, le souffle court, je prononcé ce nom.
- Aurore.