𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀

5

Maya

Je n'en peux plus, ce mois est déjà assez merdique et en plus il commence mal.

Je crois que Octobre restera le pire mois de l'année, ma parole.

- j'aurais dû lui faire plus mal.

Reggretais-je.

- t'en as déjà assez fait

Dit-elle en s'asseyant sur un banc.

- tu devrais pas aller voir ta bande de copine plutôt que de traîner avec une personne comme moi ?

Elle ne regarda confuse.

- comme toi ?

- bah.. oe

Elle secoue la tête de gauche à droite et reprend ses affaires en main.

- tu vas où ?

- traîner avec des personnes comme MOI.

Dit-elle avant de se lever et de partir voir son groupe d'amie.

Merde.

Jvoulais simplement lui dire que j'étais pas forcément une bonne fréquentation c'est tout.

Surtout pour une princesse..

Et encore plus ce mois ci..

Je reste seule dans la cour à la regarder discuter avec ses copines, putain Hugo quand j'ai besoin de toi t'es pas là.

...

- et donc ta eu une sanction ?

Me demande Hugo en claquant la portière.

- nan, heureusement sinon jcrois que j'aurais pété un câble.

Hugo acquiesce et démarre la voiture.

Il a les yeux rivés sur la route alors que moi je les ai sur lui.

Il tourne sa tête vers moi.

- ça va Maya ?

- oui oui, très bien.

- je sais que ça va pas, cette fille a forcément dit un truc pour que tu t'énerves.

Je me mord la lèvre et pose ma tête contre la vitre évitant tout regards de Hugo.

- je sais que c'est pas ton mois préféré Maya, mais c'est pas une raison pour-

- je sais.

Le coupais-je sèchement.

- t'en as déjà parlé à quelqu'un ?

- pas envie.

Il ne répond rien sachant que ce sujet m'affecte énormément.

Ma gorge se sèche et mes yeux me piquottent.

Ne montre jamais tes faiblesses, Maya.

Le reste du trajet s'effectue dans le silence, malgré que je vois bien qu'Hugo veut me poser un tas de questions.

Mon visage est froid, dur comme du marbre.

Ne montre jamais tes émotions, Maya.

Je descend de la voiture et entre comme une boule de feu dans la maison.

Mon frère qui buvait un café hausse ses sourcils.

Je jette mon sac par terre et me dirige dans la cuisine, je me.serre un verre d'eau et le bois d'une traite.